clans la jeunessë p a r un e su tu re su r le fro n ta l. Au milieu
cm c h a n fre in , est u n tu b e rcu le ou un e troisième
co rn e p lu s large e t beaucoup p lu s c o u r te , mais égalem
e n t articu lée p a r su tu re . Cet animal est d ’ailleu rs l ’un
des p lu s remarquables q u i e x is te n t, p a r la lo n g u eu r de
son cou e t p a r la h a u te u r dispro p o rtio n n ée de ses jambes
de devant.
On n’en connaît qu’une espèce (Camelopardalis girafa,
L. Fred.Cuv., Mammif.), confine'e dans lesde'serts de l’Afriq
u e, a pelage ras, gris, tout parsemé de taches anguleuses
fauves,avec une petitecrinière griseetfauve.C’estlepluséle*
vé de tous les animaux ,'car sa tète atteint à dix-huit pieds
de hauteur. Il est d’ailleurs d’un naturel doux, et se
nourrit de feuilles d’arbres. Les Romains ont eu des girafes
vivantes à leurs jeux ; Héliodofe en a donné une bonne
description, et il en est venu une ou d e u x , en Italie,
dans le moyen âge. Les relations récentes, avec l’Egypte
en ontprocuré depuis peu à divers souverains de l’Europe.
L e s R u m i n a n t s a c o r n e s c r e u s e s .
Sont plus nombreux que les autres, et l’on a été
obligé de les diviser, en genres d’après des caractères
assez peu importants, tirés de la forme de
leurs cornes, et des proportions de leurs diverses
parties. JJf. Geoffroy y a joint avec avantage ceux
que donne la substance de la proéminence frontale
ou du noyau osseux de la corne.
L e s A n t i l o p e s . ( A n t i l o p e . ) ( i )
Ont la substance de le u r noyau osseux solide e t sans
( i ) Ce nom n ’ est pa s a n c ie n 5 i l es t co r rom p u à1 antholops, que l ’ on
t ro u v e dans E u s th a t iu s , auteu r du temp s d e C o n s tan tin , et q u i semble se
ra p p o r te r aux b e au x y e u x d e l ’an im u l. L a g a ze lle com mu n e a é té b ien
d é c r ite p a rE l ie n , sous le nom d e dorcas, q u i e stprop rement^ telui du c h e v
r e u il. I l 1 a p p e lle dorcas de Lybie. Gazel est arabe.
pores n i sinus, comme le bois des cerfs. Elles ressemblent
d ’ailleurs p o u r la p lu p a r t aux cerfs p a r les larmiers, p a r
la légèreté de le u r ta ille e t p a r la vitesse de^leur course.
C’est u n genre très nombreux , q u ’on a été obligé de subdiviser
p rin c ip a lem en t d ’après la forme des cornes.
a. Cornes annelées , à double courbure, pointes en a v a n t,
ou en dedans ou en haut.
La Gazelle. {Ant. dorcas. L in .) Buff. XII , xxiii.
A cornes rondes, grosses, noires; la taille et la forme
élégante du chevreuil ; pelage fauve clair dessus, blanc
dessous, une bande .brune le long de chaque flanc , un
bouquet de poils à chaque genou, une poche profonde à
chaque aine.
Elle vit dans tout le nord de l’Afrique, en troupes in nombrables,
qui se mettent en rond quand on les attaque
, et présentent les cornes de toute part. C est la pâture
ordinaire du lion et de la panthère. La douceur de
son regard fournit des images nombreuses à la poésie galante
des Arabes.
La Corinne. {Ant. corinna. Gm. ) Buff. XII, xxvii.
N’en diffère que par des cornes beaucoup plus grêles.
Ce n’est peut-être qu’une variété de sexe.
Le Kevel. { Ant. kevella. Gm. ) Buff. XII, CGLXXV.
Est encore à peu près semblable; mais ses cornes sont
comprimées à leur base , et ont des anneaux plus nombreux.
On ne prétend le distinguer lui-meme d e l Ahu de
Koempfer, ou Tseyrain des Persans et des Turcs {Ant. sub-
gutturosa, Gm^, que parce q u ’on a remarqué à celui-ci
une légère saillie sous la gorge.
Le Dseren des Mongoles. Hoangyang, ou Chèvre jaune
des Chinois. {Ant. gutturosa. Pall.) Schreb. cclxxv.
Présente encore à peu près les mêmes distributions de
couleurs et les mêmes cornes que la gazelle proprement
dite ; mais sa taille approche de celle du daim, et le mâle
a une forte protubérance produite par son larynx , et une
poche assez grande sous le ventre. La femelle n a pas de