le nom de fauvette tachetée ( mot noevia. Gm.)etsur lu
distinction desquelles on n’est pas encore d’accord (i).
Nous ferons remarquer seulement dans le nombre la
F. cysticole {F. cysticola , Tem. ) col. 6, 3 , à dos fauve
tacheté de noir , a dessous teint de fauve clair , à queue
étagée, dont chaque penne a en dessous une tache noire;
c’est une espèce du midi de l’Europe, qui fait son nid
en rapprochant les feuilles d’une touffe de gramen ou
de carex , et en les cousant ensemble au moyen des filaments
de diverses graines, (a)
Parmi les espèces plus attachées aux terrains secs, on
distingue d’abord,
La Fauvette h tête noire. (Mot. atricapilla. Lin) Enl. 58o,
i et a. Naurn. 77.2. 3 . Roux. ao5 . bis.
Brune»dessus, blanchâtre dessous, une calotte noire
dans le mâle, rousse dans la femelle.
La Fauvette proprement dite. {Mot. orphea. Tem. ) Enl.
579, 1. Naurn. 76, 3 . 4 - grisea. Roux. ai3 .
L’une des plus grandes, brun-cendré dessus, blanchâtre
dessous, du blanc au fouet de l’aile , la penne externe de
la queue aux deux tiers blanche, la suivante marquée
d’une tache au bout, les autres d’un liseré.
On en a distingué depuis quelques années,
La Fauvette rayée ( Sylv. nisoria. Bechst. ) Naurn. 76 ,
1. 2. Roux. 222,
Où le hlarlc de la queue est beaucoup moindre , et dont 1
(1) Voyez les S. phragmitis, Naum ,8 a , 1 ; — S. cariceti, id ., 2 , 3 ;
__ S. aqualica, id ., 4 , 5 ; — S . fluviâlilis, id ., 8 3 , 1; S. locuste.Ua,
id ., 8 4 , 2 , 3 . Comparez-leur les S. locustella, Roux , 229;—S. Schoeno-
benus, id ., 23o; S. paludicola, id. , 2 3 1; — S..cysticola, id ., q3 2 .
ainsi que les fig. de Buffon, de Brisson , de Bechstein , etc. Aucun genre
d’oiseau n’exigerait plus que celui-ci de nouvelles études monographiques
, et un rapprochement des nomenclatures des différents auteurs.
A jo u t e z aux fauvettes aquatiques d’Europe, Sylv. galactodes, T ., col.
2 5 ï , i ;— S. luscinioides, Savi. Egypt.Ois. XIII. A;—S. cetli. Marmora ou
la bouscarle, enl. 6. 5 5 . 2; Boux, 212; — S. Melanopogon, Tem., col.
245, 2.
(2' Voyez Notizia sul nido del beccamorchino {Sylvia cysticola, Tem.),
par M. Paul Savi. Pise , 1823.
la femelle a des ondes grisâtres en travers de l’abdomen ;
c est la plus grande espèce d’Europe.
La Fauvette babillards. {Mot. curruca. Lin.) Gorge-blanche
des Anglais. Brit. zool. pl. V, n°4. Frisch. 21. Naum.
77. 1. Roux. 216.
Plus petite que les précédentes, le bec plus menu, mais
la première penne de la queue de même blanche en
grande partie.Sa tête est cendrée; son dos brunâtre.
La Fauvette roussâtre. {Mot. sylvia. Gm. S. cinerea. )
Naum.[78. ï. 2. Riet-vink. Noseman. II, pl. 97. Enl. 5ng.
3 . Roux. 220.
Dessus gris-brun-roussâtre , dessous blanc, le blanc de
la queue comme aux deux précédentes, les pennes et les
couvertures des ailes bordées de roux.
La petite Fauvette , passerinette ou bretonne. { Mot. sali-
caria. L. Sylv. hortensis. Bechst. ) Naum. 78. 3 . Nosem.
72. Enl. 579. 2, Roux."221 ■
N’a point de blanc à la queue, et est en dessus d’un
gris brun ou olivâtre, en dessous d’un blanc jaunâtre. (1)
Bechstein a séparé des autres fauvettes son Accentor
qui est la fauvette des Alpes, Buff. ( Mot. alpina. G m .) ’
Enl. , 668 , ou 1 epégot, Vieillot,Gai. , i 5 6 ,'N aum ., 9 2 ’
1 (2), parce que son bec grêle , mais plusexactement conique
que celui des autres becs-fins, a ses bords un peu rentrés.
■ C’est un oiseau cendré, à gorge blanche , pointillée de 1 2
(1) Les descriptions- des fauvettes sont si vagues, et la plupart de
leurs figures ^celles de Nauman exceptées) si mauvaises, qu’il est presque
impossible d’en déterminer les espèces. Chaque auteur les dispose autrement.
Ainsi 1 on peut compter sur nos descriptions, mais non pas absolument
sur notre synonymie; cependant nous croyons nous être accordés
avec MM. Nauman et Roux.
Aux espèces dont nous venons de parler ci-dessus, il faut ajouter :
Sylv. ruscicola, Roux ; — S. passeriha, col. 24, 1 ; — S. sarda, ib. 2 ;
— iS. Nalteren,ih., 3 ; —S. subalpina, Bonnelli, ou Leucopogon, Meyer,
col. 6 , 2, et a5 i , 2 et 3, Boux, 218. iV. B. Selon M, Savi, le S. passe-
rma, Tem., col. 29, 4, estlejeune mâle du S. subalpina.— Le Pilchou {S.
ferruginea), enl. 635 , 1 ; Roux, 219. Les petites espèces conduisent aux
figuiers.
(2) C’est aussi le sturnus montanus et le si. collaris de Gm.