Le Malbrouc. Buff. (Simia jamais. Gm. ) Buff, XIY, xxiX.
Simia cynosiiros scopol. Sclir. pi. XIV. C. Fréd. Cuv.
pl. 22. Var.ducallitriche. Audeb.,4efam., 2esect.,pl.5.(i)
Verdâtre en dessus, cendré sur les membres, la fape
couleur de chair , point de jaune à la queue, un bandeau
blanc et unmoir sur les sourcils; le scrotum d’une belle
couleur d’outre-mer.
Le Vervet. (S. erythropyga. Fréd. Cuv. pî. 21.)
Différé du Malbrouc par un scrotum entouré de poils
blancs et des poils roux autour de l’anus, et le Grivet
{S. grisea.) Fréd. Cuv. 21, par un scrotum v e rt, entouré
de poils fauves.
Le Talapoin. (S. melarhina Fr. Cuv. pl. j 8.) Buff. XIV.
pl. 10.
Est verdâtre dessus; les touffes des joues jaunâtres 5 le
nez noir au milieu d’une face couleur de chair.
La Mone (Simia mona et S. monacha. Schr. ) Buff. XIV,
xxxvi. Fréd. Cuv. i 3.
Corps brun , membres noirs, poitrine, intérieur des bras
et tour de la tête blanchâtres; bandeau noir sur le fro n t’
une tache blanche de chaque côté de la racine de la queùe.
Le Rolowai (Simia diana. L. ) Exquîma Margr. (2) Audeb.
IVe Fam.séct. II, pl. v i, et Buff. Supp. VII, xx.
Npirâtre pointillé de blanc en dessus, blanc en dessous,
la croupe d’un roux pourpré, la face noire, entourée de
blanc, et une petite barbe blanchâtre au menton.
Le Mous tac (Simia cephus. L.) Buff. XIV, xxxiv. Fr. C. 17.
Cendré b ru n â tre , une touffe jaune au devant de chaque
oreille, une bande,bleu clair, en forme de chevron renversé,
sur la lèvre supér ieure.
(1) Le cercop. barbalus de Clusius, que Linn. cite comme exemple de
son fa u n u s, est plutôt, un ouanderou qu’un malbrouc. '
(2) La figure, jointe à la description de Fexquiina dans Margrave, est
celte d une ouarine ; et celle de J’fcxqfeïia est à la description de Vouarine
ou guariba. Cette transposition a causé depuis beaucoup d’erreurs de synonymie.
L 'Ascagne (Simia-petaurista. Gm.) Audeb. IVe Fam.
seçt. II, pl. xiii. Fréd. Cuv. pl. 16.
Brun olivâtre eu dessus , gris en dessous, visage bleu,
nez blanc, touffe blanche devant chaque oreille, moustache
noire.
Le Hocheur (Simia nictitans. Gm. ) Audeb. ib. XIV.
Fréd. Cuv. i3 .
Noiroubrun pointillé de blanc, le nez seul blanc aumi-
lieu d ’unvisagenoir,le tour deslèvreset des yeuxroussâtre.
Ces cinq dernières espèces, toutes petites , joliment variées
en couleur , et d’un naturel très doux, sont communes
en Guinée. (1)
Les SemnopithÈqfes. Fréd. Cuv.
Diffèrent desguenons par un petit tubercule q u ’ils on t de
plus à la dernière molaire d’en bas. Ce sont des singes des contrées
orientales , auxquels leurs membres alongés et surtout
leur très longue queue, donnent un air particulier. Leur museau
n’est guère plus saillant qu’aux gibbons, et ils ont comme
eux les fesses calleuses. Ils paraissent même manquer aussi
d’abajoues. Leur larynx est muni d’un sac.
Le plus anciennement connu est :
Le Doue. (Simia nemoeus. L.) Buff. XIV, xli , Fr. C. pl. 12.
Remarquable par les couleurs vives et variées de son pelage;
gris sur le corps et les bras, noir sur les mains , les
cuisses etles pieds, d’un ro u x v ifsu r les jambes; la queue
et une grande tache triangulaire sur les reins blanches; son
visage est orangé, et il a un collier roux et n o ir, et des
touffes de poils jaunes sur les côtés de la tête. Il habite à
la Cochinchine (2).
(1) Pennant a décrit certaines guenons sans pouces, sim. polycomoS
et sim. ferruginea, dont Iliger a fait son genre colobus, mais je n’ai pu
encore les voir; c’est pourquoi je n’ai pas cru devoir en parler. M. Tem-
mins nous assure que leur tête et leurs dents ressemblent à celles des
semnopi thèques.
■ (2) M. Diard ayant envoyé plusieurs doues delà Cochinchine au muséum
d’Histoire naturelle, on s’est assuré qu’ils ont des callosités, qui
leur avaient été refusées par Buffon, parce qu’il n’en avait vu qu’un individu
altéré par l’empaillage : ainsi il faut 'Supprimer le genre lasiopyga
d’Iliger, qui n’est fondé que sur cette erreur.