du carpe (i). M. Geoffroy en a découvert une espèce dans
les catacombes d’Egypte (2).
Les Mormoops. Leach.
Ont quatre incisives à chaque mâchoire, les supérieures
assez grandes ; les inférieures trilobées ; leur crâne est singulièrement
élevé, comme une pyramide au-dessus du museau;
et de chaque coté du nez est une lame triangulaire qui va
rejoindre l’oreille (3).
L es Chauves-souris communes ou Y espertilions.
(Y e s per tiuo. C u v . et Geoff. )
Qui ont le museau sans feuille ni autres marques distinctives,
les oreilles séparées, quatre incisives en h a u t, dônt
les deux moyennes écartées, et six en bas à tranchant un peu
dentelé : leur queue est comprise dansla membrane. Ce sous-
genre est le plus nombreux de tous; on en trouve des espèces
dans toute les parties du monde. Nous en comptons six ou
sept en France.
Les unes ont Poreillon en forme d’alène, et c’est à cette
division q u ’appartient l’espèce la plus connue ou
La Chauve-souris ordinaire. ( Vesp. murinus. Linn.
Y. Myotis. Kuhl.) Buff. YIII, xvi.
A oreilles oblongues de la longueur de la tê te , à poil
b ru n , marron dessus, gris-clair dessous; les jeunes, gris-
cendré.
On a observé depuis peu en Europe quelques espèces
plus petites mais voisines (4). 1 2 3 4
(1) C’est ce qui avait fait nommer par Iliger, saccopterix, celui de ses
genres qui comprend les taphiens.
(2) Le Taphien filet, Eg. Mammif., I, 1, 1. — Le taphien perfore', ib.
III, L., qui ne paraît pas différer du lerot volant, Daub. T. senegalensis, G.
— Ajoutez le Vesp. lepturus, Gm., Schr., LVII. — Le T. des Indes
( Y . brachmanus, G..,), — Le T. de l’Isîe-de-F rance, (T. mauritianus, G.).
— Le T. roux (T . rufus, Wils., Amer. Ornith., tom. Y lfp l. r ,, n° 4. ).
— Le T. aux longues mains ( T. longimanus. Hardw. ), Trans. Linn. ,
tome, pl. x v i i ?
(3) L’espèce (Mormoops Blainvillii, Leach., Trans. Linn., X III) est
de Java.
(4) Le Y. de Beschslein (V . beschsteinii, Leisler ) , Kuhl, Chauves.
CARNASSIERS.
D’autres vespertilionsontl’oreillon anguleux.Telle est :
La Sérotine. ( V. serotinus. L .) Buff. YM, x vm , 2.
Marron-foncé, à ailes et oreilles noirâtres , la conque
de celles-ci triangulaire, plus courte que la tete. La fe-'
melle est plus pâle. On la trouve sous les toits des églises
et autres édifices peu fréquentés (1).
D’autres encore ont l’oreillon en forme de croissant.
La Noctule. ( V. naetula. L.) Buff. YM , x vm , 1. Y. pro-
terus. Kuhl. V. lasiopterus Schreb. 58. B.
Fauve, à oreilles triangulaires, plus courtes que la tete,
l’oreilion a rrondi; un peu plus grande que la sérotine.
On la trouve dans les creux des vieux arbres, etc.
La Pipistrelle. ( V. pipistrellus. Gm. ) Buff. YIII, xix, 1.
La plus petite de ce pays-ci ; brune noirâtre, a oreilles
triangulaires (2).
M. Geoffroy sépare encore des vespertilions
L es Oreillards. (P lecotus. Geoff. )
Dontles oreilles, plus grandes que la tête, sont unies 1 une
à l’autre sur le crâne, comme dans les megadermes, les
rhinopomes, etc. Leur oreillons est grand et lancéolé, et il y
a un opercule sur leur trou auditif.
L’espèce vulgaire {Vesp. auritus, L.), Buff., YM, xvii, 1,
est plus commune encore ici que la chauve-souris ; ses
oreilles égalent presque son corps. Elle habite les maisons,
lès cuisines, etc. Nous en avons une a u tre , découverte
par Daubenton , la barbastelle ( Vesp. barbastellus, *1
d’Allem., pl. x x n .— Le Y. k moustaches ( My stacinus, id.), Ib. 18. —•
V. Daubentoni, Leisler, Kuhl., pl. xxv , 2. — Y. Nallereri, Kuhl., pl.
xxiii, etc. — Aj. en espèces étrangères : V. emarginatus, Geoff., Ann.
Mus., YIII, pl. XLVi.—Y. pictus,L., ou kirivoula de Java, Seb. , I, pl.
iv i, f. 23.—Y. p o ly lh r ix , Isid. Geoff., Ann. des Sc. nat., III, p.
4 4 o. — V. levis, Id., ib., etc.
(1) Aj. V. carolinensis, Geoff., Ann. Mus., YIII, pl. xlyii.
(2) Aj. le Y. de Kuhl (Y. Kuhlii. Natterer.), Kuhl, Chauves, d’Allem.,
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