Il s’en trouve aux Indes un a u tre ,
Le-Sicrin. ( Pyrr hexanemus. Cuv. ) Vaill.. Afr., pl. lxxxiïv
Distingué par trois tiges sans barbes aussi longues que le
corps, q u ’il porte de chaque côté parmi les plumes qui
couvrent son oreille.
Je ne trouve n on plu s a u cu n caractère suffisant p o u r
éloigner des merles
Les vrais L oriots. ( Oriolus. L in . )
D o n t le b e c , semblable à celui des m e rle s, est seu-
m e n t u n p eu p lu s f o r t, e t d o n t les pieds so n t un-p eu
p lu s courts e t les ailes u n peu p lu s longues à p ro p o rtio
n . L innæus e t p lusieurs de ses successeurs le u r avaien t
ré u n i mal à propos les cassiques, auxquels ils n e ressem
b len t qu e p a r les couleurs.
Le Loriot d’Europe. (Oriolus galbula. L. Gm.) E nl., 26.
Merle d’or, Merle jaune des Allemands, etc.
Un peu plus grand qué le merle. Le mâle est d’un beau
jau n e, les ailes, la queue et une tache entre l’oeil et le bec
noires, le b o ü t de la’queue jaune j mais pendant ses d'eux
premières années, il a, comme la femelle en to u t temps ,
le jaune remplacé par de l’olivâtre, et le noir par du brun.
Cet oiseau suspend aux branches un nid artistement fait,
mange des cerises et d’autres fru its, e t,au printemps,des
insectes; il est tim id e , ne nous demeure que peu de temps
dans la belle saison ; voyage à deux ou trois.
Les Indes en produisent quelques espèces assez semblables
à la nôtre (1); mais on doit surtout distinguer, dans
le nombre, leLoriot prince régent(oriolus regens, col. 320),
Sericula regens, Less., du plus heaju noir soyeux, avec des
plumes veloutées d’un beau jaune orangé sur la tête et le
cou , et une grande tache de même couleur à l’aile (2)..
^ r—;
(1) Oriolus chinensis , enl. 5 ;o ; — or. melanoçephalus, enl. 7g , ou
loriot rieur, Vaill., Afr., 263 ; — le loriot d'or, Vaill., 260; Vieill., gai.
8 3 ;-—le coudougnan, Vail., 2, 61 ;—l'oriolus xanthonolus, Horsfield, Jav.
(2) M. Lesson ( Voyage de Dupevr., p l. xx ) donne comme sa femelle
un oiseau de couleur de grive, assez different par les proportions.
L es Goulins. (Gymnops. Cuv.)
O n t le même bec fo rt qu e les lo rio ts , les narin es ro n d
e s, sans écailles, e t sans entourage m em b ran eu x , e t
un e grand? p a rtie de la tê te dénuée de p lumes. (1).'
Quelques-uns ont des proéminences sur le bec (2). Dans
ces derniers, la langue est en pinceau comme dans les phi-
lédons.
L es L yres ( Mænura. Sh. ),
Que le u r g ran d eu r a fa it ra p p o rte r p a r quelques-uns aux
gallinacés, a p p a rtie n n e n t évidemment à l ’o rd re des passere
au x , p a rle u rs pieds à doigts séparés (excepté la p remière
a rtic u la tio n de l ’externe e t d u m o y en ) , e t se ra p p ro c h e n t
des merles p a r le u r bec tria n g u la ire à sa b a se g a lo n g é , u n
peu comprimé e t échancré vers sa p o in te ; les n a rin e s m em -
braneuses y sont grandes, et en p artie recouvertes de plumes
comme dans les geais. On les d istin g u e à la grande queue
d u m â le , trè s rem a rq u ab le p a r les trois sortes de plumes
q u i la composent ; s a v o ir, les douze o rd in a ire s très
lo n g u e s, à barbes effilées e t très écartées ; deux de p lu s
a u m ilie u , garnies d ’u n côté seu lemen t de barbes s e r - ’
rées , e t deux extérieures courbées en S , ou comme les
branches d ’un e ly r e , d o n t les barbes in te rn e s , grandes
e t se rré e s, re p ré se n te n t u n large r u b a n , e t les e x te rn e s,
trè s co u rte s, ne s’élargissent qu e vers le b o u t. La femelle
n ’a que douze pennes de s tru c tu re o rd in a ire .
Cette espèce singulière ( Moenura Lyra ), Vieillot, Ois.,
de paradis.,pl. x iv , x v , et Galer., 192, Sh. Nat. mise. 577,
(1) Le goulin gris (gracula calva, Gm.), enl. 200 ; — le Goulin vert
[mino Dumontii, Less.), Voy. de Dupérrey, pl. xxv; — le Goulin olive
(gracula cyanotis, Lath. ; merops cfanotis, Sh.).
(2) Le corbicalao, Vaill. , Ois. d’Âm. et des Indes, pl. xxw (merops
corniculatus, Lath. et Sh.), et une espèce voisine, dont le tubercule, plus
grand, se dirige vers le front ( Mer. monachûs, Lath.). Cés deux oiseaux
de la Nouvelle-Hollande ne sont ni des calaos ni des guêpiers, car ils n’ont
pas les doigts externes plus réunis que les passereaux les plus ordinaires.