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q u ’elle exécute en chantant avec force et v a rié té , et par
l’abondance avec laquelle on la prend pour nos tables.
Plumage brun dessus, blanchâtre dessous , tacheté partou t
de brun plus foncé, les deux pennes externes de la queue
blanches en dehors.
Le Cochevis ou Alouette huppée. ( Alauda cristata. )
Enl. 5o3. i . Naum. gg.. i .
A peu près de même taille et de même plumage, les
plumes de la tête pouvant se relever en huppe, moins
communequela précédente, se rapproche des villages, des
taillis.
L'Alouette des bois. Cujelier. Lu lu. ('Al. arborea. Al.
nemorosa. j Enl. 5o3. 2. Naum. joo. 2.
Porte aussi une petite huppe, mais moins marquée, est
plus pe tite , et sedistingue en outre par un trait blanchâtre
autour de la tête et par une ligne blanche sur les petites
couvertures ; se plaît surtout dans les bruyères de l’intérieur
des bois (1).
On voit quelquefois en Europe
L ’ Alouette à hausse-col noir. (Al. alpestris, A l. flava ,,et Al.
sibirica. Gm. ) Enl. 652. 2. Naum. gg. 2. 3. Wils.
am. I. v. 4.
Oiseau de Sibérie et de l’Amérique du nord , à fro n t,
joues et gorges jau n e s, avec des traits noirs 5 une large
tache noire en travers du haut de la poitrine. Le mâle a
une.petite touffe pointue derrière chaque oreille. ■
D’autres ont le bec si gros q u ’on po u rrait, sous ce rapport,
les rapprocher des moineaux:
Telle est
La Calandre. ( Al. calandra. ) Enl. 363. 2. Naum. g8. i.
La plus grande espèce d’Europe, brune dessus, blan-
(i) Ajoutez en espèces européennes : la Girole (al. Italica) 5 — la Co-
tjuillade (A l . undata) , enl. 662; — l'Alouette à doigts courts (A L bra-
chydactyla, Naum. 98 , 2). En espèces étrangères , la Bateleuse, Vaill.,
Afr., ig i ; —le Dos roux, id ., J97 ; — la Calotte rousse, id ., 198.
IV. B . C A I . magna ( Catesb., I , 3 3 ) n’est que le Sturnus luaouicianus.
t - A S S m i C A y A , ^
châtre dessous, une grande tache noirâtre sur la poitrine
du male. Du midi de l’Europe et des déserts de l’Asie
Mais surtout
VAtoueUe de Tartane: {Al. Tatarica a mmaUlis a tanagra
Sibirica. Gm. ) Sparm. Mus. Caris, pl. xn.Vieil!
Gai. 160.
Dont le plumage d’adulte est n o ir , ondé en dessus de
grisâtre. Elle s égaré quelquefois en Europe (1).
D autres l’ont alongé, un peu comprimé et arqué, ce qui
- les rattache aux huppes et aux promerops;
Tel est
Le Sirh. (AL africana. Gm.) Enl: 712. Vieillot. Gai. i5g.
Oiseauassezcommun dans les plaines sablonneuses d’une
extrémité à l’autre de l’Afrique; son plumage s’éloigne
peu de celui de notre alouette commune (2).
L es Mésanges. ( Parus. L . j
O n t le bec m e n u , c o u rt, co n iq u e , d ro it, g a rn i de
p e tits poils à sa b a se , e t les n a rin e s cachées dans les
plumes : ce sont de p e tits oiseaux trè s v if s , v o le ta n t e t
g rim p a n t sans cesse su r les b ran ch e s, s’y su sp en d an t en
to u te sorte de sen s, d é c h ira n t les graines d o n t ils se
n o u rris s e n t, mangeant aussi beaucoup d ’in se c te s, e t n ’ép
a rg n a n t pas même les p e tits oiseaux, q u a n d ils les
tro u v e n t malades e t p e u v e n t les achever. Ils o n t l ’h ab itu
d e de ramasser des provisions de g ra in e s , n ic h e n t dans
les tro u s des vieux a rb re s , e t p o n d e n t p lu s d ’oeufs
q u ’au cu n des au tre s passereaux.
| Kous avons, en ^ a o c e six mésanges proprement dites.
La Charbonnière. (Parus major. L.) Enl. 3. r. Naum. q^.j.
Olivâtre dessus, jaune dessous, la têtenoire ainsi q u ’une
bande longitudinale sur la poitrine; un triangle blanc sur
(1) Ajoutez le traçai, Vaill., Afr. , pl. cxci ; — VAl. gros bec id
pl. cxciii. ’ ' ’
(2) Aj. A l. bifasciata. Rupp., pl. 5 | col. 3g3.
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