milieu t su r les rivages de la m e r , se n o u rrissan t de to u te
espèce de poissons, de ch a ir de cadavres , etc^Ils n ic h e n t
dans le sable ou les fentes des ro ch e rs, -et ne fo n t que
peu d ’oeufs. L o rsq u ’ils s’avancent dans les te rre s , c’est
u n signe de mauvais temps. I l s’en trouve p lusieurs espèces
su r nos côtes; e t, comme le u r plumage varie beaucoup
avec l ’âge, on lé sa en co rA n u ltip lié e s. E n général,
dans le u r jeunesse, ils son t tachetés de gris.
Buffon nomme
G oélands.
Les grandes espèces qui surpassent la taille du canard.
L’un des plus grands est
Le Goéland h manteau noir. ( Larus marinus et nævius.
Gm. ) Enl. 990 et 266.
Q u i, d’abord tacheté de blanc et de gris, devient ensuite
tou t blanc, à manteau noir ; le bec jaune ; avec une tache
rouge en dessous ; les pieds rougeâtres.
Le Goéland à manteau gm,'vulgairement Bourguemestre.
( Larus glaucus. Gm. ) Naum. ire ed. 36.
Ne lui cède guère : il n’en diffère que par son manteau
cendré-dair. Le jeune est aussi tacheté (1).
Les Mauves ou Mouettes
Sont les espèces plus petites.
La Mouette a pieds jaunes. ( Larus fuscus. L. flavipes
Meyer. ) Frisch. 218. Naum. i ro ed. f. 5 i. B.
Est toute blanche, sauf le manteau qui est noir; les pieds
jaunes.
La Mouette branche. {Larus èburneus-. Gm.) Enl. 994.
Entièrement-blanche, à pieds n p irs; du Groenland et
du Spitzberg. S’égare quelquefois en Europe.
(1) M. Temminken distingue le Larus argentatus, Lath., enl. 2 5 3.—Aj.
le Goéland leucomele , Vieill., 61, et le Goéland à tête, noire'du Bengale.
La Mouette à pieds bleus ( Larus cyanorhynchus. Meyer. )
Enl. 977, Briss. Vf. xvi. 2.
E st, dans son dernier âg e , d’un Beau blanc , à manteau
cendré-clair ; les premières pennes de l’ailesen partie noires,
avec des taches blanches au bout; son bec et ses pieds
de Couleur plombée. Elle v it beaucoup de coquilles.
La Mouette a pieds rouges. ( Lar. ridibundus. Làr. byber-
nus. et Lar. erythropus. Gm. ) Enl.-969 et §70. Briss.
VI. XVII. 1.
E sta peuprès semblableàla précédente, excepté qu’elle
a , dans soit premier âge, le bout de la queue noir, et du
noir et du brun sur l’aile : la tête de l’adulte devient brune
au printemps, et reste ainsi tout l’été (enl. 970); son bec
et ses pieds sont, plus ou moins rouges. On l’a nommée,
• d ’après son c r i, mouette rieuse (1).
La Mouette à trois doigts. (Larus tridaetylus et Lar. rissa.
Gm. ) Briss. VI. xvi. }■ et xvn. 2.
Encore fort semblable aux précédentes, se distingue par-
un pouce très court et imparfait. Jeune, elle est plus ou
moins tachetée de brun ou de noir (enl. 887 ).
On a distingué avec raison des goélands et mouettes ordinaires,
L*es S tercoraires. Briss. L abSeS. Buff. (2} (L estris. Iliger.)
Où les narines membraneuses, plus grandes que dans les
autres, reportent l’orifice des narines pi us près delà pointe et
du bord du bec; leur queue est pointue. Ils poursuivent avec
acharnementlespetites mouettes pour'leur enlever ce qu elles
( ij Ajoutez Larus atricilla, Pall., Nov. comm, petr., XV, xxu , 2 ;
Catesb., I, 89; Wils., Am., IX, lxxiv, 4 , sous le nom de Ridibundus
Larus leucopterus ; — L. cirrhoqephalus, Vieill., gai. 289 ’ ou polioce-
phalus, Lichtenst ; — L. leucophtalmus , Liclit. col. 3 6 6 ; — L. Sabini,
Leacli ; __L. minutus, Falk. , Voy. I I I , x x iv ;— L . melanurus, T .,
col. 459, et Tiles, Voy. de Krusenst., pl. tv n .
(2) Asjygif, voleur, nom de ces oiseaux parmi les pêcheurs suédois'-
M. Vieillot a changé ces nams cuStercoreus.