ro n s ; leu r q u eu e co u rte e t p e n d a n te , les plumes fo u rnies
de le u r c ro u p io n , d o n n e n t à le u r corps un e forme
bomb ée.
L’espèce commune,
( Numida meleagris, L. ) enl. 108,
Originaire d’Afrique, a le plumage ardoisé, couvert partout
de taches rondes et blanches. C’est un oiseau que son
naturel criard et querelleur rend fort incommode dans les
basses-cours, quoique sa chair soit excellente. Dans Pétât
sauvage, elle vit en très grandes troupes et se tient de préférence
près des marécages.
On en connaît aussi une espèce dont la tête est surmontée
d’une crête de plumes, et une autre où elle est
armée d’un casque conique, (Num. cristata et Numida
mitrata), Pal., Spic., IV, pl. n e t-p l.m , fig. I; Vieil!., gai.,
pl. c c ix , et l’on en a découvert depuis peu une où le casque
est très petit, et qui porte sur la base du bec une petite
touffe de tiges courtes, presque sans barbes. (Num. pty-
lorhyncha, Lichtenst. )
Le gran d genre
Des Faisans ( Phasianus , L . )
A p o u r caractère les joues en p a rtie dénuées de p lu mes,
e t garnies d ’u n e peau ro u g e , e t les plumes de la
queue d iversement disposées en to it.
On y distingue d’abord ,
L es Coqs ( G allus, )
Dont la tête est de plus surmontée d’une crête charnue et
verticale, et dont le bec inférieur est garni de chaque côté de
barbillons charnus; les pennes de leur q ueue, au nombre de
quatorze, se redressent sur deux plans verticaux adossés l’un
saient qu’elles étaient le produit de la métamorphose des,soeurs de Mé-
léagre. On regardait les taches de leur plumage comme des traces de
larmes. Les Romains les nommaient poules d’Afrique , de Numidie , etc.
Les modernes ne*Ies ont retrouvées qu’en Guinée.
à l’autre: les couvertures de celles du mâle se prolongent en
arc sur la queue proprement dite.
L’espèce si répandue dans nos basses-cours,
Le Coq et la Poule ordinaires (Phasianus Gallus, L. ),
E n l., 1 et 49;
Y varie à l’infini pour les couleurs; sa grosseur y est très
diverse; il est des races où la crête est remplacée par une
touffe de plumes redressées; quelques-uns ont des plumes
sur le tarse et même sur lesdoigts; d’autresont la crête, les
barbillonset le périoste de to u t le squelette noirs; certaines
races monstrueuses ont pendant plusieurs générations cinq
et même six doigts.
On connaît aujourd’hui plusieurs espèces de coqs sauvages;
Sonneratadécritla première, 2eVoy., Atl., 117, 118.
(Gallus Sonneratii Temm. ) col. 232 et 233, fort remarquable
par les plumes du col du mâle, dont les tiges s’élargissent
vers lebas en trois disques successifs de matière cornée.
La crête du mâle est dentelée. Elle se trouve dans les montagnes
des Gates de l’Indostan.
M. Lechenaud en a rapporté deux autres de Java- l’une
( Gall. bankiva Temm. ) qui a la crête dentelée comme la
précédente, et ne porte sur le cou qjae de longues plumes
tombantes du plus beau roux doré, me paraît ressembler
lè plus à nos coqs domestiques; l’autre ( Plias, varius
Shaw.;$fat. Mise., 353; Ajamalas.Gall.furcatus, Temm.,
Col. 374) noire , à cou vert-cuivré , maillé de n o ir, a la
crête sans dentelures, et sous la gorge un petit fanon sans
barbillons latéraux.
Les F aisans proprement dits.
Ont la queue l ongue, étagée, et ses pennes ployées chacune
en deuxplans et se recouvrant comme des toits.
Le plus commun
( Phasianus colchicus, L.) E nl., 121 et 122.
A été dit-on apporté des bords du Phase par les Argonautes
, et on le nourrit aujourd’hui dans toute l’Europe
tempérée, où il exige cependant beaucoup de soin. Le mâle