Malacologie de M. de Blainville, m’ont aussi beaucoup
servi pour les mollusques. J’y ai joint les vues
et les faits nouvea'ux compris dans les nombreux et
savants écrits de MM. Geoffroy Saint-Hilaire père
et fils , Savigny , -Temmink , Lichtenstein | K u h l,
WÛlson, Horsfield, Yi gors, Swainson, Gray, Ord,
Say, Harlan, Charles Bonaparte, Lamouroux, Mit-
chill, Lesueur, et de plusieurs autres hommes habiles
et studieux, que je citerai avec soin aux endroits
où je parle des sujets qu’ils ont traités.
Les beaux recueils de planches qui ont paru dans
ces douze dernières années , m’ont permis d’indiquer
un plus grand nombre d’espèces, et j’ai profité
amplement de cette facilité. Je dois surtout
reconnaître ce que je dois en ce genre à l ’Histoire
des mammifères de MM. Geoffroy Saint-Hilaire
et Frédéric Cuvier, aux planches coloriées- de
MM. Temmink et Laugier, àla Galerie des Oiseaux
de M. Vieillot, à la nouvelle édition des Oiseaux
d’Allemagne deMM.Nauman, auxOiseaux desÉlals-
Unisde MM.Wilson, Ord, et Charles B onaparte(i),
aux grands ouvrages de M. Spix et'de S. A. le
prince Maximilien de Wied, surles animaux du Brésil,
etàceux de M. de Férussacsur les mollusques.
Les planches et les descriptions zoologiques des
Voyages de MM; Freycinet et Duperrey, données
dans le premier par MM. Quoy et Gaymard, dans
(i) L’ouvrage de M. Audubon sur les Oiseaux de l’Ain, sept., qui
surpasse tous les autres en magnificence, ne m’a e'te' connu que lorsque
toute la partie des Oiseaux eLait imprimée.
le second par MM. Lesson et Garnot, offrent.aussi
beaucoup d’objets nouveaux. On doit en dire autant
des animaux de Java de M. Horsfield. Sur un plus
petit module on trouve encore des figures nouvelles
d’espèces rayes, dans les Mémoires du Muséum ,
dans les Annales des sciences naturelles et d’autres
ouvrages périodiques français, dans les différents
Dictionnaires d’histoire naturelle, dans les Illustrations
zoofogiques de M. Swainson et dans le Journal
zoologique que d’habiles naturalistes publient
à Londres, Les Journaux du Lycée de New-Yorck
et de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie,
ne sont pas moins précieux; mais à
mesure que le goût de l’histoire naturelle se répand,
et que cette science est cultivée dans plus de pays,
le nombre de ses acquisitions augmente en progression
géométrique, et il devient de plus en plus difficile
de rassembler tous les écrits des naturalistes
et de compléter le tableau de leurs résultats ; j’ose
donc compter sur l’indulgence de ceux dont les
observations m’auraient échappé, ou dont je n’aurais
pas étudié les ouvrages assez soigneusement
pour en tirer tout le parti qu’ils pouvaient m’offrir.
Mon célèbre ami et confrère M. Latreille ayant
bien voulu, comme dans la première édition , se
charger de la partie importante et difficile des crustacés
, des arachnides et des insectes, il expose lui-
même dans un avertissement la marche qu’il a
suivie , et je n’ai pas besoin de m’étendre ici sur
ce sujet.