quides qui doivent jouer quelque rôle dans l’économie
intérieure, il en est qui en séparent des liquides
destinés à être rejetés au dehors, soit simplement
comme matières superflues, telles que l ’w-
rine, qui est produite par lesreé/zs, soit pour quelque
utilité de l’animal, comme l ’encre des sèches, la
pourpre de divers autres mollusques, etc.
Quant à la gédëration, il y a une opération ou
un phénomène encore bien autrement difficile à
concevoir que les sécrétions, c’est la production du
germe. Nous avons vu même qu’on doit la regarder
à peu près comme incompréhensible ; mais, une
fois l’existence du germe admise, il n’y a point sur
la génération de difficulté particulière. Tant qu’il
adhère à sa mère, il est nourri comme s’il était un
de ses organes; et une fois qu’il s’en détache, il a
lui-même sa vie propre, qui est au fond semblable à
celle de l’adulte.
Le germe, l ’embryon, le foetus, le petit nouveau-
né ne sont cependant jamais parfaitement de la même
forme que l ’adulte., et leur différence est quelquefois
assez grande pour que leur assimilation ait mérité
le nom de métamorphose. Ainsi, personne ne devinerait
, s’il ne l ’avait observé ou appris, qu’une cheT
nille dût devenir un papillon.
Tous les êtres vivants se métamorphosent plus ou
moins dans le cours de leur accroissement, r c’est-
à-dire qu’ils perdent certaines parties et en développent
qui étaient auparavant moins considérables.
Les antennes, les ailes, toutes les parties du papillon
étaient enfermées sous la peau de chenille ;
cette peau disparaît avec des mâchoires , des pieds
et d’autres organes qui ne restent pas au papillon.
Les pieds de la grenouille sont renfermés dans la
peau du têtard, et le têtard, pour devenir grenouille,
perd sa queue, sa bouche et ses branchies. L enfant
même, en naissant, perd son placenta et ses enveloppes
; à un certain âge, il perd presque son
tyrnus, et il gagne petit à petit des cheveux, des
dents et de la barbe ; les rapports de grandeur de
ses organes changent, et son corps augmente à proportion
plus que sa tête, sa tête plus que son oreille
interne, etc.
Le lieu où les germes se montrent, l ’assemblage
de ces germes se nomme Y ovaire ; le canal, par ou
les germes une fois détachés se rendent au dehors ,
l ’oviductus ; la cavité où ils sont obligés, dans plusieurs
espèces, de séjourner un temps plus ou moins
long avant de naître, la matrice ou Y utérus ; l ’orifice
extérieur par lequel ils sortent, la vulve, Quand il
y a des sexes; Je sexe mâle est celui qui féconde;
le sexe femelle celui dans lequel les germes paraissent.
La liqueur fécoudante se nomme sperme; les
glandes qui la séparent du sang, testicules; et,
quand il faut qu’elle soit introduite dans le corps de
la femelle, l’organe qui l ’y porte s’appelle verge.