Dans le Superbe ( Par. superba ), Sonnerat, 96, enl. 632j
Vaill., t4. j Vieill., 7 , galer. 98 (1),
Les plumes dés scapulaires sont cependant prolongées
en une espèce de mant'eletqui peut recouvrir les ailes , et
celles de la poitrine en une sorte de cotte d’arme pendante
et fourchue. Tout son plumage est n o ir, exceptésa cotte
pectorale, d’un vert brillant d’acier bruni.
Le seul Orangé ( Par. aurea, Sh.j Oriolus aureus, Gm. ),
Edw., 112; Vaill., 18. j.Vieill. 11,
N’a aucun développement extraordinaire de plumage,
et ne se fait reconnaître q u ’au velouté des plumes qui couvrent
ses narines. Le mâle est de l’orangé le plus v if, la
gorge et les pennes primaires des ailes noires j la femelle
a du brun au lieu d’orangé (2). ,
La quatrième famille des passereaux, ou celle des
T ÉNUI ROS TRES ,
Comprend le reste des oiseaux de la première
division, ceux dont le bec est grêle | alongé | et
tantôt droit, tantôt plus ou moins arque , sans
échancrure. Ils sont à peu près aux conirostres
ce que les becs-fins sont aux autres dentirostres.
L es Sit t e l l e s ; vulg. T orchepots. ( Sit t a . L in .)
.. • r:
Que nous nommerons les premières, o n t u n bec droit,,
p rism a tiq u e , p o in tu , comprimé vers le b o u t, do n telles-
se servent comme les p ic s , p o u r en tam e r l ’écOrce e t e n 1 2
(1) M. Vieillot fait de cette espèce son genre L ophorina. gai. 98.
(2) Je renvoie aux merles le paradisoea gularis, Lath., ou nigra, Gm.,
.Vaill., 20 et 21 ; Vieill., 8 et 9 , et le leucoptera , Lath. — Je renvoie
aux cassicans le Par. chalybcea, enl. 6 3 3 , Sonn., 97; Vaill., 23 ; Vieill.,
1 o ; — le Cirrhata , Aldrov, 8r^ , est trop mutilé pour qu’on puissele
caractériser, et 1 cfurcata, Lath., paraît un individu imparfait du superba.
r e tire r les vers , mais le u r langue ne s’alonge p o in t, e t
q u o iq u ’elles g rim p en t dans tous les sens aux arbres , elles
n ’o n t q u ’u n doigt en a rriè re , à la v érité très fo rt. L e u r
q u eu e ne sert p o in t à les so u ten ir comme celle des pics
e t des vrais grimpereaux.
Nous n ’en avons q u ’u n e en France.
Le Torchepot commun. ( Sitta europea. L .) Enl. 623. 1.
Naum. i 3g.
Cendré-bleuâtre en dessus , roussâtre en dessous , une
bande noirâtre descendant derrière l’oeil j et de la taille
d’un rouge-gorge (1).
On a cru devoir séparer des sittelles.
L es S ittines. ( Xenops. Iîiger. ) (2)
Qui n’en diffèrent guère que par un bec plus comprimé,
dont l’arête inférieure est plus convexe (3).
L es A nabates. (A nabates. Tem. )
Dont le bec a au contraire son arête supérieure un peu
convexe, presque comme un bec de merle qui ne serait pas
échancré. Il y en a à queue longue et cunéiforme, et même
à queue usée , ce qui prouve q u ’elle les soutient en grimpant
(4).
(i.) Ajoutez la S. à sourcil blanc (S. canadensis Briss.) enl. 623, 2. 5
— la A. à tête noire (JS. melanocephala, Gm.), Catesb., I, xxn, Vieil. ,
gai.„171;—Sitt. frontalis, Swains, Zoo!.; 111. 2; ou Sitt. velata, Temm.
col. 72, 3 , ou orthorynchus frontalis, Horfs.jav. ; —Sitt. chrys optera ,
Lath., 3e sup. 327 ; — Sitt. pusilla, id.
(2) M. Vieillot a changé ce nom en Neops,
(3) Xenops rutilus, Licht., col. 72, 2, ou neops ruficauda, Vieill. ,
gai. 170; — Xenops hofmanseggii, col. i 5o, 1 , Vaill. prom. 3 i. 1 .—
Xenops anabato'ides, col. i5o, 2.
( 4 ) Anabates cristatus, Spix, 84 ; — Anab. rujfifrons , id. 8 5 , 1 j —
Philydor ruficollis , id., 76 ; — Phil, albogularis, id ., 74 ; — Phil, su-
perciliaris, id , 73; peut-être le même que V Anabates amaurotis, Temm.,
col., 2 3 8 , 2; — Spfrenura striolata , Spix., 8 3 ,2 , ou anabates striolatus,
Tem. , col. 2 3 , 1.