674 OPHIDIENS AOiT.VPnODONTES.
11.« GENRE. PÉRIOPS. — PERÎOPS (1). Wagler.
CARACTÈRES ESSENTIELS. Des scutelles sous-oculaires placées
au-dessus des sus-laUales; corps allongé, arrondi, à écailles
des flancs lisses et non oUongues; mais à peu près carrées; tête
très-distincte du cou, qui est étroit et comme aminci.
Le nom donné à ce genre indique une particularité remarquable
en ce qu'elle lui est tout-à-fait spéciale ; car chez tous
les autres Diacrantériens, le bord inférieur de l'oeil touche
aux plaques de la lèvre supérieure qui s'étendent jusquelà
, tandis qu'ici, les scutelles sous-oculaires complètent le
cercle squarameux de l'orbite avec les pré-oculaires et les
post-oculaires.
La tête des espèces de ce genre est assez large en arrière ,
quoique elle soit allongée, mais comme le tronc commence
ensuite par une portion un peu effilée, elle s'en distingue de
suite. La queue est médiocre en longueur. Les écailles qui
recouvrent les flancs sont lisses ; cependant celles qui sont
correspondantes à la région moyenne du dos, surtout en arrière,
sont légèrement carénées ou comme pliées sur la longueur,
ce qui produit un peu de saillie.
Les narines sont percées dans deux plaques. Le dessus de
la tête est revêtu de neuf plaques comme à l'ordinaire, chez
l'une des espèces, mais l'autre en porte assez souvent onze ,
ce qui estrarechezlesophidiens.Les sus-labiales, comme nous
l'avons dit, sont séparées du bord de l'oeil par de petites
squammes caractéristiques du genre. Les plaques sous-maxil-
(1) De Uif) , autour, circà , et de Qif/, oeil, oculus, à cause des plaques
qui bordent en dessous le pourtour du globe oculaire.
DIACttMNTÊlUENS. G. PÉRIOPS. 1. 075
laires antérieures sont plus courtes et plus larges que les
postérieures.
Ce genre, établi par Wagler, ne diffère réellement pas
beaucoup de ceux près desquels il est placé. 11 ne réunit que
les deux espèces que nous y rangeons.
C'est, comme on l'a vu précédemment (Tom. YII, p. 876) ,
une disposition analogue du cercle squammeux de l'orbite ,
qui nous a déterminés à considérer le Tropidonote cyclopion
comme le type d'une espèce distincte.
La Couleuvre à raies parallèles offre, le plus souvent, dans
le nombre des plaques de la tête et du museau des différences
notables quand on la compare à la Couleuvre fer-à-cheval,
mais elle a cependant trop de rapport avec cette dernière, dans
tout l'ensemble de son organisation, pour qu'on puisse l'en
séparer génériquement. M. Schlegel les a rapprochées, l'une
et l'autre, des espèces qui forment, dans notre méthode, le
genre Zaménis très-peu différent du genre Périops.
Ces deux Couleuvres ont le museau un peu incliné en bas ,
et les yeux grands, à pupille ronde. Elles se distinguent d'ailleurs
très-nettement par les caractères énumérés dans la description
de chacune d'elles.
Comme il n'y a que deux espèces qui puissent être inscrites
dans ce genre, il est facile deles distinguer. L'une a la plaque
qui précède l'orifice du cloaque simple ou unique; c'est celle
que nous avons inscrite sous le n.» 1, dite fer-à-cheml. La
seconde a cette plaque double ou divisée, c'est le n.» 2 ou
P. à raies parallèles
1. PÉRiOPS FER-A-GHEVAL. Periops hippocrepis (1),
Wagler.
{Coluler hippo crépis. Llnnoeus. )
Caractêiies. Plaque anale double ou divisée; plaque frênaie
unique ; neuf paires de plaques sus-labiales ; écailles lisses.
(1) Linnajds donne ainsi l'explicalion de ce nom (Mus. Ad. Frid.) « Occipiit
fascia arcuala instar ferri equini infleoea. »
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