^ ^ ^ OPHIDIENS AGLTPHODONTES.
anlérieurî un angle obtus logé entre les deux premières inféro-labiales.
Les plaques inter-sous-maxillaires postérieures sont de moitié environ
plus petites que les précédentes.
Les écailles de la région dorsale sont planes.
Ecailles : 27-29 rangées longitudinales au tronc, 6-8 à la queue.
d i v Î é e s " ^ ' ' 2 anales, 48-62 urostèges
DENTS. Maxillaires. Palatines, 10. Ptérygoîdiennes, 8.
PAnTicuLARiTÉs osTÉoLOG.QnES. La plus grande analogie se remarque
entre le crâne des mdividus appartenant au sous-genre Rhinechis et celui
des Serpents que comprend le sous-genre Pituophis.Chez les uns, comme
chez les autre», le caractère remarquable consiste dans la forme toute
particulière des os nasaux et de l'os inter-maxillaire. Celui-ci, en cfTet, a sa
portion basilaire triangulaire et épaisse, mais il est surtout singulier par
I espace de boutoir formé par sa branché montante, terminée supérieurement
par une saillie, véritable protubérance, qui va rejoindre, en se recourbant
un peu en arrière, l'extrémité antérieure des os du nez. La
forme de ces derniers, quand on les examine en place et réunis, rappelle
celle quondonned-oidinaire aux jouets d'enfants, nommés cerfs-volants
ou, mieux encore, celle du bec fendu d'une plume à écrire.
COLOMTION. Le Rhinechis à échelons est d'un fauve roussâtre à l'état
adulte. Sur toute la longueur du dos et de la queue, s'étendent deux lignes
noires, réunies de distance en distance, et à des intervalles à peu près
égaux, par de larges bandes transversales, noirâtres qui, moins apparentes
a la partie antérieure du corps que partout ailleurs, ne se voient même
p us. en quelque sorte, sur certains individus, les mâles en particulier,
scion Duges. C est la ce qui avait motivé la dénomination de bùoeniatus,
sous laquelle nous avions autrefois désigné cet Ophidien, et que sembleraient
jusfiier les figures qui se trouvent dans Wagler et dans la Faune
du prince Ch. Bonaparte; mais l'existence bien constatée des taches
transversale, doit faire préférer l'epithéte de scalaris ou à échelons, que
d a r e t ' a T m a t ' ' -
Les nancs portent de petites taches noires, peu volumineuses, qui, par
eur r «mon forment de petites barres obliques, alternant le plus L v L
; emé T ^^ '»- • châ t r e , est
parsemé, dans presque toute son étendue, de taches d'un gris noir
La coloration dans le jeune âge, est différente. Le fond, en effet, au
dy do, n existent pas encore, de eorte qu9 les (acbes »oircs de la ligao
ISObONTIENS. S.-G. imiiXECUIS. 2.31
médiane, qui sont très-apparentes, ne sont pas encore réunies les unes
aux autres; c'est à la partie antérieure, que ces lignes apparaissent
d'abord. Les lignes obliques des flancs sont très-foncées, ainsi que les
taches du ventre où le noir l'emporte de beaucoup sur le blanc.
DIMENSIONS. La téte a en longueur le double de sa largeur prise vers le
li : milieu des tempes ; cette largeur est presque triple de celle que le museau
¡1 ] présente au-devant des narines. D'un des côtés de la région sus-inter-
I I orbitaire à l'autre côté, il existe un espace, qui est à peu' près le double de
I celui qu'occupe le diamètre longitudinal des yeux. Il n'y a pas de diffé-
!j ^ rence notable entre la hauteur et la largeur du tronc mesuré à sa partie
, I moyenne ; sa longueur totale, sans y comprendre la queue, est de 65 à 90
i ; fois plus considérable que sa hauteur moyenne.
f Telles sont les comparaisons fournies par la mensuration de plusieurs in-
;; > dividus adultes; mais, dans le jeune âge, les rapports que nous venons
d'indiquer ne sont plus tout-à-fait les mêmes. Ainsi, la différence entre la
longueur et la largeur de la téte est moins considérable. L'espace susj
• . inter-orbitaire est précisément le double du diamètre longitudinal des
i; yeux et enfin, la longueur du tronc n'est plus égale que de 25 à 35 fois
à sa hauteur moyenne,
y I-® plus grand individu de nos collections a une longueur totale de
I l^.OS.
I ' long- 0m,036. Tronc, long. 0"n,85. Queue > 0«.176.
I , PATRIE. Ce Serpent se trouve dans toute l'Italie et dans les lies environnantes.
D'après M. le prince Ch. Bonaparte, on le rencontre dans le voisinage
de la mer et non dans l'intérieur des terres. Les individus de Paris
i I viennent du midi de la France où cette espèce n'est pas rare. Nous en de-
J wn s à la générosité de MM. les professeurs Laurent et P. Gervais de
ï Toulon et de Montpellier. D'autres ont été obtenus par voie d'échange du
Musée de Marseille.
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