470 OPHIDIENS AeLypilODONTES.
tour d'un écusson central. Les autres lames n'offrent rien de
particulier, la tête étant courte, bombée en dessus et n'ayant
en longueur que deux fois sa largeur.
La bouche est garnie de crochets très-courbes, un peu inégaux,
ce qui est rare dans ce groupe, mais nous en avons remarqué
quelques-uns qui étaient de moitié plus longs que les
autres.
Nous n'avons pu inscrire qu'une seule espèce dans ce genre,
c'est le Dipsadomore Indien dont la description va suivre.
1. DIPSADOMORE INDIEN. Dipsadomonis Inclicus.
(Dipsas Indica. Laurent!.)
(Voyez I'ATLAS , pl. 67, sous la nom ù'Ambhjcéphale lucêphak.)
CARACTÈRES. Parties supérieures d'un fauve ou d'un brun rougeâtre,
avec des bandes transversales d'une teinte plus claire, audessous
de chaque extrémité desquelles il existe une tache argentée.
Une rangée de points blancs décrivant un demi-cercle pour
se rendre d'un coin delà bouche à l'autre, en passant sur la nuque.
SYNONYMIE. 1734. Serpens Lxisitanis cnlra de capello dicta, scu
vipera naja, coelonica foemim. Séba. Tom, I , pag. T1, fab. 43
fig. 4. '
1733. Dipsas Surinamensîs, etc. Scheucbzer. Phvs. Sacra.
T o m . I V , pag. 129G, tab. DCLIV , fig. S.
1768. Dipsas indica. Laurenti. Synops. Rept. pag. 90, n.» 196,
d'après la iig. précitée de Séba.
1801. Fürchterliche natter {Coluler atrox. Linné.) Beschfein
Lacépéde's naturgesch. Aniph. Tom. I I I , pl. 7, tig. 1. (cop. dfi
la fig. de Séba. précitée.) Bechstein, par une erreur inconcevable
et d'après Gmelin, donne cette figure comme la représentation du
<7o;u6ercirca;deLinné,quiestunTrigonocéphale(Solénoglyphe.
1802. Coluier hucephalus. Shaw. Gener. Zool. Vol. I I I , part. 3,
pag. 422, pl. 109. (Descript. et fig. cop. de Séba.)
1810. Bungarus hucephalus. (Coluber hucephalus. Sbaw.i Qn,
pel. Ann. Mus. d'hist. nat, Tora, XVI , pag. 392. ' '
lEPrOONATIllENS. G. dipsauomohe. 471
I S i l . Bungarus hucephalus. Oppel. ord. Fam. Gat t . Rept .p. 70.
1820. Coluler hucephalus. Merrem. Tent. Syst. Amph. p.128,
n.°138 (d'après la fig. de Séba précitée) : Exclus synonym., fig. 3,
I lab. 43 , tom. I . Séba. (Pl. 43 , fig. 4 et S.)
1822. Dipsas hucephala. Schinz. Thierr. eingeth. nach dera
i B a u der Tbier. als Grund. ihr. naturgesch. und der Verglelch.
anat. von Cuvier, Tom. I l , pag. 117.
mT. Dipsas hucephala. F. Boié. Isis. Tom. XX, p. 349, n.° 1.
(D'après Sbaw, qui n'a lui-même connu ce Serpent que par la
figure qu'en avait donnée Séba et que nous venons d'indiquer.)
1830. Dipsas (d'après le Dipsas indica de Laurenti.) Waglcr.
Syst. Amph, , p. 181.
1837. Dipsas hucephala. Schlegeh Essai sur la Phys. des Ser -
penls. Tom, I, pag. 1C2 et Tom. I I , pag. 281, pL 11, fig- IG etlS,
DESCRIPTION.
La plaque rostrale touche aux inter-nasalcs sans se rabattre sur le museau.
Si elle n'était échancrée par le bas, elle représenterait un triangle à
côtés égauï.
Les plaques inter-nasales, comparées aus autres lames sus-céphaliques
sont les plus petites. Par un pan fort court, elles se joignent; par deux au^
tres très-longs, elles adhèrent à la plaque nasale.
Les pré-frontales, un peu moins longues que larges, ont six côtés inégaux
par les quels: 1.° elles se joignent ; 2." en haut, elles s'unissent à la
pré-oculaire et à la sus-oculaire ; 5." par quatre autres bords, elles s'aiTroatent
à la frénalo , à la frontale et à la nasale comme à l'inter-nasale.
La frontale a cinq pans : un antérieur, deux en arrière plus courts et
deux latéraux plus longs.
Les plaques sus-oc.ulaircs fort élargies en arrière représentent des triangles
scalènes ; cependant elles ont six pans, dont trois, très-petits, sont
soudés à la pré-oculaire, à la pré-frontale et à la post-oculaire supérieure.
Les pariétales, rétrécies et tronquées en arrière, sont presque aussi longues
qu'elles sont larges en avant. Leur bord temporal décrit en arrière
une courbe rentrante.
La plaque nasale unique est en trapèze presque rectangle, dont le sommet
aigu est en dessus et en avant.
Il y a deux pré-oculaires, l'une très-grande et carrée, l'autre, qui la surmonte,
est fort petite et trapézoïde, La post-oculaire inférieure a qualrg
ou cinq paQS ; elle est moins grande que la supérieure, qui eq a gis,
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