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VII.« GENRE. ABLABÈS. — ABLABES (1). Nobis.
CARACTÈEES. Serpenis coliibriforracs à tôtc médiocre, généralement
assez distincto du tronc qui est presque cylindrique ;
ventre séparé des lianes par un angle peu saillant, les gastrostèges
se relevant à peine sur les côtés (2) ; museau court,
mousse et arrondi ; yeux plutôt petits ; queue peu longue ,
assez effilée; écailles du tronc rliomboïdales, le plus souvent
courtes et toujours sans carènes.
Par suite des détails qui précèdent, et qui montrent qu'il
existe certaines analogies de conformation générale entre les
espèces comprises dans ce genre et celles qui appartiennent
aux Coronelles, il est facile de comprendre qu'il doit contenir
quelques-unes de celles que M. Schlegel a admises dans ce
dernier genre. Telles sont , en eflét :
VAllahes rufuhis,
— baliodeirus,
q u i , sous les mômes noms spécifiques, sont décrits par ce
naturaliste comme Coronelliens.
VAhlahèsponctué que M. Holbrook a inscrit dans le genre
Couleuvre, et que M. Schlegel a placé dans celui des Calamaires
, diffère de ces derniers en ce qu'il n'est pas vermiforme
comme eux; qu'il a la tête plus distincte du tronc, la
queue un peu plus longue, mais surtout plus effilée.
Quant aux Ablabès quatre-lignes et Ablabês triangle que M.
Schlegel considère comme des Couleuvres, et dont le second a
reçu, de M. Fitzinger, le nom générique spécial de Calopeltis,
Cl) A'^Xatii; , i^f, EV , innocent, qui iioniiiî il personne.
(2) Une seule espèce, quatre lignes, fait exception, les gaslrostèges
se relevant plus sur les flancs que chez ses congénères,
ISODONTIENS. G. ABLABJJS. 50 S
ils ont un ensemble de formes qui montre le^r affinité avec
les espèces que nous en rapprochons.
Enfin, nous trouvons dans les collections trois Serpents
Aglypliodonteslsodontiens, non encore décrits, dont la place
nous semble tout-à-fai t indiquée dans la coupe générique dont
il s'agit. Ce sont les A6/a6es six-Ugnes, dix-lignes et rougeâtre.
De tous les genres de cette famille des Isodontiens, il en
est un seulement avec lequel les Ablabès ont une certaine
ressemblance : c'est celui des Élaphes, mais la carène des
écailles de ces derniers s'oppose à la confusion , puisque les
premiers ont les écailles lisses.
Il faut maintenant laisser de côté, dans cette étude comparative
, tous les autres genres de cette même famille , et d'abord
, le Gonyosome et les Spilotes dont la hauteur et la compression
du tronc sont les caractères distinctifs ; les Dendrophides
aux formes sveltes et élancées, puis les Eerpétodryas ,
qui rappellent un peu la conformation générale de ces derniers,
quoique à un degré moins marqué et qui en diffèrent
d'ailleurs par les caractères énnmérés dans le chapitre qui leur
est consacré, mais dont la longueur relative de la queue, et la
grandeur des yeux sont des marques distinctives et très-importantes,
quand on les compare aux Ablabès. On doit enfin,
laisser encore de côté les Calopismes qui, en raison de leurs
formes lourdes , trapues et ramassées, de la largeur de leur
cou , laquelle confond entièrement la téte avec le tronc, ont
une physionomie toute spéciale, et les RhinecMs, les seuls
Isodontiens à museau pointu et construit de façon à leur permettre
de creuser le^ol.
SYSTÈME DENTAIRE. Les sus-maxillaires grêles, minces
même à la base, courbées presque à leur base, sont égales
entre elles, à l'exception de la première et de la dernière, qui
sont un peu moins longues que les autres.
Lessous-maxiliaires grandes et effilées aussi, augmentent
REPTILES, TOME Yl i . gO.
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