l7$ MAMMIFERES.
grises interrompues dans leur milieu, et blanche dessous ;
plus grande q u ’un surmulot.
Tous les autres marsupiaux viennent des contrées orientales
et surtout de la Nouvelle-Hollande, pays qui semble
même principalement peuplé d’animaux de cette famille.
L es T hylacines. ( Thylacinus (r). Tem. )
Sont les plus grands de cette première division ; ôn les
distingue des sarigues par des pieds de derrière sans pouce
une queue velue non prenante , deux incisives de moins à
chaque mâchoire; leurs molaires sont en même nombre.
Ainsi ils ont quarante - six dents ,. mais le bord extérieur
des trois grandes est saillant et tranchant presque
comme dans une carnassière de chien; leurs oreilles sont velues
et médiocres.
On n’en connaît qu’une espèce , de la terre de Van
Diémen , grande comme un loup, plus basse sur jambes,
de couleur g rise , rayée en travers de noir sur la croupe.
(DideIp. cynocephala, Harris, Trans. lin ., IX, p l.x ix , i.
et Encycl. meth., Mammif., Supl., pl. vu, f. 3 ). Elle est
très-carnivore, et chasse à tous les petits quadrüpèdes.
L es P hascogales. ( Phascogale. Tem. )
Ont le même nombre de dents que les Thylacines ;
mais leurs incisives mitoyennes sont plus longuet qu,e les
au tre s, et leurs arrière-molaires plus hérissées, ce qui les
rapproche davantage des Sarigues. Ils y tiennent aussi
par leur petite taille ; cependant leur queue n’est pas pre-
n a n te ;'le u r pouce-de derrière, quoique très co u rt, est encore
fort reconnaissable.
Le Phase, à pinceau. (Didelpli. penicillata. Sh, (Gen. zool.
1. ii. pl. i i 3 . Schreb. CLII, B. L.
Cendré, à queue garnie de longs poils n o irs , de la
taille d u su rm u lo t, vit sur les arbres à la Nouve lie Hol=
lande, et y poursuit les insectes.
(i) Thylacinus de B'vÀaxos, bourse. — On a aussi trquvé dans nos
plâtrières , les os d’une espèce de Thylacinc.
Le Phase, nain. (Dasyurus minimus. Geoff.) Schreb. pl.
i 52 , B. C.
A peine plus grand q u ’une souris, à pelage roussâ-
tre, cotonneux, Du sud de la terre de Van Diémen.
L es Dasyures, ( Dasyurus. Geoff. ) (i).
O n t deux incisives e t q u a tre mâchelières de moins à
ch aq u e mâchoire que les sarigues ; ainsi il ne le u r reste
que quarante-deux d e n ts , e t leu r q u e u e , revêtue p a rto u t
de longs jpoils, n ’est pas p ren an te . L e u r pouce de d e rriè
re est ré d u it a la forme d ’u n tu b e r c u le , ou même a
d isp a ru to u t-à -fa it. Ils v iv en t à la Nouvelle-Hollande
d ’in sectes, de cadavres, et p é n è tre n t dans les m a iso n s,
où le u r voracité est très in com m o d e . etc. L e u r gueule
est moins fe n d u e , le u r museau moins p o in tu , e t leurs
oreilles v elu es, p lus courtes que dans les sarigues. Ils ne
g rim p en t p o in t aux arbres.
Le Dasyure hérissé. ( Did. ursina. Harr. ) Trans. lin.
IX, xix, f. a. et Encycl. Supl. 7, f. 6.
A longs poils noirs grossiers, avec quelques taches blanches,
irrégulièrementplacées; la queue m oitiéplus courte
que le corps, presque nue en dessous. Il habite le nord de
la terre de Diémen, et approche de la taille du blaireau.
Le Dasyure a longue queue. (Das. macrourus. Geoff.),
Peron. Voy. pl. 33. Schreb. CLII, B. a.
Grand comme un chat , à queue longue comme le
corps , à pelage brun tacheté de blanc sur le corps et sur la
queue. Le tubercule du pouce est encore très marqué dans
cette espèce , mais on ne le voit plus dans les suivantes.
Le Dasyure de Maugé. ( Das. Maugei. Geoff. Vov- de
Freycin. Zool. pl. 4 * Schreb. CLII. B. b.
Olivâtre, tacheté de b lanc, sans taches à la q u eu e , un
peu moindre que le précédent.
(1) Dasyurns , queue velue, oatrvs et Voyez les Mém. de
M. Geoff., Ann. du Mus. II I , p. 353, et XV, p, 3oi.