d’une caille, et son plumage gris est agréablement bigarré.
Il vit plus isolé que les autres (a).
Les espèces à bec plus d ro it, mais encore assez fo rt, se
rapprochent des pies-grièches de même bec (2).
D’autres ont le bec grêle et aiguisé, ce qui ; aussi-bien
que leur queue striée, les rapproche de notretroglodyde (S).
L es O rtuonyx, Tem., peuvent être rapprochés desfourmil-
iiers. Ils ont un bec de merles, mais court et mince, les pieds
(1) M, "Vieillot a fait de cet oiseau son genre G rallaria , galer. 154 -
Ajoutez le grand beffroi^ turdus tinniens ) , enl. 706, 1, dontM. Vieillot
fait son genre Myothera : son bec est moins gros ; — Myrmothera gut-
tata , Vieil., gai. 155.
(2) Telles sont le tetema (turdus-colma, B. ), enl. 821 ; — le palicour
( turdus formicivorus ), .enl. 700, 1 ; — le petit beffroi ( turdus lineatus ) r
enl. 823 , 1 •—le thamnophilus stellaris, Spix, 3g; — Thamn. myolhe-
rinus, ld., 42. Le M, Leucophris, Tem., col. 44® ? quoique de Java ,
paraît approcher de ce groupe. Le Brachypteryx montana, Horsf. ,
Jav. s’en rapproche aussi par la hauteur de ses jambes , mais sa queue est
plus longue à proportion et son bec tient de celui du traquet.
(3) Tels sont le batnbla ( lurd■ bambla ) , enl. 703 ; — Yarada f turdus
cantons} ■ enl. 706, 2. Ici vient le genre Rhamphocêne , Vicill. 9, 128.
Mais on est obligé de renvoyer aux merles plusieurs especes que Buffon
avait placées parmi les fourmilliers, à cause de quelques rapports de couleurs,
nommément le carillonneur ( T . tintinnabulatus ) , enl. 700, 2 ;—
le merle à cravate ( T. cinnamomeus } , enl. 56o , 2 ; — ceux de la pl.
enl. 644, 1 et 2j qu’d juge, contre toute apparence, variétés du palicour.
Je range dans la même catégorie le thamnophilus griseus, Spix, 41 , x
et 48, 2; — striatus, id., 4o, 2; — melanogaster, id., 43, r Les myothera
eapistrata melanothorax , Tem., col. J 85.
Il faut aussi renvoyer aux merles , malgré leur petitesse, les espèces à
longues queues nommées par Buffo ta fourmilliers rossignols. ( Turd. no-
roya et T. alapi , 6m.), enl. 701 , ainsi que le Myiothera malura nal-
terer , col. 353 , et les M. ferruginea et rufimarginata , coh i 32, qui
tiennent,même de près au T. punctatus et grammiceps ,• —- les M. gularis
et pyrrhogenis , Tem. 442, 44®-
Les Myiothera mentaUs et strictolhorax natterery col. 179, me paraissent
devoir aller aux pies-grièches. Aucun groupe n’a été plus surchargé
d’espèces changères que celui des fourmilliers. Au reste, il faut avouer qu’il
n’est pas plus rigoureusement limité que les autres groupes des dènti-
rostres.
PASSEREAUX.
hauts, les ongles presque droits, et surtout les pennes de la
queue terminées en pôinte comme dans les grimpereaux.
On d o it aussi séparer des Merles :
L es Cincles. ( Cinclus. Bechst. ( t) ) Yulgair. Merles
d’eau.
D o n t le bec est comp rimé, d r o it, à man d ib u les égalem
en t hau tes , presque lin é a ire s , s’aiguisa.nt- vers la
p o in te , e t la su p é rieu re à peine arquée.
Nous n ’en avons qu’un ,
Sturnus cinclus. L. ( Turdus cinclus. Lath. ) Enl. g4o.
, Vieillot. Galer. 15a.
A jambes un peu élevées, à queue assez co u rte , ce qui
le rapproche des fourmilliers. Il est b ru n , à gorge et poitrine
blanches, et a l’habitude singulière de descendre tout
entier dans l’eau sans nager, mais en marchant sur le fond,
pour y chercher les petits animaux dont il se nourrit.
L ’Afrique e t les pays q u i b o rd e n t la mer des In d e s
n o u rrissen t u n genre d ’oiseaux voisins des m e rle s, q u e
je nommerai
Philedôx (2 ).
L e u r bec est c om p rim é , légèrement a rq u é dans to u te
la lo n g u e u r, échancré près d u b o u t; leurs narin es
grandes, couvertes p a r un e écaille c a rtilag in eu se , e t le u r
langue terminée p a r u n p inçeau de poils.
Les espèces, pour la plupart remarquables par quelque singularité
de conformation, ont été ballottées dans toutes
sortes de genres par les auteurs.
( 1) M. Vieillot a changé ce nom en celui cTHydrorata.
{2) Commerson avait eu le projet de nommer ainsi le polochion ( me-
rops moluccensis, Gm. ) , qui est de ce genre. Voyez Buffon, Hist. des
Ois., V I, in-4° , p. 4 7 7 - M- Vieillot fait de la plus grande partie de ces
oiseaux son genre Polochion , et en latin il aime mieux l’appeler phile~
mon que philedon, gaL 189. Le genre Meliphaga deLewin rentre aussi
à peu près dans ces philédons.