et plus ou moins de blanc à la huppe et aux couvertures
de l’aile ( Pen. leucolophos, Merr. , II, xn, ou P en. cu-
manensis, Gm. ) ; Jacq. Beytr., pl. io; Bajon, Cay., p l .5,
ou Pen. jacutinga, S p ix ., pl. l x x . Il y en a d’intermédiaires
entre ces deux extrêmes {Pen. pipile), Jacq. Beytr.,
pl. xi. . 'V i
La trachée-artère, au moins dans les premières, descend
sous la peau jtfsque bien loin en arrière du bord postérieur
du sternum, remonte alors et revient pour se recourber
encore et remonter vers la fourchette, par où elle va, comme
à l’ordinaire, gagner les poumons.
Une espèce presque sans huppe
{Pen. marail. ), enl. 338, Vieil, galer. 198.
Noir-verdâtre, à ventre fauve, paraît bien distincte. Sa
trachée, dansles deux sexes, fait une petite anse sur le haut
du sternum avant d’entrer dans la poitrine.
L es P arraquas. (O rtalida. Merrem. )
Ne diffèrent des jacous que parce qu’ils n’ont presque pas
de nu à la gorge et autour des yeux.
On n’en connaît qu’u n , brun-bronzé dessus, gris-blanchâtre
dessous, roux sur la tête. ( Catraca, Buff. 5 Phasia-
nusmotmot, Gmi, et Phas. parraqua, Lath. ), enl. 146 (1);
Bajon, Cay., pl. 1.
La voix de cet oiseau est très forte, et articule son nom.
La trachée du mâle descend sous la peau jusque vers l’abdomen
, et remonte ensuite pour entrer dans la poitrine.
C’est à ces.différents alectors que l’on associe d’ordinaire
L ’Hoazin. Buff. (a). ( Opisthocomus. Hofmanseg. )
Oiseau d’Amérique qui a le même p o rt, dont le bec est
arrcicuan, de Spix, lxvui-lxxv , se rapprochent beaucoup du P . cri-
slata, s’ils n’en sont point de simples variétés. Le P . marail., Vieil., gai'.
198 , répond principalement au jacupeba.
(1) TV- B . La figure des pl. enl. est mauvaise, en ce qu’elle représente
. la queue pointue. '
(2) Le nom d’hoazin a été appliqué sans preuve à cet oiseau, par
Buff., d’après une indication de Fernandès, MeX., 320, ch. x.
M. Vieillot, gai. 193, le nomme Sasa cristata , et représente mal à
court et gros, avec des narines percées dans sa corne, Sans
membrane j dont la tête porte une huppe de longues plumes
très étroites et effilées, et qui se distingue de tous
les vrais gallinacés , parce que l’on n’aperçoit aucune
membrane entre les bases de ses doigts. C’est le Phasianus
cristatus. L., enl. 337 ; Vieill., galer. ig 3 ; brun-verdâtre ,
varié de blanc dessus , fauve devant le cou et au bout de la
q u eu e , marron sous le ventre. On le trouve à la Guiane,
perché le long des lieux inondés, où il vit des feuilles et
des graines d’une espèce d’arum. Sa chair a une forte odeur
de castoréum, et ne s’emploie que comme appât pour certains
poissons.
L es Paons. (Pa vo . Lin. )
Ainsi nommés d ’après le u r c r i, o n t p o u r caractère
u n e aigre tte ou un e h u p p e su r la tê te , e t les couvertures
de la queue*du mâle p lu s alougées qu e les p en n e s, e t
p o u v a n t se relever p o u r faire la ro u e , ch a cu n sait comb
ie n sont éclatantes les barbes lâches e t soyeuses de ces
p lum e s, e t les taches en forme d ’yeux q u i en p e ig n en t
l ’ex trém ité dans n o tre
Paon domestique. ( Pavo cristatus, Lin. ), enl. 433 eTt 434-
Espèce où la tête est encor'e ornée d’une aigrette de p lu mes
redressées et élargies au bout. Ce superbe oiseau,
originaire du nord de l’Inde, a été apporté en Europe par
Alexandre. Les individus sauvages surpassent encore les
domestiques par leur éclat. Le bleu règne sur leur dos et
. $ur leurs ailes au lieu de mailles v e rt-d o ré ; leur queue
est encore mieux fournie.
Le Paon spicifère, nommé mal à propos par Linnæus
Pavo mut ieus, car il a aussi des éperons, est une espèce
distincte , dont l’aigrette a les plumes longues et étroites;
son cou n’est pas b le u , mais v e rt, ondé et d o ré ; sa
propos son bec comme dentelé vers la commissure. Il forme un genre très
distinct des autres gallinacées , et qui pourra devenir le type d’une
famille particulière, quand on connaîtra son anatomie.