L'une d’elles ne cherche sa nourriture qu’en marchant à
terre, quoiqu’elle ait la même queue que les autres (1).
L es T o r c o l s . ( Y u n x . L in . ) (2)
O n t la langue alongeable comme les p ics, e t p a r le
même mécanisme, mais sans ép in e s; d ’ailleu rs le u r bec
d ro it e t p o in tu est à p eu près ro n d e t sans an g le ; le u r
q u e u e n ’a que des pennes de forme o rd in a ire , lls v iy e n t
à peu près comme les p ic s, excepté q u ’ils g rim p e n t peu.
Nous en avons un en Europe.
( Yunx torquilla , Lin. ) en!. 698. Naum. i 38.
De la taille d’une alouette, brun en dessus, et joliment
vermiculéde petites ondes noirâtres et de mèches longitudinales
fauves et noires; blanchâtre, rayé en travers de noirâtre
en-dessous.
Son nom vient de la singulière habitude q u ’il a, quand
on le surprend, d éto rd re son cou et sa tête en différents
sens.
Les PicuMNESjTemm., ne diffèrent guère des Torcols que
par une queue très courte. Ce sont de petits oiseaux (3). Il
y en a qui n’ont que trois doigts comme les picoïdes (4).
L es C o u co u s . (C u c u l u s . L in . ) (5)
O n t le bec m éd io c re , assez fe n d u , com p rim é , e t légèrement
a rq u é ; la queue longue. Us v iv e n t d ’insectes, 1 2 3 *5
(1) Le Pic laboureur (Picus arator, Nob.), Vaill., Afr., pl. cclv
et cclvi.
Nous ne retranchons d ailleurs du genre des Pics que le Picus minutus,
Lath. (Yunx minutissimus, Gm., enl. .786, i ; Vieill., gai. 28), qui est
en effet un torcol.
(2) Y tjnx est le nom grec de cet oiseau; Torc/uilla, son nom latin.
(3) P . minule, T. [Yunx minutissima,) Gm., enl. 786, 1; — P. à
toupet {Picumnus cirrhatus, T.) col. 371, 1; Vieill., gai. 28 ; —P. mi~
gnon {P. exilis, T.); col. 571, 2.
(4' Picumne abnorme (P. abnormis, T.) , col. 37 1, 3.
(5) Cuculus , Coucou , exprime le cri dé l’espèce d’Europe,
GRIMPEURS. / 5 3
e t sont voyageurs. Nous subdivisons ce nombreux genre
comme il s u it:
Les vrais Coucous.
Ont le bec de force médiocre , les tarses courts, la queue
de dix pennes. Us sont-célèbres par la singulière habitude
de pondre leurs oeufs dans les nids d’autres oiseaux insectivores;
ce qui n’est pas moins extraordinaire, les parents
etrangers souvent d’espèces beaucoup plus petites, prennent
soin du jeune coucou comme de leurs propres petits
meme lorsque son introduction a été précédéeI comme il
ai rive souvent, de la destruction de leurs oeufs. La cause de
ce phenomene, unique dans l’histoire des oiseaux, est encore
inconnue. Hérissant l’a attribué à la position du gésier, qui
est en effet plus en arrière dans l’abdomen, et moins garanti
par le sternum que dans les autres oiseaux. Les cæcums de
ces coucous sont assez longs, et leur larynx inférieur n’aqiCun
muscle propre. ^
Nousavonsen Europe un coucougénéralement répandu.
( Cuculus canorus, Lin. ), enl. 8 n
D un gris cendré, à ventre blanc, rayé en travers de
noir, la queue tachetée de blanc sur les côtés; le jeune a
du roux au lieu de gris.
Mais il y vient aussi quelquefois une espèce tachetée et
huppée, dont le cri est plus sonore ( C. glandarius
Ldw. 57.), Naüm. i 3o , le mâle; col. 4 ,4 , la femelle (,).
Les pays chauds des deux continents en produisent p lu sieurs
autres (2). . *
U y en a surtout en Afrique quelques jolies espèces d’un
(1) Cuculus piscinus, Gm. ? en est le jeune.
(2) Cuculus capensis, Vaill., Afr. , pl. 20.0, qui n’est probablement
qu une variété du commun ; — Solitarius , Nob., Vaill., 206 ; — R a d ia -
tu s , Sonn., 1er. Voy., pl. 79; _ Clamo su s, Nob;, Vaill., 204 ao5 •
—- E d o liu s , Nob., Vaill., 207,208. JY. B . Cuc. serratùs] Sparm.l’
ilus. Caris. 3 , en est le mâle; M e la n o leu co s, enl. 272 , la femelle ; —
C o rom andus, enl. 274, 2 , et une var., Vaill. 213'; — A m e r ic a n u s ,
enl, 8;6 , ou Carolinensis, Wils. III, xxvm , t; — E .jth r o p h ia lm u s ]
ib,, 2 ?— F la v u s , enl. 814•