Le Rouge-gorge. {Mot, rubecula. L. ) Enl. 3 6 i , i. Naum.
j 5. t . 2.
Gris-brun dessus, gorge et poitrine rousses, ventre
blanc : niche près de terre dans les bois, est curieux et familier.
11 en reste quelques-uns en hiver, qui, pendant
les grands froids, se réfugient dans les habitations, et s’y
apprivoisent très vite.
La Gorge-bleue. {M o t. suecïca. L. ) Enl. 3 6 i , 2. Naum.
75 . 3 . \ . 5 . ;
B rum d e s su s , g o rg e b leu e , p o itr in e rousse, v en tr e b la n c ,
p lu s rare q u e le p r é c é d e n t, n ich e au bord des b o i s , des
marais.
La Gorge-noire ou Rossignol de muraille. ( Mot. phoenîcu-
rus. Li ) Enl. 3 5 i. Naum. 7g. i. 2.
Brun dessus, gorge noire, poitrine, croupion et pennes
latérales de la queue d’iyi roux clair ; niche dans les vieux
murs, et fait-en tendre un chant doux, qui a quelque chose
des modulations du rossignol.
Le Rouge-queue. {Mot. erithacus , tytys, gibraltariensis,
atrata. Gm.) Edw. 29. Naum. 79. 3 .,4 *
Diffère du précédent, surtout parce que sa poitrine est
noire, comme sa gorge. Il est beaucoup plus rare (1).
L es F auve tte s. (C urruca* Bechst}
Ont le bec droit, grêle partout, un peu comprimé eii
avant j l’arête supérieure se courbe un peu vers la pointe.
Le plus célèbre oiseau de ce soug-genre est
Le Rossignol. {Mot. luscinia. Lin.) Enl. 615 , 2. Naum.
74. 2.
Brun-roussâtre dessus, gris-blanchâtre dessous, la queue
un peu plus rousse. Chacun connaît le chantre de la nuit,
et les sons mélodieux et variés dont il charme les forets.
11 niche sur les arbres, et ne chante que jusqu’à ce que ses
( 1) Ajoutez le rouge-gorge à dos bleu, {mot. sialis), enl. 5go ; — Mot.
Calliope , L a th ., Syn., I er Supp., frondsp.
petits soient éclos. Le soin de leur nourriture occupe alors
le mâle comme la femelle.
La partie orientale de l’Europe produit un rossignol un
peu plus, grand, à poitrine légèrement variée de reflets
grisâtres. ( Mot. philomela, Bechst. ) Naum,, 74., il
Les autres espèces portent en commun le nom de F a u vettes
: elles ont presque toutes un ramage agréable., de
la gaieté dans leurs habitudes, volettent continuellement
à la poursuite des insectes , nichent dans des buissons et,
pour le plus grand nombre, au bord des eaux, dans les
joncs, etc.
Je place en tête une espèce assez grande pour avoir été
presque toujours mise dans le genre des merles (1). C’est
La Rousserolle , Rossignol de rivière, etc. ( Tardas arundi-
naceus. Lin. Sylvia turdoides. } Enl. 5 i5 . Naum.81. r.
Brun-roussâtre dessus, jaunâtre dessous, gorge blanche,
un trait pâle sur l’oeil ; un peu moindre que le mauvis à
bec presque aussi arqué.
Elle niche parmi les joncs , et ne mange guère que des
insectes aquatiques.
La petite Rousserolle ou Effarv/xtte. { Mot. arundinacea.
Gmel. ) Naum. 81. 2. ‘
Semblable a la précédente pour les moeurs et les couleurs,
mais d’un tiers moindre.
La Fauvette de roseaux. {Mot. salicaria. Gm.)Enl. 5 8 1, 2.
Encore plus petite que l’effarvatte, à bec plus court à
proportion', gris-olivâtre dessus , jaune très pâle dessous ,
un trait jaunâtre entre l’oeil et le bec.
11 y a encore dans les lieux aquatiques pl usieurs petites
fauvettes à plumage tacheté, long-temps confondues sous
f 1) Il y a , dans les pays étrangers , des fauvettes intermédiaires entre
la grande et la petite rousserolle, et entre celle-ci et la fauvette de roseaux,
en sorte qu’on ne peut, selon moi, séparer la rousserolle des fauvettes ]
bien que j ’avoue qu’il résulte de là un passage presque insensible entre les
merles et les becs-fins, tout comme il y en a un entre les becs-fins et les
pies-grièches à bec droit, entre les merles et les pies-grièches à bec arqué.
Tous ces genres se tiennent étroitement.