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c o OPaiDIENS AGLYPnODCNTES.
corps offrant en travers, sur un fond roussâtre; de larges bat.
des noires géminées (var. A) , ou bien des bandes blanchâtres ou
jaunâtres non géminées (Var. B.). Plaque rostrale petite; iron,
tale triangulo-équilatérale; sus-oculaires peu allongées; pre,
mière nasale descendant plus bas que la seconde ; point de pré.
o c u l a i r e ; normalement deux post-oculaires, accidentellemem
une seule ; sept supéro-labiales dont la 3" et la 4° louchent à l'oeil;
une seule paire de plaques inter-sous-maxillaires. Queue déliée,
SYNONYMIE. Brachyorrhus ladius. H. Boié. Erpét. de Java.
? Brachyorrhos Schach. Ejusd. loc. cit.
? Brachyorrhos flam^igcrus.'Eiasd. loc. cit.
1827. Brachyorrhos ladius. F. Boié, Isis, Tom. XX, pag. Sft
? Brachyorrhos Schach. Ejusd. loc. cit.
? Brachyorrhos flammigerus. Ejusd. loc. cit.
1830. Brachyorrhos ladius. Wagl. Syst. amph. pag. 190.
? Brachyorrhos Schach. Ejusd. loc. cit.
? Brachyorrhos flammigerus. Ejusd. ioc. cit.
1837. Calamaria ladia. Le Calamaire brun, Schle^^l. Ess
physion. Serp. Tom, I , pag. 131, n" 7 ; Tom. l î , pag. 33, exclus,
synon. [Ràbdosoma torquatum. Nobis).
DESCRIPTION.
Formes. Le Rabâosome brun ayant le dos plus étroit que le ventre«
celui-ci excessivemer.t peu bombé, il en résulte que la coupe transversal- "
de son tronc donnerait la figure d'un triangle sub-équilaléral arrondi àcto
cun de ses trois sommets. La queue, bien que courte, est très-déliée, coitrairement
à ce qu'on observe chez quelques-unes des espèces du rnémi
genre et en particulier chez le crassicaudum.
Ecau.ld«e, La plaque rostrale est petite et en apparence triangulo-éqé
latérale, mais elle a réellement sept pans parmi lesquels quatre excessive
ment courts, qui se trouvent en rapport; deux forment un angle obtus aw
les mter-nasales, et deux avec le bas du bord antérieur des plaques supfe
labiales de la première paire ; les trois autres, également longs entr'ear,
sont lebasilaire, qui est légèrement échancré, et les deux soudés co, m
d ordma re aux premières plaques nasales.
Les iuter-nasales. qui offrent ensemble une surface à peine aussi granii
que celle de la rostrale, ont cinq angles, dont l'un, sub-aigu ou peu ouverl,
s enclave entre les deux nasales.
CAUMARIËNS. 8. RA15DOSOME. 2. 97
Les pré-frontales sont au contraire extrêmement développées, «ub-oblon.
gues et moins élargies en avant qu'en arrière ; considérées séparément, leur
figure simule celle d'un trapèze, dont, ici, les angles latéro-antérieur et la
téro-postérieur ont le sommet tronqué, d'où il résulte que chacune de ces
plaques, indépendamment de quatre bords très-inégalement longs, en a
deux autres fort courts, qui touchent respectivement an globe de l'oeil età
la seconde nasale (1).
La frontale, quoique assez dilatée, ne l'est cependant pas tout-à-fait autant
que les plaques précédentes; si elle ne représente pas toujours exactement
un triangle équilatéral, c'est que parfois ses trois bords, les latéraux
aussi bien que l'antérieur, sont alors brisés chacun sous un angle considérablement
ouvert.
Les sus-oculaires, dont la longeur est égale, ou à peu près, à la moitié de
celles des bords latéraux de la frontale, ont moins d'étroitesseà leur extrémité
postérieure qu'à l'antérieure, mais celles-ci sont toutes deux coupées'
carrément.
Les pariétales sont allongées et assez rétrécies en arrière, où leur pan
latéro-externe, qui est sub-rectihgne, forme avec un autre très-court soudé
à la première écaille de la série médiane du-cou, un angle tantôt obtus,
tantôt aigu ; ces plaques descendent un peu, chacune de son côté, le long
de la post-oculaire supérieure.
Les plaques nasales ont entr'elles une dimension peu sensiblement différente,
mais la seconde ne descend pas aussi bas sur la lèvre que la première.
Celle-ci, dont le bord postérieur est plus petit que l'antérieur, a la
figure d'un trapèze isoscéle placé ici de façon que l'un de ses deux sommets
aigus s'élève entre l'inter-naiale et la rostrale, et que l'autre descend fortement
entre cette dernière et la première supéro-Iabiale; la seconde nasale,
hexagone équilatéiale, enfonce sa base, qui est un angle aigu, entre la
première et la deuxième supéro-labiales.
La frênaie, qui touche au globe de l'oeil, a en longueur le double ou
même plus du double de sa plus grande largeur ; elle offre cinq bords, un
antérieur et un postérieur excessivement courts, un supérieur comparativement
long et rectiligne, et deux inférieurs moins étendus chacun que
leur opposé et réunis sous un angle très-ouvert.
j. Cette espèce, de même que toutes celles du même genre, manque de
(1) L'un des individus de celte espèce , qui appartient au Musée de
Leyde, a, du côté droit une petite pièce simulant une plaque pré-oculaire
mais qu^ en réalité, est une dépendance de la pré-frontale dont une minime
portion se trouve ainsi séparée du reste parane scissure située tout
près de 1 oeil.
REPTILES, TOME VU:
•il
fi",-.
ili
iii
•ir