H i l f Iii
OPHIDIENS AGLTPHODOKTÜS.
1820. Matrix albus. Merrcm. ïent . Syst. Amph., pag.
1820. Coluber hrachyunis. Kühl, Beitrageil, Abtheil
pag. 89. '
^ Brachyorrhos albus. Kühl. Erpét. de Java, non publiée.
C'est le synonyme iudiqné par M. Schlegel.
1827. Brachyorrhos albus. F. Boié. Isis. Tom. XX. p. S19.
Brachyorrhos Kuhlii. Ejusd. loc. cit. ¡irpct. de Java,' pl. 23
fig. 1. '
1828. Atractus trilineatus. Wagler. Isis, 1828, pag. 741, tal)
10, fig. 1-4.
Brachyorrhos Kuhlii. Ejusd. loc. cit.
1837. Calamaria brachyorrhos.SchUge]. Essai physion. Serp,
Tom. I, pag. 131, et torn. I l , pag. 33, n.« 6, pl. 1, fig. 21-23.
DESCRIPTION.
f ECAILIURE. La plaque rostrale est petite, nn peu plus haute que large à
la base et quoiqu'elle paraisse triangulaire, elle a réellement cinq pans.
Les inter-nasales, aussi grandes chacune que la rostrale, sont en triangle
équilatéral. Les pré-frontales, moins longues que larges, ont sept pans
inégaux ; par trois, qui sont les plus grands, elles s'unissent à la prc-oculaire
et aux secondes ainsi qu'aux troisièmes sus-labiales; deux petits les.
joignent à la sus-oculaire et à la seconde nasale; les deux moins courts les
unissent en partie entre eux et à la frontale.
Celte frontale est hexagone, à pans inégaux. Les sus-oculaires, deux fois
plus longues que larges, sont coupées carrément en devant et se terminent
en arrière par une pointe fort obtuse.
Les pariétales sont en apparence doux losanges allongées, dont l'un des
sommets est aigu, mais fortement tronqué.
Les nasales sont toutes les deux petites. La première esten traoèze et la
seconde en pentagone.
C'est une portion descendante de la pré-frontale qui remplace la
frênaie.
- La pré-oculaire est un quadrilatère oblong en hauteur, plus étroit à sa
base qu'au somniet qui touche à la sus-oculaire.
Les deux post-oculaires sont égales en surface ; l'une est presque carrée
et l'autre a cinq ou six pans.
Indépendamment d'un certain nombre d'écaillcs semblables à celles qui
garnissent le cou, chaque tempe est recouverte de deux squammes en
LEPTOSNATHIENS. 6. BRACBYORRHOi. 51 3
q u a d r i l a t è r e oblong, qui bordent la pariétale; elles sont séparées l'une de
l'autre par une écaille lozangique. La première de ces deux grandes temporales,
un peu moins longue que la seconde, touche en avant les postoculaires.
Les plaques sus-labiales augmentent successivement en hauteur depuis
la première jusqu'à la sixième inclusivement, car la septième est de moitié
moins élevée que celle qui la précède.
La plaque mentonnière a trois bords, dont les latéraux sont plus courts
que l'antérieur.
Il y a sept paires de lames sous-labiales.
Il n'y a qu'une seule paire de plaques sous-maxillaires; elles sont trèsgrandes.
Leur forme est celle d'une ellipse, dont le bout serait tronqué
en avant; elles sont séparées des premières gastrostèges par quatre ou cinq
rangs transversaux de squammes un peu en losange.
Il y a 17 rangées d'écaillés longitudinales au tronc; H ou 15 à la
queue.
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DENTS. Maxillaires—-—. Palatines, 12 à 14. Ptérygoïdiennes, 30.
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COLORATION. Linné avait nommé ce Serpent 9lbus, probablement par
ce que l'individu unique qu'il avait eu occasion d'observer était décoloré
par suite de son long séjour dans la liqueur; mais tout le dessus de son
corps est d'un brun schisteux irisé de bleuâtre; les côtés sont roussâtres,
surtout par le bas, qui passe au blanc jaune sur les régions inférieures, excepté
sur les bords des nrostèges, qui sont d'un brun marron sur les côtés
et en dedans. i,
Les jeunes sujets, d'une teinte plus claire en dessus, ont trois raies plus
foncées, quelquefois interrompues de distance en distance.
DIMENSIONS. La tête est un peu plus de deux fois plus longue que large
au milieu des tempes. Les yeux n'ont en longueur que le tiers de l'espace
inter-orbitaire. Le tronc est 25 à 27 fois plus long que large dans son
milieu, et la queue n'a guère que le huitième ou même le douzième de la
longueur totale qui est de 0^,507.
Tête, 0"',016. Tronc, 0">,4/«.7. Queue, 0™,0.î.i.
PATRIE. Le Brachyorrhos albus s'est rencontré à Amboine et à Java
où l'ont recueilli Lcschenault et puis Lesson et Garnot qui nous en ont
transmis plusieurs individus.
R E P T I L E S , TOME VII, 33.