J’espère que îes naturalistes approuveront les
nombreux sous-genres que j’ai eru devoir établir
parmi les oiseaux de proie, les passereaux et les
oiseaux de rivage ; ils me paraissent avoir apporté
la plus grande clarté dans des genres auparavant
fort embrouillés. .T’ai marqué aussi exactement
que je l’ai pu la concordance de ces subdivisions
avec les genres de MM. de Lacépède, Meyer ,
W o lf, Temmink, Savigny , et j’ai rapporté à
chacune toutes les espèces dont j’ai pu avoir
une connaissance bien positive. Ce travail fatigant
sera agréable à ceux qui s’occuperont à l ’avenir
d’une véritable histoire des oiseaux. Les beaux
ouvrages d’ornithologie publiés depuis quelques
années, et principalement ceux de Ml Le Vaillant,
qui sont remplis de tant d’observations intéressantes,
et ceux de M. Vieillot, m’ont été fort utiles pour
désigner avec précision les espèces qu’ils.représentent.
La division générale de cette classe est restée
telle que je l ’avais publiée en j 7*98, dans mon Tableau
élémentaire (1).
culiers. Yoilà ma date. D’ailleurs, mon premier’volume e'tait imprimé
dès le commencement de 1816. Quatre volumes ne s'impriment pas
aussi vite qu’une brochure de quelques feuilles. Je n’en dirai pas davantage.
(Note ajoutée à cette 2me éd. )
( 1) Je n’en fais l’observation que parce qu’un naturaliste estimable
(M. Vieillot) s’est attribué, dans un ouvrage tout récent, la réunion
des picoe avec les passeres. -Je l’avais imprimée dès 1798 , tout comme
j ’avais fait mes autres distributions, de manière à les rendre publiques ,
dans le Muséum, des i 8u et 1812.
.l’ai cru aussi devoir conserver pour les reptiles
la division générale de mon ami M. Brongniart ;
mais j’ai fait de grands travaux anatomiques pour
arriver aux subdivisions ultérieures. M. Oppel,
comme je l ’ai dit, a profité en partie de ces travaux
préparatoires j et toutes les lois qu’en définitive
mes genres se sont accordés avec les siens, j’en ai
averti. L’ouvrage de Daudin, tout médiocre qu’il
est, m’a été utile pour les indications de détail ;
mais les divisions particulières que j’ai données
dans les genres des monitors et des geckos sont le
produit de mes propres observations, faites sur un
grand nombre de reptiles nouvellement apportés
au Muséuiii par Péron et M. Geoffroy.
Mes travaux sur les poissons me paraissent ce que
j’ai fait de plus considérable touchant les animaux
vertébrés. Notre* Muséum ayant reçu un grand
nombre de poissons, depuis que le célèbre ouvrage
de M.de Lacépède a été publié, j’ai pu ajouter
plusieurs subdivisions à celles de ce savant naturaliste,
combiner autrement plusieurs espèces, et
multiplier les observations anatomiques. J’ai eu
aussi des moyens de mieux constater les espèces de
Gommerson et de quelques autres voyageurs ; et, à
cet égard, je dois beaucoup à une revue qu’a faite
M. Duméril des dessins deCommerson, et des poissons
secs qu’il avait apportés, mais qui n’ont été recouvrés
que depuis peu : ressources auxquelles j’ai
joint celles que m’offraient les poissons rapportés
par Péron de l ’Océan et de l’Archipel des Indes j