coup dans les champs , vole près de terre, chasse sur le
soir aux rats, aux jeunes perdreaux, etc.
Le Busard cendré. ( Falco cineraceus. Montag. )
Naum. 4 o. Vieill. gai. pl. i 3 .
Plus grêle, à ailes plus longues que la soubuse ; le vieux
mâle est cendré, et a les grandes pennes et une bande sur
les pennes secondaires noires; la femelle et le mâle de la
deuxième année sont bruns dessus,blancs dessous, avec des
traits brunâtres à la poitrine; les jeunes ont tout le dessous
du corps roux. Ses habitudes ressemblent beaucoup
à celles de l’espèce précédente.
La Harpaye. ( Falco rufus. L .) Enl. 47o. Naum. 37. 1.
Brunâtre et rousse, la queue et les pennes primaires de
l’aile cendrées. Le Busard du marais ( Falco ceruginosus),
enl. 4 1 24 j Naum. 38, brun, avec du fauve-clair à la tête et
à la poitrine, passe pour le même oiseau plus âgé ; mais il
est des observateurs qui le prétendent différent par l’espèce.
L’un et l’autre se tiennent de préférence à portée des
eaux , pour y donner la chasse aux reptiles (1).
Enfin le
Messager ou Secrétaire ( Serpentarius , Cuv. Gypoge-
RANUS , llig. ) (2) ,
Est un oiseau de proie d’Afrique, qui a les tarses au
moins du double plus longs que les précédents , cç qui
(1) Espèces étrangères. — Iiacoli, Vaill. Afr. 3 i. ( F aie. acoli, Sli. )
— Le tchoug, id 3 2 , et Sonnerat, I I , 182. ( F. melanoleucos. )—(F.
palustris, Pr. Max. col. 22. — Le grenouillard, Vaill. Afr. 23. (F.
ranivorus, S-h.) —.Le busard roux, Vieill. Amer. pl. ïx , que cet auteur
regarde comme le même que le F. hudsonius , Edw. 107. — Le busard
d’hiver. ( Circus hiemalis. ) Vieill. Amer. 71 , qui ne paraît pas le même
que le F. hiemalis. Wils. IV. xxxv. 1. — Le busard à croupion blanc ,
(Cire, europogislus, ) Vieill. Amer. 8; — Probablement aussi le F uligi-
nosus, Edw. 291, appartiennent à ce sous-genre, mais tant que l’on n’aura
pas suivi les mutations que l’âge apporte à leur plumage, il sera difficile
d’en déterminer les espèces. M. Ch. Bonaparte dit que le F. uliginosus,
est une jeune femelle de cyaneus.
(2) M. Vieillot a changé ces noms en ophiotkères, g ai. pl. 260.
«E PROIE. 3 3 q
l*a fait ranger par plusieurs naturalistes avec les échassiers;
mais ses jambes , entièrement couvertes déplumés
Son bec crochu et fendu,,ses sourcils saillants, et tous les
détails dè son anatomie , lé plâcent»dans l’ordre àctuel.
Son tarse est écussonné, ses doigts courts à proportion le
tour de son oeil dénué de plumés; il porte une longue
huppe roide à l’ociput, et les deux pennes mitoyennes dé
sa queue dépassent beaucoup les aütres. 11 habite les lièüx
arides et découverts des environs du Cap, où. il poursuit
lés reptiles a la course; anssi a-t-il les ongles usés à force
de marcher. Sa gt^tnde force est dans le pied. C’est 1 oFalco
SerpentariUs Gm., enl. 721; Vieil!., gai. 260. On à essayé
de le multiplier a la Martinique, où il pourrait rendre les
plus grands services en détruisant les vipères fer-de-lance
qui infectent cette île.
LES OISEAUX DE PROIE NOCTURNES.
Ont La tête grosse ,• de très grands yeux ditigés
ën avant, entourés d’un cercle de plûmes èfïiléës ,
dont les antérieures recouvrent la cire du bec, et
les postérieures l ’ouverture de l ’oreille. Leur énorme
pupille laisse entrer tant de rayons, qu’ils sont éblouis
par le plein jour. Leur crâne épais, mais d’une Substance
légère, a de gr andes cavités qui communiquent
avec l’oreille et renforcent probablement le sens de
l ’ouïe ; mais l ’appareil relatif au vol n’â pas fine
grande forcé ; leur fourchette est peu résistante ;
leurs plumes à barbes douces , finement duvetées [
ne font aucun bruit en volant. Le doigt externe de
lebr pied sè dirigé à vblonté en âVant oü en afrierëV
Ces oiseaux volent surtout pendant le crépuscule et
le clair de lune. De jour, quand ils sont attaqués,
ou frappés de quelque objet nouveau, sans s’envoler
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