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880 Ophidiens aglyphooontes.
(D'après Linnsêus.) Par conjecture, il rapporte à cette espèce uno
vipère du Musée de Paris et dont nous ne pouvons pas reconnaître
l'identité.
1823. Coluber scptem-vittatus. Say. Th. Descr. of three now
species of Coluber inhabiting the United-states. Journ. of the
Academy ofNatur. Sciences of Philadelphia. Tom. IV, part. 2 ,
pag. 240.
1833. Idem. Harlan. Med. and. Phys. Researches, p. 113.
DESCRIPTION.
FORMHS. Le corps est allongé , un pen étroit ; la léte, peu distincte du
tronc, est courte. La queue est longue et peu robuste.
Les neuf plaques sus-céphaliques ordinaires. Deux nasales, entre lesquelles
la narine est percée. Il y a deui plaques pré-oculaires précédées
d'une frênaie assez grande, qui manque chez un de nos individus, si l'on
considère la pré-oculaire prolongée en avant, comme tenant lieu de celte
plaque ; ou bien, au contraire , on petit dire que la pré-oculaire inférieure
manque et qu'elle est remplacée par un prolongement en arrière de la frênaie.
On compte sept paires de sus-labiales ; la troisième et la quatrième
touchent à l'oeil.
ECAILLURE. Les carènes des écailles sont très-saillantes sur la partie
postérieure du tronc et sur la queue. Elles sont disposées sur 19 rangées
longitudinales et présentent une petite bifurcation à leur extrémité libre.
Gastrostèges : 143 à 14G ; anale double ; urostèges également divisées,
79 à 81.
CoioRATioN. Yoici, comment M. Say indique les particularités du système
de coloration. Nous traduisons ici sa description, parce qu'elle donne
une notion très-exacte de la situation respective des lignes longitudinales
qui constituent le caractère essentiel de cette couleuvre. « Une ligne noire,
dit-il, occupe la série des écailles de la région vertébrale et une portion dé
la série qui, de chaque côté, est contiguë à la médiane. Une autre ligne,
semblable à la précédente, occupe la cinquième rangée longitudinale des
écailles et une partie de la quatrième à droite, comme à gauche. Une
bande noirâtre, quelquefois plus large que les précédentes, recouvre la
moitié de la largeur de la neuvième rangée etle bord externe correspondant
des gastrosièges. Une raie jaune se voit sur l'autre moitié des écailles
de la neuvième rangée ets'étend sur presque toute la largeur de celles qui
forment la huitième. »
« Les régions inférieures sont jaunes et parcourues par deux lignes noiî
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SYiSCnANTÉmENS, fl. TnOPIDONOTE. 9. 581
râtres, parfaitement régulières et situées parallèlement de chaque côté de
la ligne médiane. Elles résultent de la disposition symétrique de taches carrées.
Elles s'arrêtent au cloaque. »
DIMENSIONS. Le plus long des Leberis du Muséum a 0™,59 , la Téte et
le Tronc ayant C«,4-3 et la Queue, 0m,lG.
PATRIE, Les trois spécimens ont été adressés de la Caroline, (Charleston)
en particulier, par BIM. Lherminier , Ilolbrook et Richard.
Il paraît, d'après M. Holbrook, que cette Couleuvre est abondante aux
Etals-Unis et spécialement dans la Pensylvanie , dans les Etats de Michigan
, de New-Jersey, de l'Ohio et de New-York.
MOBIIRS. Comme les autres Tropidonotes, celui-ci est un Serpent d'eau.
On possède, à cet égard, des observations directes d'un naturaliste américain,
M. Peale.
OBSERVATIONS. Le nom de Leberis ayant été appliqué par Linnaeus à un
Serpent qu'il supposait venimeux et son opinion ayant été admise, mais
sans contrôle, par la plupart des naturalistes jusqu'à Shaw, qui a rappelé
les doutes de Gray à cet égard, il nous semble important de présenter ici
les remarques intéressantes de M. Holbrook. Nous devons surtout les mentionner
parce qu'elles motivent l'emploi que nous avons fait, avec ce naturaliste,
du nom de Leberis pour désigner l'espèce dont il s'agit.
« Je suis heureux; dit-il, de pouvoir réintégrer dans le Catalogue des
Reptiles de l'Amérique du Nord et à la place qui lui convient, cette espèce
longtemps méconnue, car je n'ai pas le moindre doute qu'elle représente
le Coluber Leberis de Linnoeus, comme on peut le voir par les détails qui
suivent: »
« Kalm qui a, le premier , découvert cet Ophldien et en a donné la diagnose
abrégée reproduite par Liiina;us, a résidé peu de temps dans le Delaware
et dans la Pensylvanie d'où il s'est rendu dans le Canada. Or, le
seul Serpent marqué de lignes foncées {fascioe lineares nigroe) qu'on ait,
jusqu'ici, trouvé dans la portion du continent américain où il a voyagé est
la Couleuvre dont il s'agit. »
« A la vérité, Kalm regarde cet animal comme venimeux et en cela, il a
été suivi par un certain nombre de naturalistes bien excusables, au reste,
car ils n'avaient jamais vu ce Serpent. Ses observations d'ailleurs ont été
superficielles. On lui a dit que les morsures étaient vénéneuses et il l'a cru.
La même erreur a été commise par Catesby relativement à l'Hétérodon
noir, que sur ime semblable assertion, il a représenté dans son ouvrage
comme armé de crochets à venin. »
« 11 faut ajouter qu'on n'a encore trouvé aucune espèce de Solénoglyphe
dans le pays parcouru par Kalm, à l'exception du Serpent à sonnettes
et du Copperhead (Trigonocéphale cencliris ), et l'Erpétologie da
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