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rette; son plumage est b ru n , plus ou moins nuancé de
ro u x , excepté à la poitrine et au ventre, où il est giis
argenté. Les jeunes ont la gorge blanche (i).
L e s G b é b i f o u l q u e s . Buff. ( H e l i o r n i s . Bonnaterre. P o d o a .
!% •)
Ont les pieds lobés comme les foulques et les grèbes,
mais leur queue est plus développée.que dans les uns et les
autres, et leurs ongles plus aigus (a).
L es P longeons proprement dits. ( Mergus. Briss (3 ).
C o l y m b u s . Lath. E ubyte s. Iliger.
Ont, avec toutes les formes des grèbes, les pieds des palmipèdes
ordinaires; c’est-à-dire les doigts antérieurs unis jusqu’au
bout par des membranes , et terminés par des ongles
pointus. Ce sont des oiseaux du nord, qui nichent rarement
chez n o u s , et nous arrivent en hiver. Mors nous voyons
quelquefois sur nos côtes
Le grand Plongeon. {Col. glacialis. L.) Enl. gSa. et Col. immer.
Gro. Wils. Am. IX. l x x i v . 3 . Naum. 66. f. io 3-
Dont l’adulte, long de deux pieds et demi, a la tête et le
cou noirs changeant en vert avec un collier blanchâtre; le
dos brun-noirâtre piquete de blanchâtre, et le dessous
blanc. Sa mandibule inférieure un peu recourbée vers le
haut a un sillon en dessous. Les jeunes, Col. immer., Gm.,
Briss. V I,x , i , qui'viennent plus souvent sur nos eaux
douces, varient diversement pour le plus oumoins de noir
du cou, et le gris ou le brun du dos, ce q u i,jo in t à leur
moindre ta ille, a fait m ultiplier les especes. *2 3
f Ajoutez lß Gr. de la Caroline {Pod. carolinensis.'La'ih.) , Cs tGs ls . ï ,
91, enl. 943 ; —le Gr. aux belles joues {Pod. kalipareus, Les?, et Garn.),
Voyage de la Coq., Zool., n° 45 ; — le Gr. Rolland {Pod. Rollandi,
Qaoy et Gaym., Voy. de Freycin., Zool., pl.xxxvi.
(2) Plotus surinamensis, Gmel. , enl. 8g3 ; Heliornis senegalensis ,
Vieill. , gai. 280. M. Ch. Bonap. croit devoir comme Gmelin rapprocher
ce genre de celui des Anhinga.
(3) Mergus (plongeur) , nom latin d’un oiseaû de mer difficile à de'ter-
miner; Linnæus, d’après Gesner, l’a appliqué ;an Harhu Eudytes , nom
composé par M. Iliger, a le même sens en grec.
On en distingue
Le Lumme. „fCol. arclicus. L. ) Edw. 146. Naum. Sup.
3o. f. 60, et le jeune, enl. 914.
Qui est un peu moindrê, et a le dessus du cou cendré et
la mandibule inférieure droite et sans silloD. Le jeune
ressemble beaucoup à celui du précédent.
Lepetit Plongeon. [Col. septentrionalis. Enl. 3o8. E dw .97.
Naum. 67, f. 94. Vieil!. Gai. 282. et Col. stellatus. Gm.
Buff. VIII. xxi, Enl. 992. Naum. sup. 3 i. f. 62.
Le mâle adultç est brun dessus, blanc dessous, la face
et les côtés du cou cendrés ;. le dev an td u cou roux. La
femelle et*les jeunes sont bruns piquetés de blanc dessus,
tout blancs dessous.
L es Guillemots. (U ria. Briss'. et II.) (1).
Ont, avec la forme générale du bec des précédents , des
plumes jusqu’à la n arin e, et une échancrure de la pointe
qui est un peu arquée. Mais leur principale distinction est
de manquer de pouce. Leurs ailes, beaucoup plus courtes
encore que celles des plongeons, suffisent à peine pour les
faire voleter. Ils vivent de poissons, de crabes, se tiennent
dans les rochers escarpés et y pondent.
La grande espèce) dite Grand Guillemot {Colymbus
troile. L. ) Enl. go3. , Brit. zool., pl. H., E dw ., 35g , 1,
Frisch ., 185,, est de la taille d’un canard, la tête et le cou
1 b ru n s, le dos et les ailes noirâtres, le ventre blanc, une
ligne blanche sur l’aile, formée par les bouts des pennes
secondaires. Elle habite dans le fond du Nord; niche
cependant sur les côtes rocailleuses d’Angleterre et d’E cosse,
et nous vient dans les grands hivers.
11 y en a une espèce plus pe tite , noire, avec le haut de
l’aile blanc ( Col. Grylle. L. ) Vieill., gai. 294, Chons.
Voy. aut. du M ., isles A leut., pl. x x i i , quelquefois marbrée
de blanc p a rto u t. {C. marmoratus)Frisch.,Sup]., B., 1
(1) Uria, nom grec ou plutôt latin d’un oiseau aquatique qui paraît
avoir été un Plongeon ou un Grèbe. Guillemot, nom anglais de notre
oiseau , doit indiquer sa stupidité.