Nous n’en avous en Europe q u ’une espèce,
( Caprimulgus europoeus. L. ) E n l. ig 3 ,
Grandeconnne unegrive, d’un gris brun ondulé etmott-
clieté de brun noirâtre , une bande blanchâtre allant du
bec à la nuque. Elle niche dans les bruyères , pond deux
oeufs seulement.
L’Amérique produit plusieurs de ces oiseaux, à queue
ronde ou carrée, dont un aussi grand qu’un hibou ( Ca-
prim. grandis. ) E nL , 3a5 , et un autre C. vociferus.
Wils. V .xli, célébra par les cris très forts q u ’il fait entendre
au printemps (i). Il y en a un à la Nouvelle-Hollande.
L’Afrique en a aussi quelques-uns (3), et dans le nombre
il en est à queue pointue (3) et d’autres dont la queue
fourchue est un indice de plus des l’apports de ce genre
avec les hirondelles (4). Il y en a même u u en Amérique
dont les fourches de la queue sont plus longues que
le corps (5) ; l’ongle du milieu de ces espèces à quehe
fourchue n’est pas dentelé.
Une espèce, également d’Afrique, mais à queue ronde,
est fort remarquable par une plume deux fois plus longue
que le corps, qui naît près du poignet de chaque aile, et. n’a
de barbes que vers son extrémité ( Cap. longipennis ) Shaw.,
Natur. Miscell., 265.
Les P oD A R G E S . ( PoDARGUS. C u V . )
Ont la forme, la couleur, les habitudes des tète-chèvres•
(1) Ajoutez : Capr. virginiahus, Edw., 6 3 , o u amène anus, Wils. ,
Y, xl, 1, 2 , qui me paraît au moins très voisin du gujanensis , enl.
■j33 ; il a été confondu avec le vociferus; — Capr. carolinensis, Ca-
tesb., 8 , Wils., V I , liv, 2 , espèce fort voisine de la nôtre; — Cjcùmaï.-
censis, Lath , Syn. I I , pl. lvii ; — C. rufus, enl. 735; — €tjsemitor-
cjuatus, enl. 7 3 4 ; — C. cayennensis , enl. 7 6 0 ;— C. acutus, enl. 752 ;
— C.JYattereri, col. 107; — C. cliurnus, Pr. Max., col. 182 ;— C. mysta-
calis, Te mm.
[2) C. infuscatus . Ruppel., pl. v i ;— C. isabellinus, T ., col. 879 ;
— C. eximius, Rupp., col. 3g8 .
— (3) C. climacurus, Vieill., galer. 122.
(4) Capr. furcalus, Cuv. , Vaill., Afr. 47 ; C. pectorales, id ., ib., 94.
(5) C. psalurus , Tem., col. 117 , i 5 t.
• 1 vUU
7 c,1,, bcc f e ro b u sle> « » »’ont ni membranes
entre les doigts ni dentelure à l’ongle du milieu (1).
Le P. cendre'. (P . Cuvieri. ) Vieill. gai. I23 .
\a r ie de cendré, de blanchâtre et de n oirâtre: de la
taille d une corneille.
Le P. roux.\P. javanensis. Horsfield. Jav. )
Roux, varié de brun , une bande blanche le long df.s-
scapulaires. e
Le Podarge cornu ( P. cornutus. T. ) Col. i 5q.
Roux varié dé blanc , à grandes touffes de plumes aux
oreilles. r
La troisième famille des passereaux, ou
LES CONIROSTRES,
Comprend les genres à bec fort, plus ou moins
conique et sans échancrures • ils vivent d’autantplus
exclusivement de grains, que leur bec est plus fort
et plus épais.
On distingue d’abord parmi eux le genre des
Alouettes ( Alaujda. L. ),
Par l ’ongle de leur pouce, qui est droit, fort et
bien plus long que les autres (2) : ce sont des oiseaux
granivores, pulvérateurs, qui se tiennent et nichent à
terre.
Le plus grand nombre a le bec droit, médiocrement gros
et pointa. ü
L’Alouette des champs. ( Al. arvensis.) Enl. 368. 1.
Naum. 100. i.
Est connue d eto u tlem o n d ep a rso n vol perpendiculaire
(1) M. Vigors considère les podarges comme liant les lète-clièvres
aux chouettes.
(a) Ce caractère est plus ou moins marqué dans les bergeronnettes , les
a ouettes, les antbus, dont nous avons déjà parlé , et dans les bruants de
neige , dont nous parlerons plus ba|.