CPniDîEXS AGLYPnODONm,
PATHIE. Cet Ophidien est originajié des lies méridionales du Japon.
C'est (le ce pays que de nombreux échanlillons ont été envoyés par MM.
Blonihoff, Van-Siebol d et Büngerau Musée de Leyde, dont les savants
directeurs ont bien .voulu donner quelques-uns au Musée de Paris.
OBSERVAHOKS. Lenoni Japonais de cet Élaphe signifie SO-PENI qui habite
les rives. On le trouve , dit M. Schlegel (Faune du Japon, p. 85),
dans les montagnes où il s 'empar e des trous crcusés sur les bords des ruisseaux.
Il se nour r i t de petits oiseaux et d'insectes.
14. ÉLAPHE DE SARMATIE. maphis Saumnates. Nobis.
[Coluher sauromates, Pallas.)
CARACTÈRES. Plaque anale divisée ; plus d'une plaque préoculaire.
SYNONYMIE. 1787...? Colulcr pictus, GxnlAeusttieit in Pallas
Zoograph. Rosso-asiat. Tom. III, pag. 43.
1811. Coluher Sauromates ,Viûhs Zoogra^h. Rosso-asiatica.
Tom. III, pag. 42.
1831. CoZwôcr saumnaies. Eicliwald, Zoolog. Special. Rossiae
et Poloniee Part. 3, pag. 174,
1832. Coluher Xanthogasler. Andrzejowski nouv. mem. Södel.
imp. natural. Mose. Tom. I I , pag.
1833. Éïaphe Pareyssii. Filzinger in Wagler Icon, et Descript,
amphib. , tab. 27. (Belle figure et longue description.)
1840. Élapliis Pareyssii. Ch. Bonaparte. Amphib. Europ.,
pag. SO et Memor. Real. Academ. Scienz. Torin. Ser. 2, Tom. II!
1840. Coluier sauromates. Nordmann , Voy. Russie mérid'.
Comte Anatole Demidoff. Tom. III, pag. 34S, Rept. Pl. 7.
Espèce douteuse.
Coluher sauromates. Pullus, pag. 346, pl. 6 , fig. 2.
1841. Tropidonotus sawromaiei. Eichw, Faun. Caspio-Caucas
pag. 111, pl. 23, fig. 1-2.
DESCRIPTION,
Cet Ophidien nous est inconnu, mais comme Pallas d'abord , et, après
l u . , MM. Fitzinger et Eiclml d l'ont décrit, en le distinguant de
liODöNTIEKS. S.-G. ÉLAPHE. 14. ¿ 8 9
Dione, nous en faisons également une espèce à par t , très-voisine, il est
v r a i , dece dernier, avec lequel elle paraît avoir une grande analogie, ce
q u i , outre la dénominat ion do TJE. Pareyssii donnée par Fi tzinger à la couleuvre
dont il est question , justifie la place que nous lui assignons, en la
r a n g e a n t parmi les Élaphes.
Q u a n t a u rang précis qui lui appart ient , il est difficile de l'indiquer,
les caractères notés dans les descriptions de ce Serpent ne s'étendant pas
j u s q u ' a u détail qui nous a permis de distinguer entre eux Diane, VE.
à quatre raies et \'E. rayé et consistant dans la forme de la suture de
jonction des plaques inter-nasales avec les frontales, selon que cette suttu'o
est transverso-rcctiligne ou , au contraire, représente un angle obtus
à sommet dirigé en avant. Il est cependant rationnel d'admettre que sa
vraie place est à la suite de l'E. Dione.
Voici donc, en puisant aux sources ment ionnée s plus haut , la description
d e cette espèce qui est bien figurée dans Wagler (pl. 2") et dans la Faune
Caspio-Caucasique (pl. 25.)
FORMES. Le corps est mince, peu charnu, alongé, fusiforme ; la téte un
peu distincte du con est oblongue , ovalaire, plane en dessus et légèrement
a r r o n d i e latéralement au-(îessus des lèvres ; le museau un peu alongé est
obtus et arrondi , .avec une légère excavation au-devant des yeux. Le dos
est convexe et les flancs sont rendus un peu anguleux, par le redressement
des gastrostèges.
ECAIILURE. La plaque rostrale est grande; les pré-oculaires sont au
nombre de trois dans l 'animal décrit par Fitzinger (1), ce qui est sans
doute une exception individuelle , puisqu'aucune autre espèce de ce genre
n'a plus de deux plaques au-devant de l'oeil. Les deux inférieures sont trèspetites
, la supérieure est fortement excavée. Il y en a deux à la partie
postérieure du pourtour^de l'orbite. Une anomalie analogue à la précédente
s'observe aussi dans le nombre des plaques sus-labiales, dont
l ' a u t e u r compte neuf, et non huit, corame dans les espèces voisines. De
ïnôme que chez celles-ci, les écailles latérales qui sont les plus grandes,
sont lisses, mai s les carènes des médiane s ne se voient qu'au mi l ieu d u tronc;
à la nuque et vers la queue il n'en existe point. Elles forment, au dire
de Fitzinger et d'Eichwal d 24 séries longitudinales à la partie moyenne du
d o s , mais nous supposons qu'il y en a plutôt 25 ou 25 , les ayant toujours
trouvées en nombr e impair. Quant aux scutelles abdominales, Pallas en a
compté 102 , ce qui pourrait bien être, une faute typographique comme le
suppose M. Eichwald, puisque ce zoologiste en porte le nombr e à204 et
(1) Ce naturaliste dit avoir fait sa description d'après u n spécimen unique
rapporté à Vi enne par Parreyss,
REPTILES , TOMR VU. 19.
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