balbusards et les buses. Ils ont les ailes des aigles et des
buses, et les tarses réticulés des balbusards : Tel est
Le Jean-le-blanc. ( F . ga/licus. Gm. F . leucopsis. Bechst.
F . brachydactylus. Tenu) Enl. 4 i3 . Naum. i 5 .
Sa taille est supérieure à celle du balbusard; la coür-
buie de son bec est plus rapide que dans les autres aigles,
et il aies doigts courts a proportion. Il est brun dessus,
blanc dessous, avec des taches d’un brun pâle; sa queue
a trois bandes pâles. Ses allures sont plutôt d’une buse
que d un aigle. Il vit surtout de serpentset de grenouilles.
Le Bateleur. Vaillant. Afr. 7 et 8. {F . ecaudatus. Sh. )
Est une espece d Afrique, remarquable par l’extrême
brièveté de sa queue , et la belle variété de son plumage.
La cire de son bec est rouge (1).
L Améiique produit des aigles a longues ailes comme les
piécédents, a tarses nus, écussonnés, où une partie plus
ou moins considérable des côtés de la tête, et quelquefois
de la gorge,.est dénuée de plumes. On leur donne le nom
commun de c a r a c a r a (2 ) .
Le Caracara ordinaire. ( Falco brasiliensis. Gm. ) Polyho-
rus vulgaris. Vieillot. Galer. pl. 7. Le Jeune, Spix. I a.
Grand comme un balbusard , rayé en travers de blanc
et de noir, des plumes effilées , blanches -à la gorge, une
calotte noire., un peu prolongée en huppe ; les couvertures
des aLes, les cuisses et le bout de la queue noirâtres.
C est l’oiseau de proie le plus nombreux au Paraguay et
au Brésil (3 ).
(O, Aj, VAigle couronnéd’Azzar.( F. coionalus, T. ), col. 2 3 4 ; — le
Circaète du Sénégal( C. cinereus ) , Vieill., Galer. des ois., pl. xii: __le
Caracarra funèbre [F. Novoe-Zelandioe, Lat.), col. 192 61224.
(2) Azzafa. Voy. III, p. 3o et suiv. ,
• (a)■ !C est bien le caracara de Margrave, mais sa description ne le ferait
pas reconnaître. Ôn en trouve'une meilleure dans Azzara. Notre caractère
est pris de la nature. Le F. Çheriway, Jacq. Beyt., p. i 5 , n".j 1 ,
pourrait bien n’en être qu’une variété d’âge. Aj. le Caracara noir
(F.aterrimüs,TTcmia.'), col. 37 et 342, ou daptrius ater, Vieill., gai., pl. v;
gymnopsfasciatus, Spix. IV. Son gymnops slrigilatus en est le jeune
iV". B. C est de mes caracara que M. Vieillot a'fait ses genres daptrius,
ïbycter et polyborus, suivant que le nu de leur tête s’étend plus ou moins.
Le petit Aigle à gorge nue. ( Falco ac/uilinus. Gm. ) Eul.
417. ïbycter leucogaster. Vieillot. Galer. 6.
Noir, le ventre et les couvertures inférieures de la queue
blancs, la gorge nue et rouge.
L es Harpies o u A igles'pecheurs à ailes courtes ( Harpyia,
Cuv. ) (1).
Sont aussi des aigles d’Amérique, qui ont les tarses très
gros, très forts, réticulés, et à moitié emplumés, comme
les aigles pêcheurs proprement'dits , dont ils ne diffèrent
que par la brièveté de leurs ailes ƒ leur bec et leurs ongles
sont même plus forts que dans aucune autre tribu.
La grande Harpie d'Amérique. Aigle destructeur de
Daudin , grand Aigle de la Guiane de Mauduit ( pro-
blemenl le Falco harpyia et le F . cristatus , Lin.)
F . harpyia et irnperialis. Sh. ) Col, 14 • (2)
Est un des oispaux qui ont les serrés et le bec le plus
terriblessa taille est supérieure à celle de l’aigle commun
) son plumage est cendré à la tête et au cou , brun-
noirâtre au manteau et aux côtés de la poitrine, blanchâtre
au-dessous, et rayé de brun sur les cuisses : des plumes
alongées lui forment une huppe noire sur le derrière
de la tête, et lorsqu’il les relève et qu’il écarte celles des
joues -, il prend beaucoup de la physionomie d’une
chouette. Aussi porte-t-il souvent son doigt externe en arrière
comme le pouce.
On le dit si fort, qu’il a quelquefois fendu le crâne à
des hommes à coups de bec j les paresseux font sa nourriture
ordinaire , et il n’est pas rare qu’il enlève des
faons.
L es A igles-autours. ( Morphivus. C uv , ) (3.) ;
Ont, comme les précédente, les ailes plus courtes que la 1
(1) M. Vieillot a adopté ce genre et ce nom.
(2) C’est incontestablement l’yzquautzli de Fernandès ; mais cet auteur
exagère beaucoup sa taille en le comparant à un mouton. C’est aussi le
F . cristatus de Jacq., et par conséquent le F ale. Jacquini de Gmel.
(3) Morphnus, nom grec d’une espèce indéterminée d’oiseaux de proie
C’est de mes morpbnus que M. Vieillot a lait ses spizaètes.