E t le Mauvis. ( Turd iliacus. L.) Enl. 5 i. Frîsch. xxvm.
Naum. 67. H
La plus petite , et dont le dessous des ailes et les flancs
sont roux (1).
Les oiseaux étrangers du genre des merles sont très
nombreux. Nous citerons principalement
Le Moqueur. ( Titrdus polyglottus. L. ) Catesb. xxvi.
Espèce de l’Amérique septentrionale , cendrée dessus ,
plus pâle dessous, avec une bande blanche'à l’aile. Elle est
célèbre par son étonnante facilité à imiter su r-le -c h am p
le ramage des autres oiseaux , et même toutes les voix
qu’elle entend (2).
(1) On en a pris, mais très rarement, en Allemagne, encore deux espèces,
la grive à dos etfiançs tachetés de roux ( T. Naumanni ) , Naum. 68 , et
la grive à gorge et poitrine noires, ( T. Bechsleinii ), Naum. 69.
(2) Le petit moq ueur ( T. Orpheus), Edw. , 78; — le moqueur de
Saint-Domingue ( T. dominicus ) , enl. 558 , 1, en sont très voisins ,
ainsi que le T. gilvus, V ie illA m ., 68.
Aj. en grives étrangères à poitrine ou dessous du corps tacheté,
T . rufus , Gm. , enl. 6 4 5 , et Yieill., Am., 59 ; — T . fuscatus , Yieill.,
Am ., 57 bis; — T . minor, Gmel., ou T. mustelinus, W ils., ou gr.
tannée ou gr. solitaire, Vieill., Am., 62 et 63 ; — T . interpres, K u h l.,
col. 4 5 8 .
A gorge seulement tachetée, du moins dans l ’adulte, T. migralorius ,
L., enl. 5 5 6 ; Catesb. , 29; Vieill., Am., 6 0 , 6 1 ;—T. ochrocephalus,
col. i 36 • __T. plumbeus , enl. 5po, Yieill., Am., 58 ;—T. Falclandioe
, Y. ; __T . olivaceus, Gm. ; le grivron , Vaill., Air», 98; — F. campestris,
pr. Max.
A flancs seulement tachetés, T. punctalus, Sh. , Zool., Nov. Holl.,
1 "pi. ix,qui est le genre CmCLOS0MA,Vig. etHorsf.,Trans. Lin.xv,p. 219.
En merles étrangers non tachetés en dessous, T . brasiliensis, Lath. ;
__T. perspicillatus ;—T. melanotis ou réclameur de Vaill. ou T. vociferans,
Zool., ill. 179 ; — T. noevius, Vieil- , Am. , 66 ; — T. lividus ou
chat-bird, Wils., i 4 , 25—T. citrinus, Temm. f col. 44 S-,— T. rubripes,
id. 409; — T. leucogaster, eni. 648, 1; — T. madagascariensis, enl.
5 5 ^ 1 .—T.Australasioe, Sh. Nat. mise. i o t 3 ;—Mulurusfrenatus, Tem.,
col. 3 8 5 ; —T. pectoralis, enl. 644 > * 1 2 3 4 '> — T . cinnamomeus, enl. 56o ,
2 • __ T. rufifrons , enl. 6 4 4 ? 10- Ces trois dernières espèces ont été mal
à propos rapportées par Buffon aux fourmilliers.
JY. B. Turd. aurocapillus, L a th ., enl. 398 , 3, et Yieill., Am., 64
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Quelques-uns de ces oiseaux paraissent tenir aux pies-
grièches, pour les moeurs, sans que la forme de leur bec
puisse les faire distinguer des autres merles (1).
On ne peut pas distinguer davantage par des caractères
sensibles certains merles d’Afrique, qui vivent en troupes
nombreuses et bruyantes comme les étourneaux, et-, pour-
suiventles insectes, ou font de grands dégâts dans les jardins.
Plusieurs d’entre eux se font remarquer par les teintes
éclatantes de leur plumage couleur d’acier bruni (2) , et
l’un de ceux-là par sa queue étagée et d’un tiers plus longue
que le corps^3).
Nous croyons devoir en rapprocher le merle de la Nouvelle
Guindé, à queue trois fois plus longue que le corps, à
double huppe sur la tête, dont on a fait un oiseau de paradis
{Paradisoeagularis.Lath. etSbaw,Pâr. nigra. Gm.), Vaill.,
Ois. de par., 20 et 21 ; Vieill. , Ois. de par., pi. vin, et
Galer. 1O7 ), mais seulement à cause de la singularité et
de l’incomparable magnificence de son plumage (4).
( Motac. aurocap., L ) , est un vrai bec-fin à placer avec les fauvettes :
— Turdus calliope (L a th ., Syn., Supplément, fig. du titre) , doit aller
avec les rouges-gorges; — Turd, cayanus, enl. 5 i,S , est une femelle de
cotinga. — T. guyanensis, enl. 398 , f. 1. est une femelle du Tanagra
dominica , enl. i 5 6 , 2 , dont M. Vieillot a fait son Dulus palmarum
gai. 1*46.
(1) Nous avons déjà parlé à l’article des pies-grièches de quelques espèces
rangées d’ordinaire parmi les merles, comme le Turd. zeilonus, enl. 272.
11 paraît que l’on pourrait en rapprocher encore le Turd. cafer, enl. 563,
Vail.,'107, qui diffère très peu, même pour lçs couleurs, du lanius joco-
sus, enl. 5o8 . Ges deux espèces entraîneraient aussi le T. capensis, enl.
817, Vaill., io5, et le T • chrysorrhaius, Temm., Vaill. 107.
D’un autre côté, il serait'difficile d’éloigner du zeilonus le hausse-col
noir, Vaill., Afr., 110, et la cravate noire, id,, 115 .
(2) Surtout Turdus auratus, enl. 54o ( nabirop, Vaill., Afr., 8 9 ) , et
Turdus nitens, enl. 5 6 i ( Couigniop, Vaill., 90). .
Ici viennent encore l’orawwî ( T. chrysogaster, Gm. ) , enl. 358 ; —
le spréo ( T. bicolor, Gm. ), Vaill., 88; — le jaunoir ( turd. morio , )
enl. 199, Vaill., Afr., 83 o u ïe eorvus rufipennis, Sh. ; et probablement
Véclatant, Vaill., 85, et le choucador, id., 86 ( eorvus splendidus, Sh. ).
(3) Turdus oeneus, enl. 220 ( vert doré, Vaill., 87 ).
(4) M. Vieillot a donné à cet oiseau le nom générique d’AsTKÀPiA.