Le Dasyure de PVhite. ( l) id . viverrina. Shaw. Gen. Zool.
CXI.) White. Bot. b. App. a8 5 . Schreb. CLIL B. c.
• Noir, tacheté de blanc, sans taches à la queue, d’un
tiers moindre que le premier.
L es Péramèles ( 1 ). ( P erameles. Geoff. ) Thj lacis. Uig.
O n t le pouce de d e rriè re co u rt comme les premiers
d a sy u re s, e t les deux doigts q u i le su iv en t réu n is p a r la
peau ju sq u ’aux ongles; le pouce e t le p e tit doigt de leurs
pieds de d ev an t o n t la forme de simples tu b e rc u le s , en
sorte q u ’ils o n t l ’a ir de n ’y avoir que trois doigts; leurs
incisives supérieures son t a u nombre de dix , d o n t les
externes po in tu es et^écartées; les inférieures de six seulem
e n t; mais leurs molaires sont les mêmes que dans
les sarigues : on le u r compte donc q u a ra n te -h u it dents.
L e u r queue est velue e t n on p ren an te . Ils v iv en t aussi
dans l ’Australasie. Leurs grands ongles-de d e v a n t, presque
d ro its , an n o n c en t q u ’ils c reusent la t e r r e , e t leurs
pieds de d e rriè re assez lo n g s, que le u r course p e u t ê tre
rap id e .
Le Péramèle à museau pointu. ( Perameles nasutus. G. )
Ann. du Mus. , IV.
A museau très alongé , à oreilles pointues , à pelage
brun-grisâtre. 11 ressemble , au premier coup d’oeil, à un
tenrec (a).
La seconde subdivision des marsupiaux porte à
la mâchoire inférieure deux longues et larges incisives
pointues et tranchantes par leur bord, couchées
en avant, et auxquelles il en répond six à la 1 2
(1) Pera-meles, de me les, blaireau, et pera, bourse. Voy. le Me'm. de
M. Geoff., Ann. du Mus., tome IV.
(2) Le Péramèle Bougainville de MM. Quoy et Gaymard rie diffère
pas spécifiquement du museau pointu. Le Péram. obesula, Geoff., n’est
pas assez authentique.
mâchoire supérieure. Leurs canines supérieures sont
encore longues et pointues ; mais ils n’ont pour canines
inférieures que des dents si petites, qu’elles
sont souvent cachées par la gencive ; le dernier sous-
genre n’en a même quelquefois point du tout en bas.
Leur régime est en grande partie frugivore ; aussi
leurs intestins, et surtout leur caecum, sont-ils plus
longs que dans les sarigues; ils ont tous le pouce
grand, tellement séparé des autres doigts qu’il a
l ’air dirigé en arrière, presque comme celui des
oiseaux. Irest sans ongle, et les deux doigts qui le
suivent sont réunis par la peau jusqu’à la dernière
phalange. Cette disposition a valu à ces animaux le
non» de
P halahgers. ( Phalangista. Cuv. )
Les P halangebs ( i ) proprement dits ( Balantia. !Hig, )
N’ont pas la peau des flancs étendue ; ils ont à chaque
mâchoire quatre arrière-molajres présentant chacune quatre
pointes sur deux rangs , en avant une grosse , conique comprimée,
et, entre celle-ci et la canine supérieure, deux petites
et pointues, auxquelles répondent les très-petites d’en bas,
dont nous avons parlé : leur queue est toujours prenante.
Les uns l’ont en grande partie écailleuse, ils vivent dans
(i) Le nom de phalanger a été donné par Buffon à deux individus
qu’il avait observé^ à cause de la réunion de deux doigts du pied. Celui
de pliilander n’est pas , comme on le croirait, dérivé du grec, mais du
mot pélandor, qqi, en malais ,• signifie lapin , et que les habitants d’Am-
boine donnent à une espèce de kanguroo. Séba et Brisson l’ont appliqué
indistinctement à tous les animaux à bourse. Les phalangers s’appellent ,
dans les Moluques, couscous ou coussous. Les premiers voyageurs ne les
ayant pas suffisamment distingués des sarigues, avaient donné lieu de
croire que ce dernier genre était commun aux deux continents. Balantia,
de /3«tA«y'l/o», bourse.