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S ' r I i i ms O P H I D I E N S AGLYPIIOBONTES.
G . TROPIDONOTE. 17. S99
qui, comme ceux du Musée de Leyde, provenaient du Bengale et même sur
les échantillons reçus des Philippines où ils ont été recueillis par MM.
Sganzin, Millus et Lamarre-Piquot.
DIMENSIONS. Le plus grand de nos échantillons a une longueur totale
de0'",ï7. la Tête et le Troncy étant compris pour 0™,C2 et la 0«eue pour
0-M5.
PATHIE. C'est des Indes-Orientales, du Bengale et de Pondichery, en
particulier, et des îles Philippines que le Bluséum a reçu les Tropidonotes
ardoisés qui font partie de nos Collections. Ils lui ont été adressés par Leschenault,
par MM. le baron Milius, Lamarre-Piquot et Moquier.
Des échantillons parfaitement identiques aux précédents ont été rapportés
de Madagascar par M. Sganzin auquel loMuscum est redevable d'un
grand nombre de Reptiles, très-intéressants, recueillis dans cette île.
17. TROPIDONOTE SPILOGASTRE. Tropidonotus spilo^
gaster. Boié.
CARACTÈRES. Corps en dessus de couleur grise, avec des taches
noires et des raies plus pâles sur le dos; tout le dessous d'un
blanc jaunâtre, portant de nombreux points noirs.
SYNONYMIE. 1826. Boié. Isis. torn. X X I , p. SS9,
1837. Variété du Tropidonote quinconce, Schlegel. Phys. des
Serp. T. I I , pag. 309.
1839, Idem. Eydoux et Gervais. Voy.® de la Favorite, Tom. V,
Z o o l . , pl. 28, p. 69,
D E S C R I P T I O N ,
Ce Serpent, considéré par M. Schlegel comme ne représentant qu'une
variété de climat (des Mariannes) du Tropidonote quinconce en est réellement
bien distinct. D'abord , il se trouve dans d'autres localités que les
Iles Mariannes, et de plus, il présente des caractères qui se remarquent
sur tous nos échantillons et qui permettent de le prendre, à l'exemple do
Boié, pour le type d'une espèce particulière.
Ainsi, les plaques sus-labiales, quoiqu'elles soient au nombre de neuf
paires, ainsi que chez le Tropidonote quinconce, ne sont pas disposées de
la même façon, relativement à l'oeil. Tandis, en effet, que chez ce dernier,
deux de ces plaques ne foot partie de la bordure sqnaraineus« de l'oeil que
SYNCRANTÉLLIENS.
par leur extrémité supérieure terminée en pointe, ici, au contraire, comme
c'est le cas le plus ordinaire, la cinquième et la sixième atteignent l'oei«
par leur bord supérieur, qui est rectiligne, et en outre, la quatrième
touche un peu à l'oeil par son angle supérieur et postérieur.
La constance du semis de points qui couvrent les gastrostèges est une
particularité bien caractéristique.
La tète est distincte du tronc et le museau est obtus. Les yeux sont de
moyenne grandeur. Les neuf plaques sus-céphaliques ordinaires. La frontale
moyenne est courte et large, surtout à son bord antérieur. Il y a deux
pré-oculaires, trois post-oculaires.
Les écailles portent une carène assez saillante. Elles sont disposées sur
19 rangées longitudinales.
Gastrostèges 150 à 156 ; anale double ; urostèges '75 à 92 également divisées.
Cor.oRATioN. Le trait principal et qu'il importe de signaler tout d'abord,
consiste dans la présence, sur chaque gastrosiège, de plusieurs séries de
points noirs se détachant sur un fond jaunâtre. Les plus externes forment
sur l'une et sur l'autre des extrémités de chacune de ces grandes plaques,
une double rangée régulière, qui s'étend depuis la tête jusqu'au cloaque.
Sur le milieu des gastrosièges et entre ces quatre lignes ponctuées, il se
trouve plusieurs autres points irrégulièrement disposés ; de sorte que le
ventre offre un grand nombre de piquetures noires, qui se retrouvent,
sous la queue, mais avec beaucoup plus d'irrégularités.
En dessus, la teinte générale est un gris plombé, relevé par des bandes
longitudinales plus claires et plus ou moins apparentes, selon les individus.
On voit, en outre , des taches noires, assez régulièrement espacées et
formant par leur ensemble des bandes en long, mais interrompues. Une
tache blanche orne la nuque et quelquefois sur le cou, il y a deux autres
taches également blanches.
DniENSioss. Notre plus grand spécimen est long de 0™,91. La Têle et la
Tronc ont 0,"'05 et la Queue 0»,26.
PATRIE. Nous n'avons pas reçu le Trop, spilogastre des Mariannes,
mais nous en avons de Manille. Il faut citer d'abord l'individu rapporté
par MM. Eydoux, et Souleyet, qui a servi à la description et au dessin
donné par M. Gervais dans le Voyage de la Favorite. Des échantillons
nombreux ont été recueillis dans la même localiié par MM. Adolphe
Barrel, Busseail et Perrottet.
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