7 ; ) 2 OINÌIDIENS AOLYPUOHONTES.
síes ; elles n'occupent d'ordinaire qu'une gastrostègc ou qu'une urostòge,
qu'elles recouvrent tantôt en totalité, tantôt dans la moitié seulement
de sa longueur. Sous la gorge, elles forment des bandes transversales régulières
, soit continues, soit composées de petites taches rapprochées , dont
on trouve toujours une sur chacune des plaques sous-maxillaires antérieures
et postérieures. Le dessus de la tête est d'une nuance uniforme ,
semblable à celle du tronc. Sur la lèvre supérieure, on voit une petite bande
longitudinale jaunâtre.
JEUNE AGE. Outre l'arrangement particulier déjà indiqué des taches
dorsales, qui sont plus apparentes que chez les adultes, parce que la coleration
générale est plus claire, il y a, derrière la téle, un collier jaunûtre ,
complété par une bande transversale inférieure et que viennent rejoindre,
derrière la commissure des lèvres, les bandes dont elles sont ornées. Il
n'y a du reste, rien de spécial à noter.
DIMENSIONS. La largeur de la tête à la région temporale est égale à la
moitié de sa longueur et elle ne dépasse que de 0m,002 à 0™,003 la largeur
qu'elle présente en avant, au niveau des youx. Comme les narines sont
très-rapprochées et regardent en haut, elle est, au contraire, plus du
triple de l'espace qui sépare ces ouvertures ; entre les orbites, à la face supérieure
de la téte, il y a un intervalle qui est le double du diamètre longitudinal
de l'oeil. La différence est à peine marquée entre la hauteur et la
largeur du tronc à sa partie moyenne. La queue, en général, n'est pas
tout-à-fait le tiers de la longueur totale.
Dimensions du plus grand individu de la collection : Tête , long. 0">,0:i
Tronc, 0,35 ; Queue, 0,26. Longueur totale , 0,82.
PATRIE. Cette espèce est originaire de l'Amérique du Sud. C'est du
Brésil que M. Poyer a adressé le plus bel échantillon. Nous en avons reçu
un de Bahia, provenant de M. Lemelle Deville. Les autres viennent de
Cayenne et ont été donnés par M. Leprieur et par M. Banon.
MACNA^'TKRIE^'S. G. XE-NODON. 7 b.)
IX.« GENRE. XÉNODON. — XENODON. Boié (1).
CARACTÈRES. Corps à écailles lisses, allongées, distribuées
par lignes obliques plus lâches sur le cou; tête large, à museau
arrondi; à plaque rostraleplus large que haute.
Ce genre a été adopté d'abord par Wagler ; puis, à son
exemple, par la plupart desOphiologistes modernes. Il ne diffère
guère de celui qu'on a appelé Hétérodon, que par ce que
dans ce dernier, la plaque rostrale est anguleuse , car les
dents sont à peu près les mêmes.
M. Schlegel avait parfaitement signalé le caractère de nos
Diacrantériens, en parlant de ce genre et en indiquant le grand
crochet qui termine la série des dents de l'os sus-maxillaire.
Il cite également la forme trapue du tronc, la largeur de la
tête, la brièveté du museau, les grandes dimensions et la fente
de la bouche.
Cet auteur a rangé néanmoins dans ce genre plusieurs espèces
dont les dents postérieures plus longues, étant cannelées, sont
par nous distribuées dans le sous-ordre des Opisthoglyphes.
Telles sont celles nommées modeste ou inornée. Une autre est
pour nous unÎ)r?/op/iitefOifersiïjdelafamilledesDipsadiens.
L'espèce dite bicinctus, ou à anneaux géminés, devient, dans
notre classification, un Liophis, en raison de la forme de ses
écailles (Tom. YII, p. 716).
Deux autres espèces de M. Schlegel sont le Xenodonpurpurascens
et le X . Michahelles. Le premier, dont on trouve une
très-belle figure dans les Abbildungen de ce savant zoologiste
(pl. 14), est une espèce dont on lui doit la description. Nous
ne la connaissons pas, mais d'après les détails donnés par M.
(1) De Xsvof, inusité, étrange. Alienus, et de Ow^ei-a^avrof, dents,
R E P T I L E S , TOME V I I . 18 .