Les CAROUGES. (XANTHORNllS.) ( i ) .
Nediffèrent des troupiales que par leur bec tout-à-fait
droit (2).
On doit distinguer dans le nombre une espèce à bec un
p eu plus c o u r t , qui se rapproche par là des pinçons :
( Icterus pecoris. T em . Emberiza pecoris. W ils . ) Am. II.
x vm . 1. %. et enl. 6 0 6 . 1.
D’un noir v io le t; la tête et le cou gris-brun. Cet oiseau
v it en troupes auprès du bétail , mais le trait le plus
d is tin c tif de ses habitudes , c’est qu ’il dépose ses oeufs
dans des nids étrangers comme le coucou (3 )i*
Les Oxxrinques. (Tem. )
Ont un bec conique et p o in tu de ea roug e, mais plus
court que la tête.
L’espèce con n u e (Oxyr. flammiceps. T. ), O. cristatus
Swains. 111. 4 {b col- porte un e huppe meléede rou g e,
comme plusieurs tyrans.
Les P it-P its. Buff. (D acnis. Cuv.)
R eprésentent en p e tit les carouges par leur bec conique et
aigu. Ils les lie n t avec »les figuiers. L’espèce connue ( Mot.
cayana, L .) , en l. 6 6 9 , V ie ill., gai. i 6 5 , est un p e tit oiseau
bleu et noir. 1 *3
(1) M. "Vieillot donne à mes carouges les noms de baltimore et (Vy-
phanles ,.galer., pl. lxxxvu. lie n sépare quelques-uns, qu’il nomme
particulièrement troupiales ou agelaius, pl. lxxxviii.
(a) Oriolus icterus, eni. 5 3 a ;— Oriolus minor et tanagrabonariensis,
enl. 710. Ce sopt le même oiseau.— Oriolus citrinus, Spix. 76; — le Car.
gasquet, Quoy et Gaym.,Voy. deFreyc., pl. xxiv; — Oriolus phoenicms,
enl. 4oa; — Oriolus amcricanus , 2 3 6 , 2; — Oriolus leuçoplerifS, Latli.,
Syn. I , frontisp.; — Oriolus bonana, enl. 5 3 5 , 1;— Oriolus cayenensis,
ib i d .,2 ;— Or. iclerocephalus, 3 4 3 ;—Or. xanlhocephalus, Ch. Bonap.,
1. IV , 1 , 2 ; — Or. mexicanus , enl. 533 ; — Or. xanthornus, 5 , 1 ; —
Or. baltimore, 5 o6, 1; Vieill., gai. 87, et Wils., I , 1, 3 ;— Or. spurius,
e n l., 2, et Wills., I , iv , i ~4 ; — Or. melancholicus, enl. 4 48 , dont
l’adulte est Or. guyanensis, enl. 53 6 ; Vieill., galer,, pl. 88.
(3) Gmel. cite la fig. 606, 1, des pl. enlum. sous oriolus minor $ c’est
une erreur.
L es Etourneaux. (Sturnus. L in .)
Ne diffèrent des carouges que par un bec déprimé,
surtout vers sa pointe.
U Etourneau commun. (Sturnus vulgaris. Lin. ) E n l. ^5.
Naum. 62.
N o ir, avec des reflets v io le ts et v e r ts , tacheté partout
de blanc ou de fauve. L ejeUne mâle est gris-brun.
Cet o is e a u , très nombreux dans tou t l’ancien c o n tin e n t,
se nourrit de tou tes sortes d’in se c te s, et rend service aux
bestiaux en les débarrassant. Il vole en troupes nombreuses
e t serrées, se laisse aisément appriv o iser, et apprend à
chanter et m ême à parler. Il nous q u itte en hiv er. Sa chah-
est désagréable (1).
Nous ne voyons aucun caractère suffisant pour
distinguer nettement des conirostres, les genres de
la famille des corbeaux, qui ont tous la rnême
structure intérieure, les mêmes organes externes,
et ne se distinguent que par une taille générale- *IV.
(1) Ajoutez Sturnus unicolorde l’Eur. mérid.1, Temm., col. 3 ; Vieil 1.
gai., pl. x c i;— Sturnus capensis, enl. 280, dont St. contra, Albin, I I I ,
21, ne diffère pas , mais qui est des Indes et non du Cap. ■—St. militaris
enl. 113 ; — St. ludouicianus , enl. 2 5 6 , le même que Valauda magna ,
Gm., Catesb. 1, 3 3 , ou le stournelle à collier, Vieill., g a i., pl. xc , et
Wils., III, xix, 2 ; — Y Etourneau à camail rouge [oriolus ruber, Gm.),
Sonnert., nouv. g ., pl. l x v i i i , ou amblyramphus tricolor , Leach , Zool.
miscell. ,p l. xxxvi ; belle espèce des steppes de Buenos-Aires, et non
des Indes, comme le dit Sonnerat.
IV. B . Ce St. cinclus forme ci-dessus un genre voisin des merles - le
St. sericeus, Brown., II I, 21, est plutôt un marlin; le St. collaris est la
même chose que la fauvette des Alpes (accentor). Le St. carunculatus
doit, je pepse, aller avec les philédons.
Les espèces d’Osbec, d’Hernandès , etcA, sont peu authentiques; quant
à celles de Pàllas, il est fâcheux que l’on n’en ait pas de 'fip-urès. Les
stournes de Daudin doivent retourner avec les merles ou avec les philé
dons , et ses quiscales en partie aux martins , en partie aux-cassiques.,En
général, Daudin avait achevé d’embrouiller ce genre, déjà fort mal traité
par ses prédécesseurs.