Ifo/ 'MW OISEAUX
Gmelin réunit comme des variétés, sous le nom de Scol.
capensis, et queM. Temmink croit en effet n’être que différents
âges (i).
L es Barges. ( L imosa. Bechst. ) (2)
jPqt le bec d roit, quelquefois même légèrement arqué vers
le h a u t, et encore plus long que les bécasses. Le sillon des
narines règne jusque tout près de l’extrémité qui est un peu
déprimée et mousse, sans sillon impair, ni pointillure. 11 y
a une palmure entre les bases de leurs doigts externes. Leur
taille est beaucoup plus élancée et leurs jambes plus élevées
que celles des bécasses ; elles fréquentent les marais salés et
les bords de la mer. -
La Barge aboyeuse ou à queue rayée. ( Scol. leucophæa.
Lath. et laponica. Gm.) Le je u n e , Brit. zool. pl. xm,
Briss. v. pl. xx îv. f. 2. Et l’adulte en plumage d’été.
Enl. 900 (3).
En h iv e r, gris-brun, foncé, à plumes bordées de blanchâtre,
poitrine gris-brun; dessous blanchâtre, croupion
blanc rayé de brun , etc. En été, rousse, à dos brun. La
queue toujours rayée de blanchâtre et de noirâtre.
La Barge à queue noire. ( Scol. oegocephala et belgica.
Gm. Limosa melanura. Leisler. )Le plum. d’hiver, enl.
874; celui d’été, ib. 916.
En hiver,gris-cendré,plusbrun surledos, ventre blanc ;
en été, tete, cou et poitrine roux ,manteau,brun tacheté de
(1) Scol. capensis,}, Gm., enl. 922 , serait 1’adulte ; Scol. capensis, y ,
enl. 881, ou Rhynchoeà uariegala, Virfll., gai. 240, le jeune, et enl. 270,
un état intermédiaire. Le Chevalier vert , Briss. et Buff.- {Hallus bengha-
lemis, Gm.), Albin . I Ï I , 9o , est encore de ce genre, et ne paraît même
pas différer de la variété représ. enl. 922. M B. Il n’y a que cette dernière
planche qui représente bien le bec propre à ce petit sous-genre.
Ajoutez une espèoe bien distincte du Brésil •: Rhynchoeà hilarea, Val. ,
Bullet. des se. de Ferussac, 2e cali.
(2) M. Vieillot a changé ce nom en L imicula, gai. 243.
(3) Gmelm a fait de cet oiseau jeune une variété de l'espèce suivante ,
et cite la figure de Frisson, sous Scol. glottis, qui est un chevalier.
L adulte esf son Scol. laponica. Le Limosa Meyeri, Léisl. et Tennn. ,
est cette espèce en plumage d’hiver, et Lim. rufa, la même en plum. d’été!
ro u x , dessous rayé de bandes brunes, rousses et blanches;
queue toujours noire , liserée de blanc au bout.
Ces deux oiseaux ont le double de hauteur de la bécasse.
Leurs changements de plumage ont donné lieu à plusieurs
multiplications d’espèces. Le dernier couvre en été les
plaines de la Nord-Hollande. Son cri est très aigre, comme
celui d’une chèvre (i)jv -
L es Maubèches. (C alidris. C u v . Tringa. Temm. ) (2).
Ont le bec déprimé au b o u t, et le sillon nasal très long ,
comme les barges, mais ce bec n’est généralement pas plus
longque la tête; leurs doigts, légèrement bordés, n’ont point
de palmure entre leurs bases, et leur pouce est à peine assez
long pour toucher à terre; leursjambes, médiocrement hautes,
et leur taille raccourcie, leur donnent un port plus lourd
q u ’aux barges. Elles sont aussi beaucoup plus petites.
La Maubèche, Sandpiper et Canut, des Anglais. ( Tringa
grisea. Tr. cinerea et Tr. canutus. Gm.) Enl. 366. Edw.
276. Wils. VIL lvii. 2.
Dans son plumage d’hiver, elle est cendrée dessus, blanche
dessous, tachetée de noirâtre devant le cou et la poitrine.
Dans son plumage d’été ( Tr. islandica, Gm. ou Tr.
rufa, W ils., VII, lvii , 5 ), elle a le dessus tacheté de fauve
et de noirâtre, le dessous roux. Le Tr. noevia, enl. 365,
est un état intermédiaire. Toujours les couvertures de la
queue sont blanches, rayées de noirâtre et ses pennes
grises. Presque de la taille d’une bécassine.
Le Maubèche noirâtre. ( Tringa marilima. -Bran. ) Tr.
nigricans. Vonta-g. Trans. lin. IV, p l .n , f. 2. Brit. zool.
in -fo l., pl. c. 2. f. 1.
Un peu moindre que la précédente; grise, à manteau
C1 2 3 * 2) Ajoutez Scol. fedoa, Lin.; Wils., Am. V i l , pl. lvi , 4, ou la
Barge marbrée; — Limicula marmorata, Vieill., gai. 243. — On pourrait
distinguer le Scol. terek. , ou Sc. cinerea , Gmel. ; Guldenst. , Nov.
act. petrop., XIX, pl. xix, qui a le bec recourbé vers le haut et les
pieds à demi palmés. Il conduit aux avocettes.
(2) Calidris, oiseau cendré et tacheté, fréquentant les rivières et les
bois , Arist. Brisson l’applique à la grande Maubèche.