cet égard dans l’ancien monde, se trouvant principalement
en Afrique, et dans l’archipel des Indes. Ils vivent sur les
fleurs , dont ils pompent le suc ; leur naturel est gai et leur
chant agréable. Leur beauté en a fait apporter beaucoup
dans nos cabinets j mais le plumage des femelles et celui
des mâles pendant la mauvaise saison étant tout différent
de leur plumage brillant, on a peine à bien caractériser les
espèces.
Le plus grand nombre a la queue égale (j).
Dans quelques-uns les deux pennes du milieu sont plus
alongées dans le mâle (2).
On peut distinguer encore ceux dont le bec est droit,
ou à peu près (3 ).
Les ArachnothÈres. Tem.
Ont le bec long et arque des souï-manga, mais plus fort,
sans dentelure j leur langue est courte et cartilagineuse ; on * 3
(1) Certli. splendida, S h ., Vieill., 82; — C. coffra, Edw., 347 ; —
C. superba, Vieill. , 2 2 ;— C. lotenia, enl. 5^5, 2 et 3 ; Vieill. ,!;3 4 ; —
Ametysiina, Vieill., 5 et 65 — Chaljrboea, enl. 246, 3 ; Vieill., 10,
i 3 , 1 8 ,2 4 ,3 4 , 80;—Omnicolor, Seb. I , 69 ,5 ;—Cuprea, VieilL, 23 ;
__Pupurata, Edw. , 265 ; Vieill. ,1 1 ; — Çyanocephala, Vieill., 7 ; —
Zeilonica, enl. 5 ?6 ; 4 î Vieill., 29, 3o j — Dubia, Vieill., 81; — Se~
negaleqsis, Vieill., 8 ; — Sperata, enl. 246, 1 , 2 ; Vieill., 16, 3 2 ,
dont leÊda, Spafm., 3 5 , est la femelle; — Madagascariensis, Vieill.,
18 -— Currucaria, enl. 5 ?6 , 3 ; Vieill., 3 i ;-R u b ro -fu sca , Vieill. , 27 ;
—Fuliginosa, Vieill., 20 -,—Maculata, Vieill. , 21 -,— Venusta, Vieill.,
y g ■ — Gutturalis , enl., 578, 3 ;—Neclarinia Solaris., Temm., col. 3 4 i,
3 ; __Eximia, T. , col. i 3 8 , 1, 2; — Pecloralis , id ., col. i 3 8 , 3 ; —
Lepida, L a th ., col. 126, 1, et V ieill., gai. 177 , 2 ; — Hassehi, T. ,
col. 3 7 6 ,3 ; — Coccinogaster , T ., co l., 3 8 8 , 3 ; — Cinn. Eques, Less.
et Gam. Voy.de la Coquille, pl. xxxi, f. 1.— l avanie a. Zool. ill., 121.
__Oiseaux dont quelques-uns ne sont probablement que des variétés les
uns des autres.
(2) Ccrthia fiamosa, E ., enl. 83 ,1 ; — 0> pulchella, enl. 670 , 1 ;
C. violacea , enl. 670, 2 ; — le Sucrier cardinal„ Vaill., Afr. 291 ; —
Le sucrier figuier, id., 293 , f. 2 ,— jSectariiua metallica , Licht., Ruppel.,
pl. vu, et col. 3 4 7 , 1; — Nect. mysiacalis, T ., col. 126, 3 ; — JS.
Kuhlii, T . , col. A76 , 1 , 2 .
B ) Cinnyris elegans, Vieill. , gai. 177 , ou certh. rectirostris, id ., Ois.
dor., II, pl. n'xxv.
n’en connaît que de l’archipel des Indes, qui vivent d ’araignées
(1).
L es Colibris. ( T rochilus. L. )
Ces p e tits o iseaux, si célèbres p a r l ’éclat m é ta lliq u e
de le u r p lum ag e , e t su rto u t p a r les plaques aussi b r illantes
qu e des pierres précieuses que fo rm en t à le u r
gorge ou su r le u r tê te des plumes écailleuses d ’un e s tru c tu
re p a rtic u liè re , o n t u n bec long e t g rêle; re n fe rm a n t
u n e langue q u i s alonge presque comme celle des pics e t
p a r u n mécanisme an alo g u e, e t q u i se divise p resque
ju sq u ’à sa base en deux file ts, qu e l ’oiseau em p lo ie , d it-
o n , à sucer le n e c ta r des fleurs. Cep en d an t les colibris
v iv en t aussi de p e tits insectes, e t nous en avons trouvé
le u r estomac rem p li. L eu rs trè s p e tits p ie d s , le u r large
q u e u e , leurs ailes excessivement longues e t é tro ite s , à
cause d u l’accourcissement rap id e de leurs p en n e s; leurs
h um é ru s c o u rts , le u r ste rn um très g ran d e t sans échanc
ru re , c o n stitu e n t u n système de vol fo rt semblable à
celui des m a rtin e ts ; aussi les colibris se balancent-ils
en l ’a ir p re sq u ’aussi aisément que certaines mouches.
C’est ainsi q u ’ils b o u rd o n n e n t a u to u r des p lan te s ou des
arbustes en fleu rs, e t ils v o len t p lu s ra p id em e n t à p ro p
o rtio n q u ’au cu n a u tre oiseau. L e u r gésier est fo rt p e tit,
e t ils m a n q u e n t dé cæcum, .ce q u i le u r donne u n rap - 1
(1) Arachnothera longiroslra, Teçmi., col. 8 4 , 1 ; — Araclin. inor~
nata, id. , îb., 2.
JV. B . Après toutes ces distinctions, il faut encore éloigner du grand
genreCesthu, les C. lunata, Vieill., 61;—C. ISovoe-Hollandioe, J. White
New. , S . W ., pl. x n et lxv; Vieill. , 5 7 et 71a — C. a u stra la sia n a ,
Vieill., 5 5 ; — C. c a ru n c u la ta , Vieill., 69, 70; — C. a u r ic u la ta ’
Vieill., 8 5 ; — C. cocincinica, enl; 643 , Vieill., 77, 78; _ C. spiza’
enl. 578, 2, Edw., a5 ; — C. seniculus, Vieill. , 5o ; — C. graculina,
Vieill. , 87 ; — C. goruck, Vieill., 88 ; — C. coerulea, Vieill., 83 • —
C. xanthoXis, Vieill., 8 4 ; — C. mellivora, Vieill. 86, qui sont tousdes
Phil^dows par leur bec échancré, et leur langue en pinceau.