tesiins, et en parlië clans un corps particulier
nommé la rate, et qui, après s’être rassemblé dans
un tronc appelé veine porte jçe subdivise de nouveau
au foie.
Tous ces animaux ont aussi une sécrétion particulière,
qui est celle de F urine y çt qui se fait dans
deux grosses glandes attachées aux côtés de l ’épine
du dos, .et appelées reins ; la liqueur que ces
glandes produisent, séjourne le plus souvent dans
un réservoir appelé la vessie.
Les sexes sont séparés ; la femelle a toujours un
ou deux ovaires, d’où les oeufs sq|détachent au moment
de la conception.
Le mâle les féconde par la liqueur séminale ;
mais le mode de cette fécondation varie beaucoup.
Dans la plupart des genres des trois premières
classes, elle exige une intromission de la liqueur;
dans quelques reptiles , et dans la plupart des poissons,,
elle se fait quand les oeufs sont déjà pondus.
SUBDIVISION
DES ANIMAUX VERTÉBRÉS EN QUATRE CLASSES.
On vient de voir à quel point les animaux
vertébrés se ressemblent entre eux; ils offrent cependant
quatre grandes subdivisions ou classes,
caractérisées par l ’espèce ou la force de leurs mouvements,
qui dépendent elles-mêmes de la quantité
de leur respiration , attendu que c’est de la respiration
que les fibres musculaires tirent l’énergie de
leur irritabilité.
La quantité de respiration dépend de deux facteurs
; le premier est la quantité relative du sang
qui se présente dans l’organe respiratoire dans un
instant donné ; le second, la quantité relative d oxy-
gènequi entre dans la composition du fluide ambiant.
La quantité du sang qui respire dépend de la dis-,
position des organes de la respiration et de ceux
de la circulation.
Les organes de la circulation peuvent être doubles,
de sorte que tout le sang qui arrive des parties par
les veines, soit obligé d’aller circuler dans l ’organe
respiratoire avant de retourner aux parties par les
artères ; ou bien ils peuvent être simples , de sorte
qu’une portion seulement du sang qui revient du
corps soit obligée de passer par l ’organe respiratoire
, mais que le reste retourne au corps sans être
allé respirer.
Ce dernier cas est celui des reptiles. Leur quantité
de respiration et toutes les qualités qui en dépendent
varient selon la proportion du sang qui se
rend dans le poumon à chaque pulsation.
Les poissons ont une circulation double, mais leur
organe respiratoire est formé pour respirer par 1 intermède
de l ’eau ; et leur sang n’y éprouve d’action
que de la part de la portion d’oxygène dissoute ou
mêlée dans cette eau , en sorte que leur quantité de