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4 1 8 OPHIDIENS AGLYPIIODONTES.
div paires de plaques sous-labiales. Celles de la première paire sont tort allongées,
très-pointues en arrière, tandis qu'elles sont tronquées à leur extrémité
antérieure. Elles s'enfoncent de près de.Ia moitié de leur longueur
entre les plaques sous-maxillaires antérieures, qui sont rhomboïdales,
plus larges et au moins aussi longues que les premières sous-labiales. Les
sous-maxillaires postérieures, dont le développement est moindre que
celui des antérieures, sont deux lames oblongues, coupées obliquement aux
deux bouts. ,
On voit une double rangée formée par huit squammes losangiques, entre
les plaques sous-maxillaires postérieures et la première scutelle gulaire.
Les côtés de la gorge sont revêtus chacun de six ou sept séries obliques
d'écaillés oblongues, hexagonales.
Ecailles : rangées longitudinales, 25 au tronc, 8 à la queue (au milieu) ;
rangées transversales, 198-1-68.
Scutelles : gulaires 3; gastrost. 196; 1 anale (entière); urost. 72 (divisées).
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DKKTS. Ma x i l l a i r e s . - —. Palatmes, M ou 12. Ptérygoïdiennes, 19
22 ou 23"
ou 20.
COLORATION. Ce Serpent est tout blanc en dessous et d'un gris bleuâtre
en dessus et latéralement, avec des mouchetures noires sur les flancs et des
taches annuliformes de la même couleur et d'inégale grandeur sur le dos,
ou les plus petites de ces taches constituent'une série de chaque côté]
et les plus grandes en occupent le milieu, disposées deux par deux,'
côte à côte, ou bien obliquement par rapport à la ligne transversale dû
corps. Il existe un demi collier blanchâtre en travers de la nuque. Deux
bandelettes, noires à leurs bords, grisâtres au milieu, s'étendent longitudinalement
et parallèlement sur la partie supérieure du cou ; deux autres
forment sur chaque tempe un chevron, qui s'appuie par son sommet sur
la commissure des lèvres, et dont les branches se dirigent, l'une vers
l ' oe i l , l'autre vers l'occiput, où elle touche à une figure de fer à cheval
tracée sur les plaques pariétales.
Celles-ci offrent, en outre, ainsi que les autres pièces du bouclier suscéphalique,
des linéoles noirâtres diversement courbées, quelques petits
cercles irréguliers, et celles d'entre elles, dites les pré-frontales, sont marquées
chacune d'une tache rectangulaire. Le menton et les bords de la
bouche sont maculés de brun.
Tel est du moins le mode de coloration , que nous offre le seul individu
par lequel l'espèce nous est connue.
DIMENSIONS. Sa longueur totale, qui est de 0n.,i02, se décompose comme
Il suit. Tête long, 0™,02. Tronc long , 0™,3I5. Queue long, 0",087
La téte a en longueur le double de sa largeur prise vers le milieu des
LVCODONTIENS. EUGriATIIIENS. S.-G. UÉTlïllOLÉPIDE. 419
t e m p e s et u n peu plus de quatre fols celle du museau à l'aplomb des narines.
Les yeux ont un diamètre presque égal à la moitié du travers de la
région inter-orbitaire. Le tronc est quarante et une fois aussi long qu'il est
large vers sa partie moyenne. La longueur de la queue est près du cinquième
de celle de tout le corps.
PATRIE. Nous ignorons de quel pays provient ce petit Ophidien, qui
nous a été envoyé en communication par M. le docteur Smith.
IV.® SOUS-GENRE. HÉTÉROLÉPÎDE. — HETEROLEPIS
(1). Smith.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Eugnathes à écailles du dos plus
grandes que les autres, hexagonales et à double carène.
CABACTÈBES NATURELS. Narines ouvertes entre les deux
plaques nasales; pupille sub-elliptique. Les neuf plaques suscéphaliques
ordinaires; une frênaie courte; une pré-oculaire
non rabattue entre la sus-oculaire et la pré-frontale; deux
post-oculaires ( accidentellement soudées ensemble sans trace
de suture ). Huit sus-labiales, la troisième touchant par un de
ses angles au globe de l'oeil, la quatrième et quelquefois la
cinquième bordant celui-ci inférieurement. Ecailles de la série
médio-dorsale hexagones , bi-carénées; les autres moins
grandes , elliptiques ou losangiques , unicarénées ; scutelles
sous-caudales en rang double.
Ce genre se fait particulièrement remarquer par son mode
d'écaillure, qu'on retrouve toutefois chez divers Serpents arboricoles
de plusieurs des familles suivantes ou déjà, étudiées.
Les pièces qui la composent présentent entre elles des dissemblances
plus grandes qu'on n'en observe généralement.
Ainsi, les écailles de la rangée n|pdiane du dos, outre
qu'elles ont plus de développement que les autres, sont hexa-
(1) E-î-Efoi, qui n'est pas fait de la même manière , dissimUis , et de
Aiwiif écaille,
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