roux-marron v if , plus foncé à la tête et à la queue.
L’Alouatte ourson (Stentor ursiniis., Geoff.), Humb., obs.
zool. I , pl. 3o , doit en différer bien peu. Mais il paraît
q u ’il y en a plusieurs autres dont les unes sont noirâtres
ou b ru n es, les autres de couleur pâle. Dans certaines
espèces, cette teinte pâle est celle de la femelle (i ).
Les Sapajous ordinaires. Ont la tête plate, le museau peu
proéminent. ( Angle fac. de 6o°.)
Il en est quelques-uns dont les pouces de devant sont en
tout ou en grande partie cachés sous la peau, et la partie
prenante de la queue nue en dessous. M. Geoffroy en fait un
genre sous le nom d’A teles (2).
La première espèce, le chamek ( ateles pentadactylus,
Geoff. ) , diffère encore des au tre s, parce qu’elle a le pouce
un peu saillant, quoique d’une phalange seulement, mais
sans ongle j tout son pelage est noir.
Une deuxième espèce , le Mikiri ( at. hypoxanthus , pr.
Max ., brachyteles macrolarsus, S p ix .p l. 1 ., a aussi un,
très p etit pouce, et même il porte parfois un ongle. Son
pelage est jaunâtre, et devient ferrugineux vers la queue. 1 *3
(1) Margrave, bras. 2 3 6 , parle d’un ’guariba noir à mains brunes,
que Spix croit avoir retrouve' dans son seniculus niger. Mém. de Munie
pour i8i 3, p. 3 3 3 , mycetes rufimanus. Kübl.
Margr., 227 , parle d’une autre espèce toute noire et barbue , dont la
figure est p. 228 , sous le faux nom (Tèxquima, et qui semble devoir être
le mycetes barbatus. Spix, pl. 3 a. Sa femelle, ib„ pl. 33, est d’un gris jaunâtre.
pâle. Le mâle doit être le mycetes niger de Kuhl et du pr. Maximil.
de Neuwied. Le caraia de d’Azzara , noir, à poitrine et ventre roux obscur,
et dont la femelle est brunâtre, pourrait rentrer dans cette espèce.
Le pr. Max. a encore un mycetes ursinus, qui paraît beaucoup plus
brun que l’ursinus de M. Geoffroy, et se rapprocher davantage du M .
Juscus ou du M. discolor de Spix, pl 3o et 3 4 - C’est ce dernier qui
paraît plutôt être le St. Juscus de M. Geoffroy.
L’alouatte couleur de paille, Stentor stramineus, Geoffr., et Myc.
stramineus , Spix, pl. 3 i , d’un gris jaunâtre, paraît, d’après son crâne,
différer par l’espèce, mais ce pourrait bien n’ètre que la femelle d’une des
précédentes. On comprend d’ailleurs que si leurs caractères sont si peu
certains, leur synonymie doit l’être bien moins encore.
Aj. le St. flavicaudalus, Geoffr., d’un brun noir, avec une strie jaune
de chaque côté de la queue.
(3) Ann. du muséum, VII, 260 et suiv.
Ces deux espèces sont séparées par Spix sous le nom de
Brachytèles. Elles lient les atèles aux lagothrix.
Les autres At è le s , auxquels seuls Spix réserve ce nom
{Coaïta, Buff. ) , m anquent absolument de pouce apparent.
Tels sont :
Le Coaïta. ( Simia paniscus. L. ) Buff, XV , i •
Couvert tou t entier d’un poil n o ir , comme le chamek,
mais absolument sans pouce visible. La face couleur de
chair.
Le Cayou. ( Ateles ater.) Fr. Cuv. Mammif.
A la face noire comme le reste du corps.
Le Chuva Humb. , ou Coaïta h face bordée. ( Ateles ntar-
ginatus. Geoff.) Ann. mus. XIII, pl. x.
N o ir, avec un bord de poils blancs autour de la face.
L eMarimonda Humb. , ou Coaïta h ventre blanc. ( Simia
Beelzebuth. Briss. ) Geoff. Ann. mus. VII, pl. xvi.
Noir en dessus, blanc en dessous $ le tour des yeux couleur
de chair.
Le Coaïta fauve (Ateles Arachnoïdes. Geoff.) Ann. mus.
XIII, pl. ix.
Gris fauve ou ro u x , les sourcils noirs.
Tous ces animaux viennent de la Guyanne et du Brésil,
leurs pieds de devant sont très longs, très grêles, et toute
leur démarche singulièrement lente (1).
Les L agothrix Geoff. ( Gastrimargus. Spix.)
O nt la tête ronde comme les atèles, un pouce développé
comme les alouattes, et la queue èn partie nue
comme les uns et les autres. Tels sont :
Le Caparo Humb. ( Lagothrix Humboldii. Geoff. ) Gast.
olivaceus. Spix. p l.28., e tle Grison. (Lag. Canus. Geoff.),
ou Gastr. infumatus. Spix2g.
Singes de l’intérieur de l’Amérique méridionale , que
l’on dit d’une gourmandise singulière.
(1) Us ont avec l’homme quelques ressemblances assez remarquables
dans les muscles. Seuls, parmi les animaux, ils ont le biceps de la cuisse
fait commé le nôtre.