Quelques espèces voisines des moucherolles, les P uaty-
b h y n q u e s , se font remarquer par un bec encore plus élargi et
déprimé (i).
ensuite les^spèces huppées et àplumes alongées à la queue, telles que le mou-
cherolledeparadis{Muscic. paradisi et ladusparadisiacus, Gm.), enl. 234
JY. B . Ces figures ne représentent que des femelles ; la queue des mâles est
beaucoup plus longue. —Le petit moucherolle de paradis ou schet de Ma -
dagascar ( MuSbic. mutatd). Deux oiseaux que Buffon décrit aussi ailleurs
sous le nom de vardiole ou pie de paradis.— Puis des espèces sans huppe
mais à plumes delà queue en partie alongées ; le moucher, yetapa ( mus-
cic. psalura T .) , col; 286 et 296 , ou Muscic. risora, Vieill., i 3 i . —Le
Moucher, à queue de coq y |gallita d’Azzar., Muscic. aleclor, pr. Max. ,
col. 15 5 , Vieilli, i 32. — Plathyrh. Jilicauda, Spix , 14.
Quelques espèces se font remarquer par un cercle membraneux autour de
l’oeil : Musc, melanoptera, Gmel. Enl. S6q. 3. — M. telescophtalma.
Lass. et Garn. Voy, de Duperrey , Zool., pl. xym.
D’autres, par un bec long , plat et obtus, presque semblable à celui des
Todiers ; mais avec une échancrure qui manque aux Todiers véritables :
dont les pieds spnt d’ailleurs autrement conformés. T. cinereus. Des Mar.
ou T . melanocephalus Spix , ix , 2. Le jeune est T. cinereus, Spix, x.
1. et T. maculatus. Desm. — T . griseus. Desm.
Enfin une multitude d’autres espèces, comme le manteldVaill. i 5 i.
ou Muscic. borbonica, enl. 5 7 3 ,1 . — Muscic. cristala, enl. 573, 2,
et tchitrec, Vaill., Afr., II I, 142, 1 . — Muscic. coerulea, enl. 6 6 6 , 1. —
Todus leucocephalus, P all., Sp ., V I , pl. i n , f. 2 , ou Muscic. domini-
cana, Spix, 29, 2. M. albwenler. Id. 3 o en est la femelle. — T . sylvia,
Qesm.—Platyrhinchus chrysoceps, Spix, x i, 2 .— Plat, ruficauda. ib. 1.
—Platyr. hirundinaceus, Spix, i 3 , 1. — Plalyr. cinereus, ib. , 2. —
Muscic. barbata, enl. 83o, i. dont M. xanthopygus, Spix. ix , 1,paraît
la femelle. —■ Muscic. coronata, enl. 675, 1. — Le molenar, Vaill. 160,
i, 2. ou M. pistrinaria, Vieill. — Le g. m. à lunettes, ib. i 52 , 1, — M.
flammiceps, Tein., col. i 4 4 - 3 . — M. mystax. Spix. 3 i .—M. murantia.
Enl. 3 3 i . 1. —; M. querula , Vieill., Am. 3g, dont plat, cinereus, Spix.
x n i, 2, diffère à peine. — M. cucullata, Lath., etc.
(1) C’est sur cette division que M. Vieillot a fait son genreplatyrhynchos,
gai. inô.Tels sont Muscic. aurantia, enl. 83i, 1.— Todus macrorhynclios,
Lath ., Syn. I , pl. xxx, ou todus rostratus, L a th ., Desmar. 5 et surtout
todus platyrhynchos, P all., Spic., V I, pl. I I I , C. On voit que plusieurs
moucherolles ont été placés parmi les todiers. Quoique Pallas en ait donné
l’exemple, l’échancrure du bec et la séparation du doigt externe s’y opposent.
Aj. platyr. oliuaceus , T., col. 13, 1, ou sulfurescens , Spix, 12.
—- Platyr. cancromus, id., ib., 2.
D’autres, qui ont aussi le bec large et déprimé, se distinguent
par des jambes.hautes et une queue courte. On n’en
connaît que deux ou trois, tous d’Amérique, et qui se nourrissent
de fourmis ) ce qui les avait fait réunir à la petite
tribu des merles que l’on nomme fourmiliers (1).
L es G obe-mouches propremen t dits. (Musc icapa . C u v .)
Ont les moustaches plus courtes et le bec plus étroit que
les moucherolles. Il est cependant encore déprimé , à vive
arête en dessus, à bords droits , à pointe un peu crochue.
Deux espèces de ce sous-gem’e habitent notre pays pendant
l’été j elles vivent assez tristement sur les arbres
élevés. La plus commune,
Le Gobe-mouchegris (Muscicapa grisola. Gm. Enl. 565, 1),
Est grise dessus, blanchâtre dessous, avec quelque mouchetures
grisâtres sur la poitrine. Dans quelques pays ,
on en tient dans les appartements pour y détruire les
mouches. L’autre,
Le Gobe-mouche h collier. {Musc, albicollis. Tem. ) Enl.
5 6 3 , 3 et 3 , et mieux Hist. des ois. t. IV, in-4 °»
pl. s5 . f. 3 . Le mâle’en habit de noces. Naum. 6 5 . dans
les différents états.
Est très remarqpable par lès changements de plumage
du mâle. Semblable à. sa femelle en hiver, c’est-à-dire
gris avec une bande blanche sur l’aile $ il prend dans la
saison des amours une distribution agréable de blanc et
de noir pur j une calotte, le dos, les ailes, la queue noirs $
le front, le collier , tout le dessous du corps’, une grande
tache sur l’aile, une plus petite en avant et le Bord extérieur
de la queue blancs. 11 niche dans des^troncs d’arr
bres (3). *2
fi) Ici viennent turdus aurilus, Gm., enl. 822, et Vieil., gai. 127, le
même que pipra leucotis; mais qui n’est ni un merleni un manakin. — Et
pipra noevia, enl. 823 , f. 2. C’est sur cette distinction que M. Vieillot a
fait son genre conopophaga, galer. 127.
(2) Les anciens ont bien connu cet oiseau sous les noms desycalis et dé
ficedula dans son plumage ordinaire , et sous celui de melancorhynchos et