Le Gibbar par les Basques. (Baloenapliysalus. L.\Finnfisch
des Hollandais et des Hambourgeois ( copié d’apres
Mavtens dans Anderson, Bonnaterre et ailleurs. ) Lacép.
I , fig. n.
Aussi long, mais bien plus grêle que la baleine franche
; très commun dans les mêmes parages, mais évité
des pêcheurs, parce qu’il donne peu de lard, et qu’il est
très féroce, difficile à prendre, et même dangereux pour
les petites embarcationsà cause de la violence de ses mouvements
quand il est attaqué. Il n’est pas bien prouvé que
ce ne soit pas une jubarte mal observée, et dont le nom est
corrompu.
L es Balénoptères à ventre plissé ou R orquals (i ).
Ont la peau du dessous de la gorge et de la poitrine pfissée
longitudinalement par des rides très profondes, et susceptibles,
en conséquence, d’unegrande dilatation, dont l’usage,
dans leur économie, n’est pas encore bien connu.
Il paraît que les mers d’Europe en possè4 ent deux espèces,
La Jubarte des Basques. {Bal. boops. L. ) Lacép. I, f. 3 .
— IV, f. 1 et 2. — V, f. 1., et VIII, 1 et 2.
Qui surpasse en longueur la baleine franche, mais a
tous les inconvénients attribués au gibbar.
Le Rorqual de la Méditerranée. ( Bal. musculus. L. )
Lacep. pl. vi et vu.
Qui ne diffère guèrè de là jubarte que par quelques
proportions de détail (2).
(1) R o rq u a l, baleine à tuyaux (à cause de ses plis).
(2) La baloena rostrata de Hunter, de Fabricius et de Bonnaterre, ou
le Boops, est fort différente de celle de Pennant et de Pontoppidan, qui
e s t l ’ HTPEROODOtr.
La bal. gibbosa et la gibbosa B., ou nodosa de Bonnaterre seraient
mieux déterminées ; mais on ne les connaît que d’après Dudley ( ïrans.
phil., 387 ), et il n’est pas sûr que ce ne fussent pas des individus altérés.
P oyez mes Ossem. foss., loc. cit.
DES VERTÉBRÉS OVIPARES EN GÉNÉRAL.
Quoique les trois classes de vertébrés ovipares
diffèrent beaucoup entre elles par la quantité de
respiration et par tout ce qui s’y rapporte, savoir :
la force du mouvement et l ’énergie des sens, elles
montrent plusieurs caractères communs, lorsqu’on
les oppose aux mammifères ou vertébrés vivipares.
Leur cerveau n’a que des hémisphères très minces^
qui ne sont pas réunis par un corps calleux ;
les jambes du cervelet ne forment point cette protubérance
nommée pont de Varolej les tubercules,
nates ( au moins dans deux de leurs classes ), prennent
un grand développement, et sont creusés d’un
ventricule, et non recouverts par les hémisphères,
mais visibles au-dessous ou aux côtés du cerveau ;
leurs narines sont moins compliquées; leur oreille
n’a point tant d’osselets, et en manque entièrement
dans plusieurs ; le limaçon, quand il existe ,
ce qui n’a lieu que dans les oiseaux, est beaucoup
plus simple, etc. Leur mâchoire inférieure ,
toujours composée defpièces assez nombreuses ,
s’attache par une facette concave sur une portion
saillante qui appartient à l ’os temporal, mais
est séparée du rocher ; leurs os du crâne sont plus
subdivisés quoiqu’ils occupent les mêmes places relatives
et remplissent les mêmes fonctions; ainsi le
frontal est de cinq ou de six pièces, etc... Les orbites