oui toujours les pieds jaunâtres, ce q u i, avec leur bec et
leur deini-palmure externe, peut aider à les reconnaître.
Cet oiseau, commun dans tout le nord de l’Europe , vient
aussi sur nos côtes, surtout au printemps, mais il n’y niche
pas.
11 y a en Amérique de petits oiseaux semblables aux
maubèches, à pieds demi palmés par devant (lesHEMipA-
lama , Ch. Bonap.), Tringa semipalmata, Wi l s ., VU, lxiii,
4 ; Tringa brevirostris, Spix, xcni.
C’est près des maubèches que paraît devoir être placé
L’Eurinorinque. ( Eurinorhynchüs. Wilson. )
Qui $’en distingue par un bec déprimé, et élargi au bout,
presque comme celui de la spatule, et dont la seule espèce
connue (Plataleapygmea, L.) Eurinorhynchüsgriseus, W i l s . ,
Thunb., Acad. S u e c ., 1816, pl. v i , est une des plus rares qui
exis tent, car on n’en connaît qu’un individu gris dessus,
blanc d e s sous , à peine de la taille d’une alouette de mer.
Les P halropes ( P halaropus. Briss.) ( i ).
Sont de petits oiseaux dont le be c , plus aplati que celui
des maubèches , a d’ailleurs les mêmes proportions et les
mêmes si lions; et dont les pieds ont leurs doigts bordés de très
larges membranes comme ceux des foulques.
L’espèce connue ( Tringa lobata. et Tr.fulicaria. L. j (2).
Phalar.fulicarius. Ch, Bonap.
A le bec fort large pour cette famille. Elle est j en h i ver,
cendrée dessus, et blanchâtre dessous et à la tête, une
bande noireàla nuque : c’est alors le Thaï, gris, [Tr. lobata)
E dw . , 3o8 ; en é té , elje devient noire, flambée de fauve
cFessus, roussâtre dessous ; il y a en tout temps une bande
%• 1 2 3 4 [Tringa calidris, Gm.) ; l’oiseau de Frisbh , pl. 238 , ne sont que
des combattants en divers états dé jdumage , et l’on pourrait en représenter
encore beaucoup d’autres variétés.
Selon M. Meyer, le Tringa grenovicensis, L a tb .„ est aussi un jeune
combattant.
(1) M. Vieillot a changé ce nom en Crymophile, g ai., pl. 270.
(2) M. Meyer confond mal à propos cet oiseau , Edw., 3o8 , avec le
Tringa hyperborea, et le Tr. fusca , qui ont des becs de chevalier., e t
dont nous faisons les Lobipèdes.
blanche sur l’a ile , qui est noirâtre, C’est alors le Phala-
rope rouge [Phalaropus rufus, Bechst. et Meyer; Tringa
fulicaria, L. ) E dw ., 142 (1). Crymophile roux, Vieill.,
gai., 270. Cet oiseau est rare en Europe.
L es T ourne-pierres. ( S trepsilas. 11. ) (2)
Ont les jambes un peu basses , le bec c o u rt, et les doigts
sans aucune palmure, comme les vraies maubèches; mais ce
bec est conique , pointu , sans dépression , compression ni
îenflement, et la fosse nasale n’en passe pas la moitié. Le
pûuce touche très peu a terre. Leur bec, un peu plus fort et
plus roide à proportion qu’aux précédents, leur aide à retourner
les pierres pour chercher des vers dessous.
Il y en a une espèce à manteau varié de 1ioir et de roux,
à tête et ventre blanc, à poitrail et joues noires, répandue
dans les deux continents ( Tringa irlterpres, L., enl.
856 ), et une variée de gris et de brun , qui n’est peut-
être q u ’un autre âge ( Enl. 34o et 857 ; Vieill. gai.
2 37). (3)
L es Chevaliers. (T otanus. Cuv. ) (4)
Ont un bec grele, ro n d , pointu , ferme , dont le sillon des
uaiines ne passe pas la moitié de la longueur, et dont la mandibule
supérieure s’arque un peu vers le bout. Leur taille
est légère et leurs jambes élevées ; leur pouce touche très peu
a terre; leur palmure externe est bien marquée. Les espèces
se retrouvent chacune presque par tout le globe.
Le Chevalier aux pieds verts. [ Scol. Glottis. L. ) Albin, il.
69. Aldrov, Ornith. III. 535.Brit. Zool. pl, c. 1?
Aussi grand q u ’une barge, à bec gros et fo rt, cendré-
brun dessus et aux côtés , à bordures des plumes poin-
(1) Gmelin a fait une autre confusion en citant cet oiseau comme une
variété sous Yhyperborea.
(2) M. Vieillot a changé ce nom en celui (TA renaiua, gai., pl. Ti’j.
(3) Voyez aussi Edw., i 4 i ; Naum.,' Supl. 62, f. u 8 ; Wils., Am. VII.
lvh. 2. Le Chevalier varié, enl. 3oo, que M. Meyer rapporte au tourne-
pierre, n’est qu’un combattant.
(4) Tolano , nom vénitien d’une barge ou d’un chevalier.
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