(M• Pi fondes p Pall. et Gmel. ) , long de quinze pouces
sans la queue , qui est encore plus longue que le corps ,
à poil grossier, noir-fonce' en dessus, et blanchâtre en
dessous, "(i)
On a moins observé les espèces de la taille de la souris.
La Souris du Caire ( M. cahirinus. Geoff., Descr. de l’Eg.
Mammif.) a des piquants au lieu de poils sur le dos ;
Aristote l’avait déjà remarqué.
On ne connaît guère en France qu’une espèce qui vive
loin des maisons ; c’est le mulot [M. sylvaticus.), Buff., VII,
XLI , lequel ne surpasse guère la souris, et s’en distingue
par son pelage roux. 11 fait grand tort aux bois et aux
champs, et pénètre aussi quelquefois dans;les jardins.
Il parait cependant qu’il s’y trouve en quelques provinces
une espece plus petite et grise, qui a aussi été
observée en Angleterre ( M. Messorius, Shaw, Tom. 11.,
i. Part., Frontisp. ), et une troisième encore beaucoup plus
petite, le mulot nain (M. pumilus, Fréd. Cuv., Mammif.).
Au reste, il y a encore beaucoup de découvertes à faire
meme dans notre pays, sur les espèces des très petits quadrupèdes.
(2)
Les pays chauds produisent des rats semblables à ceux * 2
(ƒ ) C ’ est fo r t “ a l à prop o s q u e P a lla s e t Gm e lin le d é c r iv e n t comme
en tièrem en t b la n c . L e s premiers h is to rien s des co lon ie s lu i a ttr ibu en t les
memes cou leu rs que nou s lu i a vons vues.
(2) A c e tte d ivis ion a p p a r tien n en t p ro b a b lem en t M . agrarius, M . min
u ta s , M . soricinus, M . v a g u s , M . betulinus, M . stria tu s, m. barbarus,,
S c b r e b .
C est en co re i c i que d e v ra v en ir l ’e'norme espè ce du mus giganteus,
Ha rdv r ick , L in n . T r an s . V I I , x x v m .
I l fa u t y a jo ute r aussi le rat ra y é d u Cap. ( M . p um ilio , S p a rm . ).
L e rat g ris-bleu d e l ’Am é r iq u e m é r id io n a le ( M . c yanus, M o lin a ) , et
p lusieurs autres e sp è c e s , d o n t u ne p a r tie n ’ est pas même in d iq u é e dans
le s auteurs , e t d on t le s autres y sont d é c r ite s trop peu com p a ra tiv em en t.
C es t a ins i que le s ra ts men tion n é s p a r d ’A z za ra ne p o u r ro n t la p lu p a r t
ê tre c la s sé s u tilem en t q u ’après a v o ir é té re vu s . I l en est d e même d ’ un
g ran d n om b re des ron g eu rs d e M . Ra finesque. L eu rs in d ica tion s sont:
trop b r iè v e s p o u r que l ’ on puisse en fa ire usage.
dont nous venons de parler par tous les détails, mais dont
la queue est plus velue. ( 1 )
L es G erbiles. (gerbillus. Desmar. meriones. Ilig. )
Ont les molaires peu différentes des rats, et s’usant seule-
ment un peu plus vite et de manière à offrir des collines transverses;
leurs incisives supérieures sont creusées d’un sillon;
leurs pieds de derrière sont un peu plus longs à proportion
que dans le commun des rats, et le pouce et le petit doigt en
sont un peu reculés ; leur queue est longue et velue.
Les contrées sablonneuses et chaudes de l’ancien continent
en nourrissent plusieurs espèces.
La Gerbille des Indes. (Dipus indicus. Hardwick. Trans.
Linn. VIII, pl. vu.) Hérine. Fred. Cuv. Mamm.
Est de la taille du loir; fauve en dessus, blanchâtre en
dessous, et a la queue plus longue que le corps et noirâtre
vers le bout.
On doit en rapprocher la G. des sables (D. meridianus.)
Schr. 2 3 1 , qui est à peu près de même couleur, mais un
peu plus petite.
Et la Gerbille des tamaricc. (D . tamaricinus.) Schr. 232.
Qui a des anneaux brunâtres sur la queue.
( 1 ) Hyp u doe u s y a rieg a tu s , L ic h te n s t . , V a r . , F la v a . — Meriones sye-
nensis, I d . , a u x q u e ls i l faudra jo in d r e Y A rv ic o la me sso r, L e c om t e , arv.
Jiortensis, H a r l . , ou S y gm o d o n , S a y . , d is tin gu é toutefois p a r d es o re ille s
v e lu e s , com me d an s l ’ o tom y s .
U n autre g r o u p e , aussi à queue v e lu e , mais d o n t le s d en ts s’ usent d a v
an ta g e , com p ren d ra l ’H yp u doe u s obesus, L ic h t e n s t ., le mus ruftcaudus,
Id . , et son Meriones seriçeus d e v ra en fa ire un t ro is ièm e , ca ra c té r is é pa r
d es co llin e s sa illante s aux m o la ir e s , en g ren an t a lte rn a tiv em en t le s unes
dans le s autres.
I l y aura ensuite un group e à former du Weotoma flo rid a n um d e S a v ,
ou A r v ic o la flo r id a n u s d e H a r lan , et d e YA rv ico la gossypina, L e c om te ,
d eu x rats très s em b la b le s , à la g ran d eu r p r è s , et m ême p o u r les co u leu r s ,
d on t le s d ents p o u rvu e s d e ra c in e s on t c ep en d an t le s c o u ro n n e s , pour
p eu q u ’ e lle s soient u s é e s , disposées comme dans le s cam p a gn o ls .
M ais tou s ces animaux e x ig e ra ie n t , p o u r ê tre classés d é f in it iv em en t , un
examen com p a ra t if e t c om p le t , c ’ est-à- d ire p o r tan t sur l ’ in té r ieu r com me
sur l ’ extérieur.