■ ciput elles grandes pennes de l’aile cramoisi :'un trait blanc
passe sous le nu du tour de l’oeil. Elle habite en Guinée et
au Sénégal.
L E Q U A T R IÈ M E ORDRE DES O I S E A U X ,
Ou lbs GALLINACÉS. ( G a l l in æ . L in . )
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Ainsi nommés dé leur affinité avec le coq domestique
, ont généralement, comme lu i , -le bec supérieur
voûte, les narines percees dans un large
espace membraneux de la base du bec , recouvertes
par une écaille cartilagineuse; le port lourd, les
ailes courtes , le sternum osseux diminué par deux
échancrures si larges et si profondes, qu elles occupent
presque tous ses côtés, sa crête tronquée
obliquement en avant, en sorte que la pointe aiguë
de la fourchette ne s’y joint que par un ligament ;
toutes circonstances qui, en affaiblissant beaucoup
leurs muscles pectoraux, rendent leur vol difficile.
Leur queue a le plus souvent quatorze et quelquefois
jusqu’à dix-huit pennes. Leur larynx inferieur
est tfes simple ; aussi n’ën est-il aucun qui chante
agréablement i ils ont un jabot très large et un gésier
fort vigoureux. Si l’on excepte les alectors,
ils pondent et couvent leurs oeufs à terre sur quelques
brins de paille ou d’herbe grossièrement étaffis.
Chaque mâle a ordinairement plusieurs femelles ,
et ne se mêle point du nid ni du soin des petits , qui
GALLINACES. 4 6 û
sont généralement nombreux, et qui, le plus souvent
, sont en état de courir au sortir de Foeuf.
Cet ordre se compose principalement d’une famille
très naturelle, remarquable pour nous avoir
donné la plupart de nos oiseaux de basse-cour, et
pour nous fournir beaucoup d’excellent gibier; dont
les doigts antérieurs sont réunis à leur base, par
une courte membrane, et dentelés le long de leurs
bords ; et qui n’a pu être divisée en genres que sur
des caractères peu importants, tirés de quelques
appendices de la tête. Mais pour ne point trop
multiplier les êtres , nous lui associerons'des genres
dont les pieds n’offrent point cette membrane , et
dont les uns ( les pigeons ) lient les gallinacés, aux
passereaux , les autres ( les Hoazins ) se rapprochent
un peu des touracos.
L e s Al e c t o r s . (M e rrem .) ( i )
Sont de grands gallinacés d ’Amérique, assez analogues
à nos d in d o n s , à queue large et a rro n d ie , composée de
pennes grandes e t roides... P lu sieu rs d ’e n tre eux o n t des
dispositions singulières dans la tra ch é e -a rtè re . Ils v iv e n t,
dans les b o is, de bourgeons e t de f ru its , y n ic h e n t su r les
a rb re ç , se p e rc h e n t, e t sont très sociables e t disposés à
la domesticité. Gmelin e t L a th am les o n t divisés en
Iioccos e t en JACOUS, mais d ’après des caractères peu
déterminés. Nous les subdivisons comme il su it :
LesHoccospropremeut*dits , Buff., Mitous du Brésil, etc.
( Crax. L in .)
Ont le bec fo rt, et sa base entourée d’une p e au , quelque-
(i) Alector est le nom grec du coq.