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et aux bords d’une partie des pennes des ailes. La gorge du
mâle est noire (i).
L es S ucriers. (N ectarinia. Uiger. )
N’ont, pas la queue usée et ne grimpent p o in t, mais leur
bec, de longueur médiocre, arqué, pointu et comprimé, ressemble
à celui des grimpereaux. Ils sont tous étrangers.
On donne plus particulièrement le nom de G uitguits à
certaines petites espèces dont les mâles ont des couleurs
vives. Leur langue est bifide et filamenteuse (a).
On peut en séparer des espèces plus grandes et moins
belles , dont la langue est courte et cartilagineuse.
Le Fournier. ( Merops Rufus. Gm. ) Enl. 789. Figulus
albogularis. Spix. 78.
Oiseau de l’Amérique méridionale, grand comme une
rousserolle, roussâtre dessus , blanchâtre à la gorge, qui
construit en terre sur les arbustes un nid couvert pardessus
comme un four (3).
(1 ) 'Certh. fusca , Lalli., Vieill., 6 5 , me parait devoir appartenir à ce
sous-genre.
Cerlhia cyanea , enl. 83 , 2. Vieill., 4 15 4 2 > 4 3 j §aI' ^ ’
Coerulea, Edw., 21, Vieill., 4 4 , 4 5 , 46. Deux espèces d’Amérique, auxquelles
il faudra probablement ajouter quelques espèces d’Orient, la plupart
rouges, comme C. sanguinea, Vieill., 66; — C. cardinalis, id. ,
54 , 58 ; — C. borbonica, enl. 681, 2 ; — V ieill., gai. 167 , a donné
à ces oiseaux le nom de C o e k e b a .
iV. B . C. Armillata, Sparm. 3 6 ;—C. cayana, 682 ; 2 , etc., ne sont
que des variétés du cyanea ou du coerulea.
(3) Cet oiseau a servi de type au genre Ophie ou opetiorhynchos de
M. Temmink; Furharius de M. Vieil., gai. 182. Le genre F igulus
de Spix n’en diffère pas. Aj. le Picchion-baillon, Vieill., gai. 172 ; —Po-
matorhinus montanus, Horff., j a y . ; P o m a t,. turdinus, T ., col. 4 4 ^ ?
Pom. trivirgalus, T ., col. 4 4 ^; — Climacterispicumnus, Temm., col.,
281. 1 ; — Clim. scandens, ib. 2 ; — Certhia ftuveola, Edw., 122, 362;
Vieill., 5 i ;— C. varia {mot. varia, L.), Edw., 3o , 2 ; Vieill., 74, qui
est le mnioülle varie , id ., gai. 169; — C. semitorc/uàta | Vieill., 56 ; —
le Promerops olivâtre, Vaill., Huppes et Prom., pl. v. [Mer. olivaceus,
S b .).— Je soupçonne que c’est aussi la place des C. virens, Vieill., 57
et 58 ; et sannio , id. , 64 , que je n’ai pas vus , mais qui se distinguent
par leur queue un peu fourchue.
L es Dicées. (D icæum. Cuv. ) (1)
Ne grimpent pas non plus , et n ’ont pas Ja queue usée :
leur bec aigu, a rq u é , pas plus long que la tête, est déprimé
et élargi à sa base.
Ils viennent des Indes orientales, sont fort petits, et portent
généralement de l’écarlate dans leur plumage.
L es Héorotaires. (Melithreptus. Vieillot.)
N’ont pas la queue usée, et leur bec est extrêmement
alongé, et courbé presque en demi-cercle. 11 viennent des
îles de la mer du Sud.
L’un deux ( Certhia Vestiaria. Sh. ) Vieill., Ois. dorés
II , pl. 5a , et gai. 181,
Est couvert de plumes écarlates, qui servent aux habitants
des îles de Sandwich à fabriquer les beaux manteaux
de cette couleur q u ’ils ont en si grande estime (2).
L es S o u ï-mangas. (C innyris. C u v .) (3).
N’ont pas non plus la queue usée ; leur bec long et très
grele a le bord de ses deux mandibules finement dentelé en
scie; leur langue, qui p eut s’alonger hors du bec, se termine
en une petite fourche -, ce sont de petits oiseaux dont les
mâles brillent au temps des amours de couleur métalliques,
et approchant de l’éclat des colibris, qu’ils représentent à 1 2 3
(1) Dicæum, nom d’un très petit oiseau des Indes, selon Ælien. A ce
sous-genre appartiennent certh. erythronotos, Vieill., Il, 3 5 . Le C. cruen-
tata , Edw., 81 , en est probablement une variété d ’âge. — C. rubra,
Vieill., pl. uiv, dont le C. erythropygia, Lath., a® Supp. , est probablement
la femelle; le IVectarinia rubricosa, Temm., col. 108, f. 2 et 3
ne nous paraît pas en différer. — C. tceniata, Sonn. IL Voy, pl. cvu
%• 3 ; — C. cantillans, ib., id., 2 ;—Motacilla hirundinacea , Sir., Nat.,
Mise. , n" 114.
( 2 ) Ajoutez certh. obscura, Vieill., Ois. dor., I I , pl. l u i ; —C.pacifica,
id ., pl. l x i i i ; mais les autres héorotaires de ce naturaliste appartiennent
à des genres tout différents, surtout aux philédons, aux dicées, etc.
(3) Cinnyris, nom grec d’un très petit oiseau inconnu. Souï-mangat
signifie, dit-on, mange-sucre , dans un jargon de Madagascar, M. Vieillot
a adopté ce genre et le nom de Cinhtris., gai. 177^