Le renflement d u larynx in fé rie u r des mâles est
énorme e t en p a rtie membraneux. Ils v iv en t su r les lacs
e t les é tan g s, où ils d é tru ise n t beaucoup de poissons.
11 nous en vient en hiver en France trois espèces , que
leurs variations de plumage ont fait multiplier à quelques
naturalistes. On dit qu’elles nichent dans le nord entre
les rochers ou parmi les joncs, et font beaucoup d’oeufs.
Le Harle vulgaire. {Merg. mer ganser. L.) Enl. g5 i, Naum.
1. c. 61. f. 93. Brit. zool. pl. N. Frisch. 190. Wils. Am.
VIII , tx vm , 1.
De la taille d’un canard , à bec et pieds rouges. Le vieux
mâle a la tête d’un vert foncé , les plumes du sommet y
forment en se relevant une espèce de toupet ; le manteau
noirâtre, avec une tache blanche sur l’aile •, le cou et le
dessous blancs, légèrement teints de rose. Les jeunes et les
femelles ( Merg. castor. Eul. 953. Frisch. 191, Naum. 61.
f. g3. B. ) sont gris, à tête rousse.
. Le Harle huppé { Merg. sprrator. L. ) Enl. 207. Edw. 95.
Naum. l. c. 61. f. 90. Wils. Am. VIII. lx ix . 2.
A bec et pieds rouges, le corps diversement varié de
n o ir, de blauc et de b ru n , la tête d’un vert noir , une
huppe pendante à l’occiput. Les jeunes e lle s femelles
( Harles noirs, H. h manteau noir. Naum. 62. f. g5) ont la
tête brune.
La Pietle, nonnette) petit harle. (M. Albellus L.) Enl. 449*
Frisch. 172. Naum 63. f. 97. Brit. zool. pl.N. 1. Wils.
Am. VIH- xci. 9.
A bec et pieds bleus, le corps blanc varié de noir sur
le manteau 5 une tache noire à l’oeil, et une à l’occiput.
Les jeunes mâles et les femelles {Merg. minutus, muste-
linus, etc., enl. 45o. Brit. zool. pl. N. 2. Naum. 63. f. 98),
sont gris, à tête rousse (1).
(1) Parmi les Harles étrangers, il n’y a guère.de bien constaté que les
M. cucullatus de la Caroline, enl. g35 et g36 ;—M. brasiliensis, Vieill.,
gai. a83.
ADDITIONS ET CORRECTIONS
A CE VOLUME.
10 MAMMIFÈRES.
Page 88. Sur POrang-Outang et le Pongo.
M. J. Harwood (Trans. lin ., XV, p. 4'3I>); décrit des
pieds d’un orang , longs de quinze pouces anglais, ce qui
annoncerait une taille bien considérable, et le porterait à re-
garder le pongo comme l’adulte de l’orang-outang, si le
squelette de pongo du Collège des chirurgiens, à Londres,
n ’avait une vertèbre lombaire de plus que les squelettes d’orang
outang. Ce ne serait pas une objection • car la même variation
a été observée plus d’une fois dans l’espèce humaine.
Page 114 . Sur les Roussettes.
M. Isidore Geoffroy ( Dict. class. d’Hist.. nat. ) , art. R ousse
t te , donne une monographie de ce genre ; il y fait du
Pter. personatus de Tem. et de quelques espèces voisines,
le sôus-genre P achisoma, qui a quatre molaires de moins et
les arcades zygomatiques plus saillantes que les autres ; du
Pter. mimmus ou rostratus, le sous-genreMacroglosse, dont
le museau est plus lo n g , plus menu , et où. les mâchelières
laissent quelques espaces vides. On croit sa langue extensi
ble. Il sépare, enfin , la Céphalole de Péron , de celle de Paî-
la s, et donne à la première le nom d’ÜYPODERME , a cause de
l’insertion tout-à-fait dorsale des membranes de ses ailes.
Page 126.
Le genre G ymnura de MM. Vigors et Korsfield (Zool.
jo u rn . 111, pl. vin , p. ). paraît se rapprocher des cladobates
par ses d ents, et des musaraignes par son museau pointu
■ et sa queue écailleuse. Il a cinq doigts onguiculés à tous les
pieds, et des soies assez rudes sortant d’un poil laineux. Ou