Les G ibbons. (Hilobates. Ilig.)
Qui o n t , avec les longs bras de l’Orang propre, et le front
abaissé du Chimpansé, les fesses calleuses comme les gueno
n s, mais different de celles-ci, parce q u ’ils manquent
de queue et d abajoues. Us vivent tous dans les parties les
plus reculées des Indes et de leur archipel.
Le Gibbon noir. (Simia lar. L.) Buff. XlV, n. Onko. Fréd.
Cuv. pl. 5 et 6.
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Est couvert de grossiers poils noirs, et "a le visage entouré
d’un cercle blanchâtre.
Le Gibbon brun. (Hilob. agilis. Fréd. Cuv. pl. 3 et 4«)
Petit Gibbon. Buffon. XIV. ni.
Est brun , et a le tour du visage et le bas du dos d’un
fauve pâle. Les jeunes sont d’un blanc jaunâtre uniforme.
Son agilité est extrême; il vit par paires; et son nom malais
wouwou est tiré de son cri.
Le Gibbon cendré. ( Sim. leucisca. Schreb. pl. 3 B. )
Couvert d’une laine douce et cendrée, à visage noir, se
tient dans les roseaux et grimpe aux plus hautes tiges des
bambous, s’y balançant avec Ses longs bras. On le nomme
aussi wouwou.
On pourrait distinguer des autres Gibbons :
Le Siamang. (Simia Syndactyla. Rafl.)Fréd. Cuv. ,p l. 2.
Qui a le deuxième et le troisième doigt des pieds de
derrière unis ensemble par une membrane étroite sur
toute la longueur de la première phalange. Il est noir et a
le menton et les sourcils roux , vit en trounes nombreuses
q u i sont conduites par des chefs courageuiret vigilants, et
font retentir les forêts de cris épouvantables au lever et au
coucher du soleil. Son larynx a un sac meriibrâneux.
d o u s les singes de notre ancien continent qui vont suivre,
ont le foie divisé en plusieurs lobes ; le cæcum gros, court
et sans appendice ; l’os hyoïde en forme de bouclier.
L e s G uenons. (Vuîg. Singes h queue. CercopithecusErxl. :
en partie.) (i)
A museau médiocrement proéminent (d e 6o°); des abajoues
; une queue; les fesses calleuses ; la dernière molaire
d’en bas à quatre tubercules comme les autres. Leurs especes
très nombreuses, de grandeurs et de couleurs très variées ,
remplissent l’Afrique, vivent en troupes, et font de grands
dégâts dans les jardins et Les champs cultivés. Elles s’apprivoisent
encore assez aisément.
Le Patas. ( Simia rubra. Gm. ) Buff. XIV, x x v , xxvi.
Fréd. Cuv. 23.
Fauve roux assez vif eu dessus, blanchâtre en dessous;
un bandeau noir sur Les yeu x , quelquefois surmonté de
blanc. Du Sénégal.
Le Memgabey à collier. (Simia cethiops. L.) Buff. XIV,
xxxih. Fréd. Cuv. 24.
Brun de chocolat eus dessus, blanchâtre en dessous et
sur la n u q u e ; calotte d’un, roux v if, paupières blanches.
Buffon le dit de Madagascar; Hasselquist d’Abyssinie.
En effet, Sonnerat affirme q u ’il n’y a point de singes
à Madagascar.
Le Mangabey sans collier. ( Simia Juligînosa. Geoff. )
Buff. XIV, xxxn. Fréd. Cuv. 25.
Brun de chocolat, uniforme en dessus, fauve pâle en
dessous , les paupières blanches. Buffon le dit de Madagascar,
et le croit une variété du précédent.
Le Callitriehe. (Simia saboea. L.) Buff. XIV, xxxvii.
Fr. Cuv. 19,
Verdâtre en dessus, blanchâtre en dessous, la face noire,
les touffes des joues jaunâtres, le bout de la queue jaune.
Du Sénégal (2).
(1) Cerdopithecus : singea queue, nom.usité chez les anciens Grecs,
(2) Le nom de aallithrix est, dans Pline, 1. V III, c. 5 4 , celui d’un
singe d’Ethiopie, muni d'une baajae et d’une queue floconneuse, qui
était vraisemblablement l ouanderou. Buffon l’a appliqué arbitrairement
à l’espèce ci-dessus.