Les Temia. Vail. (1).
O n t, avec le port et la queue des p ie s, un bec élevé , a
mandibule supérieure bombée, dont la base est garnie de
plumes veloutées presque comme dans les oiseaux de paradis.
Le plus anciennement connu ( Corvus varions , Lath.)
Vaill., Afr. 56.; Vieillot., galer. 106, est d’un vert bronzé.
On le trouve aux Indes et en Afrique (2).
Les Geatjcopis. Forster (3 ).
Ont le même b e c , le même p o rt, mais sous la base ae
leur bec pendent deux caroncules charnues.
L’espèce connue (Glaucopis cinerea.) Lath., S y n .1,
pl. xiv. ) est de la Nouvelle-Hollande, grande comme une
p ie , noirâtre et à queue étagée ; elle vit d’insectes et de
baies; se perche peu. Sa chair passe pour excellente.
L es Rolliers. ( Coracias. L in . ) (4 )
O n t le bec f o r t, comprimé vers le b o u t , d o n t la
p o in te est u n p eu crochue ; les n a rin e s o b lo n g u e s, p la cées
au b o rd des p lum e s , e t n o n recouvertes p a r elles ;
les pieds courts e t forts. Ce sont des oiseaux de l ’ancien
c o n tin e n t, assez semblables aux geais p a r leu rs moeurs
e t p a r les plumes lâches de le u r f ro n t; p e in ts de couleu
rs v iv e s , mais ra rem e n t h a rm o n ieuses. L e u r anatomie
offre des p a rtic u la rité s q u i les rap p ro ch en t des m a rtin s-
pêcheurs e t des pics : deux échancrures à le u r ste rn um ,
u n e seule paire de muscles à le u r lary n x in f e r ie u r , u n
estomac membraneux ( 5).
(1) M. Vieillot a changé ce nom en celui de Crtpsiriwa , gai. 106;
IM. Horsfield eu celui de Phretïotrix. VI. femmink reunit les temia aux
glaucopis.
(a) Ajoutez glaucopis leucop ter a , T ., col. 2 8 5 ; — Gl. temnura, id. ,
col. 337.
(3) Be'chstein substitue à glaucopis le nom d e calloeas.
(4) Ce nom , consacré p a r l’autorité de Linnoens , a été changé par
M.Vieillot en celui de G alGulüs, q u i, chez les anciens latins, appartenait
au loriot.
(5) Nitsch , ap. Nauman, I l , p. 15 6 .
Les Rolliers proprement dits.
Ont le bec d ro it, et partout plus h aut que large.
Nous en avons un en Europe.
Le Rollier commun. ( Coracias garrula. Lin. ) Enl. 486.
Vert d’aigue-marine , à dos et scapulaires fauves ; du
bleu pu r au fouet de l’aile; à peu près de la taille du geai.
Oiseau fort sauvage, quoique assez social avec ses semblables
, c ria rd , qui niche dans les creux d’arbres des
bois, et nous quitte en hiver. Il vit de vers, d’insectes,
de petites grenouilles.
Quelques rolliers étrangers ont, comme le nôtre, la
queue carrée (1); cependant les pennes exteiieures de
celles du nôtre s’alongent un peu dans le mâle , pxemiei
indice de leur grand alongement dans plusieurs especes (2).
Les Rolles. (Colaris. Cuv. ) (3)
Diffèrent des rolliers par leur bec plus court, plus arqué,
et surtout élargi à la base au point d’y être moins haut que
large (4).
(1) Coracias benghalensis, enl. 2 0 5 , evid. le meme qu indica, Edw.,
326, et que la %, d’Albin ,1 ,1 7 , citée sous caudata ;— Coracias viridis ,
nob.; Vaill., 1 , 3 1; Vieill., gai. 110. — C. Teminkîi, Vaill., pl. G.
Y2) Coracias abyssinica, enl. 626, et sa variété C. Senegala, enl. 326,
Edw., 327. C. caudata n’en est qu’un individu défiguré par l’addition de
la tête du benghalensis (Vaill., loc. cit. , p. io 5). — Cor. eyanogaster,
n o b ., Vaill. , loct. c it., pl. xxvi.
N . B . Cor. caffra, où Shaw cite Edw., 3 2 0 , ne serait qu’un merle
(turd. nitens) ; — C. sinensis, enl. 620 , par son bec echancre , se rapprocherait
aussi, soit des mérles,soit des pies-grièches. Nous avons déjà dit
' queM. Temmink en fait un Pyroll.—M. Shaw. croit que C. viridis, Lath.,
est un martin-pêcheur.— C.streperà et C. varia,Cath., sont des cassicans;
— C. militaris et C. scutata, Shaw., des piauhau ;—C. mexicana, Seb. 1,
pl. LXIV, f. 5 , est le geai du Canada;—C. cayana, enl. 616, un tangara,
(3) Colaris est le nom grec d’un oiseau inconnu. M. Vieillot a changé
ce nom en celui d’EuRYSTOMUS.
(4) Coracias orientalis , enl. 619; —Cor. madagascariensis, enj. 5 oi ,
— Cor. «ƒ}■«,'Lath., Vaill., loc. c it,, pl. xxxv.