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684 OPHIDIENS AOLYPtlODONTES.
toutes semblables et en grand nombre. Les formes sont assez
élancées ; la queue est longue.
A l'exemple de Wagler, qui a fondé ce genre, nous l'adoptons
en y plaçant quelques espèces, qui ont entre elles assez
d'analogie pour pouvoir être ainsi rapprochées, mais ce ne
sont pas absolument les mêmes que celles qui y ont été rapportées
par ce zoologiste. Nous prenons, il est vrai, comme
lui, la Couleuvre verte et jaune pour type , mais sa seconde
espèce appartient à notre famille des Isodontiens, où elle est
décrite sous le nom à'Elaphe d'Esculape (Tom. YII, p. 278.)
Nous admettons de plus, dans ce groupe, trois autres espèces.
Nos Zaménis sont donc : 1." La Yerte et Jaune f Z . viridiflavusj
; 2." la C. à bouquets fZ. florulentus) ; 5." la C. à
rubans (Z. trabalisj qui, quoique moins élancée que la première,
lui ressemble cependant beaucoup ; 4." le Tyria de
Dabi fZ. DalhiiJ de Fitzinger, placé par M. Schlegel parmi
les Psammophis, mais à tort, car il n'appartient pas, comme
les Serpents qui doivent seuls conserver ce nom au sousordre
des Opisthoglyphes : c'est au contraire un Aglyphodonte
; 5.° enfin, un Serpent qui ne peut rentrer dans aucune
des espèces déjà décrites et que nous nommons Zaménis
mexicain.
M. Schlegel, au reste, justifie bien la réunion que nous proposons
ici pour ces différentes espèces, si ce n'est la quatrième,
car il décrit les trois premières, les unes à la suite
des autres, dans son vaste genre Couleuvre.
Quant aux Couleuvres fer-à-cheval et à raies parallèles qu'il
en rapproche, nous avons vu, dans l'étude du genre précédent,
les motifs qui doivent faire adopter le genre Périops. La
principale différence qui en distingue les Zaménis est surtout
l'absence des plaques sous-oculaires qui, étant constantes
chez les Périops, leur ont valu le nom par lequel Wagler les
a désignés le premier.
De plus, on ne retrouve dans aucune des espèces de Zamé-
DIACRÀNTÉRIENS. «. ZAMÉNIS. 68 5
nis, l'une ou l'autre des particularités suivantes, et qui sont
propres à la Couleuvre à raies parallèles, savoir : trois plaques
frênaies, des plaques sus-céphaliques supplémentaires,
des carènes sur les écailles médianes du dos, et enfin une plaque
anale double.
Du reste, les analogies de conformation sont très-frappantes,
et cependant la tête est moins distincte du tronc que chez les
Périops.
Le tableau synoptique suivant dirige dans la distinction
des espèces que nous avons pu distribuer dans ce genre, d'après
le nombre des plaques qui bordent la lèvre supérieure ,
la forme de la plaque rostrale et la distribution des couleurs.
lABLEAC SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE ZAMÉNIS.
là petites lignes jaunes, formant des dessins variés 1 . 2 . VEUT ET JAUNE.
U j Isaillante sur le devant du front . 2. Z. A ncBASS.
^ 'sanslignes;rostrale) , , „
® < à bandes le long du corps. 5. Z. MEXICAIN
[non saillante
sans bandes ;loeillées.
cou à taches!
(nulles .
3 . Z. KE DAUt.
4 . Z. ABOUQCETS.
•iili!