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S 6 4 OI'HIDIKNS AGI.VPBODONTES.
provenant de laCarinthie, de la Hongrie, de l'Autricho et de l'Italie ; M.
Mikan , en Bohême, MM- Melaxa et le prince Bonaparte, en Italie. "Wagler,
dans le second cahier de son Iconographie, la décrit sous le nom de
GaUna et comme un Natris.
Les individus de notre Musée ont été recueillis, les uns en Espagne , près
d'AIgésiras, par MM. Quoy et Gaimard ; d'autres proviennent de la Morée,
parBory St.-Yincent, ou de Rome; enfln , de la côte d'Alger , par
M. Guichenot
OBSERVATIONS. Il est diiïïcile de dire si c'est au Tr. vipérin ou au Tr.
cfterioïde qu'appartient le Serpent recueilli sur les bords de lamer Caspienne
par M. Ménétriés qui lui a donné le nom de Coluber vermiculatus,
ou si ce n'est pas plutôt, comme le suppose M. de Nordmann , le Tropidonote
hydre.
Nous répétons que les variétés, pour la distribution des taches , sont si
nombreuses parmi ces Tropidonotes rapportés au Viperinus et au Charsoïdes,
qu'il devient fort embarrassant de les caractériser et de les rapporter
à l'un plutôt qu'à l'autre. Nous nous bornons donc à indiquer sous
la seconde dénomination, les individus qui portent les deux raies longitudinales
plus ou moins marquées par leur pâleur.
Nous avons examiné les têtes osseuses des trois espèces de Nairix , Viperinus
et Chersoïdes, Toutes sont semblables dans la conformation des
pièces solides, dans la forme et la proportion des crochets, dont les trois ou
quatre postérieurs des sus-maxillaires sont plus longs et surtout dans l'obliquité
interne de la série des dents sous-maxillaires, les palatins s'étendant
en arrière jusqu'au coude qui va rejoindre la triple articulation des os
maxillaires avec l'os carré ou intra-maxiilaire.
4 . TROPIDONOTE HYDRE. Tropidonotus hydrus.
Filzinger.
(Coluber hydrus, Pallas.^
CARACTÌUBS. Trois pré-oculaires , quatre post-oculaires; régions
supérieures d'un brun-olive, le plus souvent ornées de taches
noires, régulièrement disposées en quinconce ; les régions
inférieures jaunâtres, tachetées de noir.
SYNONYMIE. 1811. Coluber hydrus. Pallas, zoograpliia Rosso-
Asiatica, t. I I I , pag. 36.
Idem, Rathke Beitrage zur fauna der Krym. (Mem. des sa«
SYNCRANTÉRIENS. G. TilOPIDONOTE. 4. î) 6S
vants étrangers de l'Académie des sciences de Saint-Pélersbourg,
t. I I I , pag. 306, pl. 1, fig. 1-7.
1837. Idem. Krynicki, p. 35.
1831. Tropidonotus tantalus et i^radiw, Eichwald, Zoologia
specialis, t. I I I , pag. 173.
1840. Tropidonotus hydrus, de Nordmann , Faune pontique
(Voyage dans la Russie méridionale sous la direction du Comte
A. Demidoff), t. I l l , pag. 349, pl. 10.
1841. Idem. Eichwald. Fauna caspio- c a u c a s i c a , pag. 110,
pl. 24, fig. 1-3.
DESCRIPTION.
D'après l'ensemble de sa conformation, céite Couleuvre se rapproche
beaucoup de nos Tropidonotes à collier et vipérin dont elle a les habitudes.
Les quatre squammes post-oculaires et la différence d'origine sont les
meilleurs motifs de son classement dans un groupe spécial.
Les écailles sont carénées, un peu bifurquées à leur extrémité libre et
disposées sur 19 rangées ; les plus rapprochées des gastrostèges sont lisses.
On compte 167 à 180 gastrostèges, 1 anale double et 62 à 65 urostéges
également divisées.
DENTS. En examinant les têtes des deux individus provenant l'une du
Levant, par Olivier, et l'autre de la Perse, nous avons reconnu, outre le
caractère distinctif et très-évident des "Syncranlériens, une disposition
toute particulière des os ptérygo-palatins, qui constituent une seconde
mâchoire supérieure interne très-allongée, du double de l'exierne en étendue;
c'est que la portion palatine ou antérieure se trouve comme coudée
ou portée en dehors au point de sa jonction avec les os ptérygoïdiens, et
que les deux os réunis sont garnis , de chaque côté, de trente crochets au
moins, courbés en demi cercle, quoiqu'ils soient très-grêles.
COLORATION. M. Nordmann et M. Eichwald insistent sur les différences
que présentent souvent les couleurs de ce Serpent, lesquelles varient suivant
l'âge ; ce qui rend la détermination de cetle espèce difficile.
C'est à cette cause et aux différences individuelles, qu'il faut atribuer,
selon ces zoologistes, la formation d'espèces purement nominales établies
aux dépens de VHydre. M. Eichwald d'abord, le reconnaît pour les espèces
qu'il avait nommées Tr. tantalus et gracilis, et que Fitzinger avait
déjà supposé ne pas représenter des types distincts. L'auteur de la faune
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